«Faire avorter les plans et menaces qui guettent l'Algérie sur les plans interne et externe»    Le président de la République décide d'attribuer à certains magistrats à la retraite le titre de «Magistrat honoraire»    «Le haut commandement attache un grand intérêt au moral des personnels»    Le bel hôtel de Mermoura accueillera ses clients dans les prochains jours    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste passe à 34.488 martyrs    Arrestation de plusieurs individus lors d'une vaste opération    Le développement entravé par 1.120.392.119 DA d'impayés    Les manifestations contre le génocide gagnent les campus européens    Exemples de leurs faits et gestes d'amour !    La Russie a fourni à l'UNRWA une plate-forme    Les Algériens «décident» de rentrer chez eux    Ligue de diamant 2024 : L'Algérien Slimane Moula sacré sur 800 m à Suzhou    Quelle place pour le grand Maghreb face aux enjeux géostratégiques et aux nouvelles mutations économiques ?    Vingt nouveaux établissements scolaires    165 étudiants participent à la 14ème édition de la manifestation nationale universitaire « Marcher en Montagne »    Des pluies à partir de lundi soir sur plusieurs wilayas    Valoriser le patrimoine architectural du vieux Ksar    Conférence sur «130 ans de cinéma italien à travers le regard des critiques»    Plusieurs monuments historiques proposés au classement    Tiaret: lancement prochain du projet de réaménagement du centre équestre Emir Abdelkader    Festival du film méditerranéen : "une occasion rêvée de fidéliser le public au cinéma"    Nouveau système électronique de cryptage des données pour le suivi des demandes d'importation    Constantine : l'hôtel Cirta, réhabilité et modernisé, rouvrira ses portes "dans les prochains jours"    Armée sahraouie : nouvelles attaques contre les positions des forces de l'occupant marocain dans les secteurs d'El Mahbes et El Farsia    Ligue 1 Mobilis : le MCO bat le CRB et respire pour le maintien    Championnat d'Afrique de handball : Battue par le Zamalek, la JSE Skikda n'ira pas en finale    Finance islamique: les produits proposés par les banques en Algérie sont en conformité avec la "Chaaria"    La wilaya de Mascara bénéficie d'un complexe de wakfs de l'Emir Abdelkader    La sécurité hydrique en Algérie, thème d'un colloque national à Béchar    L'Algérie a assuré tous les mécanismes de protection des personnes âgées et de renforcement de leur place sociale    Le vice-président du Conseil de la nation Ahmed Kharchi élu vice-président de "La Ligue des Parlementaires pour Al-Qods"    Hidaoui salue "l'initiative intelligente de former les jeunes à la lutte contre les discours de haine"    Championnat d'Afrique des clubs de handball : l'ES Tunis bat la Zamalek et s'adjuge le trophée    Ghaza : le bilan des agressions génocidaires sionistes s'alourdit à 34.454 martyrs    Jijel : Rebiga préside la cérémonie commémorant le 66ème anniversaire de la bataille de Settara    Festival du film méditerranéen: les difficultés rencontrées par les cinéastes palestiniens soulevées    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    ALORS, MESSIEURS LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX : NE POUVEZ-VOUS TOUJOURS PAS VOIR LES SIGNES ANNONCIATEURS DUN GENOCIDE A GAZA ?    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80        Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Colombie : Une marche vers la paix après une étape historique
Publié dans Le Maghreb le 26 - 09 - 2015

Déchirée par plus d'un demi-siècle de combats, la Colombie entrevoit enfin la paix au lendemain d'un accord crucial entre le gouvernement et la guérilla des Farc, l'un des principaux acteurs du plus ancien conflit armé d'Amérique latine.
La photo de la poignée de main historique entre le président Juan Manuel Santos et Timochenko, le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), faisait jeudi la une des journaux. El Tiempo titrait sur la "date limite pour signer la paix", El Espectador appelant à "bâtir un nouveau pays".
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué ce "progrès significatif vers la conclusion d'un accord de paix final" qui permet de "se rapprocher davantage de la fin du plus long conflit armé de l'hémisphère".
Le Vatican s'est réjoui de la "bonne nouvelle" en réponse à l'appel du pape François qui, dimanche à Cuba, avait estimé que "nous n'avons pas le droit de nous permettre un échec de plus sur ce chemin de paix et de réconciliation" des Colombiens.
M. Santos et Timochenko ont franchi une étape décisive en s'engageant à un accord de paix d'ici à mars 2016, après avoir signé un document sur le sort judiciaire des combattants, point crucial des négociations entamées en novembre 2012. Jeudi à La Havane, les négociateurs ont promis d'"appuyer sur l'accélérateur" pour tenir le délai de six mois.

"Grand pas en avant"
La rencontre inédite du chef de l'Etat et du guérillero, qui vit dans la clandestinité, semblait impensable il y a peu.
M. Santos n'était pas retourné à La Havane depuis l'ouverture des pourparlers avec la rébellion marxiste, sous les auspices de Cuba et de la Norvège. Quant à Rodrigo Londoño, plus connu sous ses noms de guerre de Timoleon Jimenez ou de Timochenko, les multiples poursuites à son encontre, entre autres pour terrorisme et homicide aggravé, ont été suspendues afin de lui permettre d'y aller.
Reflétant les termes du chef de l'Etat qui a salué "un pas énorme" vers la paix, le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), Luis Almagro, a parlé jeudi d'un "grand pas en avant" et le chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE), Federica Mogherini, de "pas en avant décisif".
La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Besouda, s'est félicitée que le document signé prévoie une "juridiction spéciale pour la paix" et mette "fin à l'impunité pour lescrimes les plus graves".
M. Santos, dont l'escale à Cuba avait été annoncée mercredi à l'aube, est parti jeudi pour New York où il interviendra mardi devant l'Assemblée générale de l'ONU sur le thème du "Chemin vers la paix, la sécurité et les droits de l'homme".
Mais si la Colombie entrevoit la fin d'"une longue nuit", selon son président, il lui reste encore des obstacles à franchir. Car, bien qu'acteur majeur du conflit, les Farc, créées en 1964 et qui comptent encore 7.000 combattants, ne sont pas les seules forces non gouvernementales à y être impliquées.

Un conflit aux multiples acteurs
Au fil des décennies, se sont en effet affrontées guérillas d'extrême gauche réclamant une plus juste répartition des terres, paramilitaires d'extrême droite défendant les grands propriétaires et forces armées, sur fond d'intense trafic de cocaïne, dont la Colombie est le premier producteur mondial. En trente ans, c'est la quatrième tentative d'en finir avec cette guerre qui a fait au moins 220.000 morts et provoqué le déplacement de six millions de personnes - tandis que, selon le Centre national de la mémoire historique, quelque 26.000 personnes restent portées disparues -, les trois précédentes ayant échoué. M. Santos, élu en 2010 puis réélu l'an dernier, a entamé en janvier 2014 des "contacts exploratoires" avec la guérilla guévariste de l'Armée nationale de libération (ELN, 2.500 combattants), sans résultats concrets.
En outre, depuis la chute des cartels de la drogue comme celui de Pablo Escobar, les bandes criminelles - ou BaCrim comme les surnomment les Colombiens - ont récupéré des paramilitaires démobilisés au début des années 2000.
"Ce n'est pas encore la paix", souligne Christian Voelkel, de l'International Crisis Group (ICG), ONG spécialisée dans le règlement des conflits. "Il manque le dialogue avec l'ELN. Puis, il y a le problème de ceux que le gouvernement appelle les bandes criminelles, et qui pour d'autres sont clairement des acteurs du conflit puisqu'ils les désignent comme des paramilitaires".


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.