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Les entreprises publiques sous contrôle
Le ministre des Finances annonce de nouvelles mesures pour freiner les crimes économiques
Publié dans Le Maghreb le 18 - 12 - 2006


Invité, samedi soir, du forum de l'ENTV, pour faire le point sur la situation financière du pays, le ministre des Finances , M. Mourad Medelci a annoncé un nouveau record de stock actuel de la dette extérieure de l'Algérie qui est tombé à 4,7 milliards de dollars dont 700 millions de dollars seulement représentent la dette externe de l'Etat alors que celle-ci était de 30 milliards de dollars en 2000. Ces chiffres sur la situation de l'endettement extérieur du pays sont le résultat de la politique adopté par le gouvernement portant remboursement anticipé et successif de la dette extérieure. Une stratégie mise en œuvre depuis le mois de mai dernier. Le ministre des Finances a souligné que cette dette globale de 4,7 milliards de dollars se compose d'un montant de 4 milliards de dollars représentant la dette commerciale détenue sur des entreprises publiques et privées algériennes débitrices, et de 700 millions de dollars correspondant à la dette de l'Etat. En ce qui concerne les réformes bancaires, le premier argentier de pays a souligné que celles-ci vont se traduire durant l'année 2007, par deux événements majeurs: la privatisation du Crédit Populaire d'Algérie (CPA) et l'implantation d'un nombre relativement important de banques étrangères en Algérie. La privatisation du CPA, qui détient près de 15% des parts du marché bancaire national en termes de dépôts et de crédits, et l'entrée en activité de nouvelles banques étrangères ayant déposé leurs demandes d'agréments auprès de la Banque d'Algérie, devront permettre un ''rééquilibre progressif entre les secteurs bancaires public et privé'', a avancé M. Medelci selon lequel les banques privées détiennent actuellement 15% du marché seulement. Toutefois, il a affirmé que les réformes financières vont se poursuivre afin de permettre à l'économie de se financer par d'autres canaux en parallèle de celui des banques. Dans ce cadre, le ministre a cité essentiellement le marché hypothécaire, les sociétés à capital investissement ainsi que la bourse pour laquelle un projet de modernisation est en cours d'élaboration. Interrogé à plusieurs reprises sur les scandales financiers qui ont éclaboussé le secteur bancaire, M. Medelci a tenu à faire remarquer que presque toutes les économies en transition comme celle de l'Algérie subissent inéluctablement ce genre de pratiques délictueuses. Prenant à contre sens les déclarations d'Aboudjerra Soltani, le ministre des Finances a indiqué qu'il n'était pas homme à détenir des dossiers sur la corruption et que son département se charge de combattre ce fléau et que la lutte aller s'intensifier. Il citera dans ce contexte plusieurs mesures qui seront prises par les pouvoirs publics, notamment à travers le renforcement des organes de contrôle à l'image IGF dont le rôle a été relégué au second plan ces dernières années. Il ajoutera que l'action gouvernementale va se centrer sur la formation dans le secteur bancaire et financier pour combattre les nouvelles formes des crimes économiques et financiers. Toutefois, a-t-il ajouté, le gouvernement traite cette situation à travers non seulement l'appareil de justice, mais aussi par la mise en place du dispositif nécessaire pour une réorganisation profonde des institutions bancaires en vue d'éviter, voire de limiter, la délinquance financière. La rigueur de la justice a été démontrée par l'obtention et la mise en œuvre de l'extradition vers l'Algérie des personnes impliquées dans les détournements de fonds de banques, a encore dit le ministre, en faisant allusion à l'exécution effective du mandat d'arrêt international émis par la justice algérienne pour l'extradition du Maroc, de 3 algériens, impliqués dans l'affaire de détournement de 20 milliards de dinars de la Banque nationale d'Algérie (BNA). Revenant sur le projet en cours pour la révision du statut de l'Inspection générale des finances (IGF), le ministre a indiqué que le principal changement va porter essentiellement sur un élargissement des prérogatives de cette structure de contrôle des finances publiques. Il a, ainsi expliqué, que les missions de l'IGF ne vont plus se limiter au contrôle de gestion des dépenses des institutions à caractère administratif uniquement, mais seront étendues systématiquement au contrôle des entreprises économiques publiques. Le statut actuel ne permet à l'IGF d'entreprendre ses contrôles sur des entreprises publiques qu'à la demande du gouvernement. Or, quand il s'agit de contrôle des deniers de l'Etat, ''il ne devrait pas être fait de différence entre l'administration et les entreprises publiques puisque ces deux entités appartiennent à l'Etat'', a-t-il justifié. Interrogé également sur une déclaration du président de la SFI qui a effectué une visite en Algérie , ces dernier jours, dans laquelle il estime que "le système fiscal algérien est des plus complexes", le ministre des Finances a souligné qu'à aucun moment le président de SFI n'a abordé ce sujet, ni dans les discussions qu'il a eu avec lui même, ni dans celles qui 'il a tenu avec le chef de gouvernement , en précisant que le système fiscal algérien n'est pas simple, mais il n'est pas non plus l'un des plus complexes avant d'ajouter que grâce aux réformes entreprises dans ce secteur, le système fiscal algériensera une référence pour les pays voisins dans les années à venir. Par ailleurs, le ministre a indiqué que le coût global des différents programmes d'investissements publics engagés en 2005 et en 2006 (programme complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009, programmes complémentaires pour les Hauts-Plateaux et du Sud et les programmes supplémentaires) est de près de 140 milliards de dollars (l'équivalent de 10.000 milliards de DA). Il indiquera par ailleurs que le rythme des privatisations tend à s'accélérer, même si le rendement de ces opérations est minime en terme de recettes pour le trésor public. Et d'ajouter que l'objectif de cette démarche n'est pas de gagner de l'argent mais c'est la préservation de l'emploi et la redynamisation de l'outil de production.

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