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Pour l'ex-chef du renseignement militaire US : «L'histoire nous punira pour l'invasion de l'Irak»
Publié dans Le Maghreb le 01 - 12 - 2015


L'invasion de l'Irak était une erreur immense qui sera punie sévèrement, a reconnu le lieutenant-général Michael Flynn, qui dirigeait les opérations de renseignement pendant la guerre d'Irak. Si les Etats-Unis n'avaient pas envahi l'Irak, le groupe terroriste Etat islamique n'aurait pas vu le jour, a déclaré l'ancien chef de l'Agence du renseignement militaire américaine (DIA) et lieutenant-général Michael Flynn dans une interview accordée à Der Spiegel. "C'était une erreur immense. Quelque brutal que soit Saddam Hussein, son élimination a été une faute. Idem avec Kadhafi en Libye, qui est aujourd'hui un Etat en déliquescence. La grande leçon historique qu'il faut tirer de tout cela est que l'invasion stratégique de l'Irak a été une décision incroyablement mauvaise. L'histoire ne doit pas être et ne sera pas condescendante à notre égard", a dit le général Flynn. Entre 2004 et 2007, Michael Flynn était en mission en Afghanistan et en Irak en tant que chef du renseignement dans le Commandement des opérations spéciales américaines. Il a notamment dirigé les recherches d'Abou Moussab Al-Zarqaoui, chef d'Al-Qaïda en Irak et fondateur de l'Etat islamique. Selon M.Flynn, les Etats-Unis ont toujours cherché à éliminer le chef, estimant que son successeur aurait moins de succès. Le général avoue que ce n'était pas vrai: à ben Laden et Al-Zarqaoui a succédé Abou Bakr al-Baghdadi, "beaucoup plus intelligent" et "très dangereux", et qui a transformé un conflit régional en une guerre religieuse globale. Michael Flynn crois que les Etats-Unis ont commis une erreur en 2004 en relâchant al-Baghdadi arrêté précédemment. "Nous avons été trop bêtes. A l'époque nous ne comprenions pas à qui nous avions affaire", a-t-il confié. "A présent, une structure (de l'EI) existe dans chaque pays d'Europe, et cela concerne probablement les Etats-Unis, même si nous ne parvenons pas encore à le détecter". Le général reconnaît que les seuls raids aériens ne suffisent pas pour la victoire sur l'EI et qu'une opération au sol est indispensable. Tout comme une coopération constructive avec la Russie. "La Russie a décidé de s'engager militairement en Syrie, ce qui a changé cardinalement la situation. Nous ne pouvons plus dire que la Russie est mauvaise et qu'elle doit partir. Soyons réalistes: elle ne partira pas", a laissé tomber le général. Il a également critiqué le refus des Etats-Unis de coopérer sur la question syrienne. "Le président français Hollande se rend à Washington et demande une assistance militaire. En tant qu'Américain, je le trouve étrange. Ce sont nous qui devions depuis longtemps aller lui proposer notre soutien", a souligné Michael Flynn. Selon lui, cette position a poussé François Hollande à s'entendre avec Moscou.

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