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Sauvez la race Hamra : Elle représente 1% seulement du cheptel global en Algérie
Publié dans Le Maghreb le 18 - 07 - 2016

La race Hamra qui vit essentiellement dans les hautes plaines de l'ouest du pays, telles que El Bayadh, Tlemcen et Naâma, le mouton Hamra s'adapte aux variations extrêmes de températures et est également connu pour son comportement alimentaire sélectif, sachant que la moyenne de son poids est de 71 kg chez le mâle et de 40 kg chez la femelle.
Trois types de variétés sont relevés, selon la répartition géographique : dans la région El-Bayadh-Mechria, la Hamra est de couleur acajou, à El-Aricha-Sebdou de couleur acajou foncé, presque noir (le type le plus performant et le plus recherché par les éleveurs), et à Malakou-Chott Chergui de couleur acajou clair. En outre, la race Hamra se caractérise par une aptitude à la traite avec une production moyenne journalière de 0,6 à 0,9 litre de lait.
Elle représente dans notre pays 1% seulement du cheptel global estimé à 26 millions de têtes, soit 260.000 têtes, selon le directeur général de l'ITELV, Ahmed Boudjenah. Mais sur le plan génétique, sur ces 260.000 têtes, seulement 600 sont totalement de race pure et qui se trouvent exclusivement à l'ITELV en guise de réservoir génétique.
A cet effet, les experts des races ovines ont averti, jeudi à Alger, du risque d'extinction de la race Hamra en Algérie en appelant à l'urgence de dispositifs de valorisation de ses potentialités génétiques et de sa production.
"La race de mouton Hamra est quasiment en voie d'extinction en Algérie. Il en reste un cheptel très réduit à l'ouest du pays, et c'est une situation qui est dommageable à plusieurs titres", a avisé le directeur général de l'Institut national de la recherche agronomique d'Algérie (INRAA), Fouad Chehat.
Cet expert s'exprimait lors d'un atelier sur le projet de préservation de la race ovine Hamra, appelée aussi Béni Guil. 99% des éleveurs se détournent de la Hamra au profit d'Ouled Djellal, du fait que ce dernier est plus rentable économiquement.

Un projet de préservation de Hamra appelée "Béni Guil "
Pour M. Chehat, cette stratégie doit impliquer, en premier lieu, les associations d'éleveurs, car "il n'y a pas de conservation durable sans des agriculteurs et des éleveurs engagés". Néanmoins, cette implication a besoin d'être encouragée par les pouvoirs publics en soutenant les éleveurs spécialisés dans la race Hamra dont le prix est concurrencé par celui des autres races, notamment celle d'Ouled Djellal.
Cet avis est partagé par le vice-président de la Fédération nationale des éleveurs ovins, Brahim Amrani : "C'est l'Etat qui doit mettre la main à la poche pour encourager ces éleveurs à s'engager dans cet élevage et à compenser le manque à gagner, en attendant le temps d'arriver à placer le produit sur le marché local et du Sud". Il a expliqué qu'actuellement, Entre autres, et pour susciter l'intérêt des éleveurs pour cette race, cet institut a formé des spécialistes pour la conception d'un cahier des charges afin de connaître les caractéristiques de sa viande et de la valoriser par rapport à celle des autres races, le but étant d'arriver à mettre en place un label de la viande de la Hamra. Pour sa part, le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf, a rappelé le rôle de l'offre et de la demande pour promouvoir cette race, en signalant que la race Hamra est mieux valorisée au Maroc. "Si elle est menacée de disparition, c'est parce qu'elle manque d'intérêt", a-t-il soutenu, en expliquant que cette race a des potentialités en mesure de fournir des solutions pour la diversification de la production animale en Algérie.
Financé par la FAO, le projet " Béni Guil " consiste en la mise en place d'une stratégie de conservation de la race Hamra par le biais d'échange d'expériences entre l'Institut technique algérien des élevages (ITELV) et l'Association ovine et caprine du Maroc (ANOC), et de la formation d'agronomes et de vétérinaires. De son coté, le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf, a évoqué le rôle de l'offre et de la demande pour promouvoir cette race, en signalant que la race Hamra est mieux valorisée au Maroc. Si la Hamra est menacée de disparition en Algérie c'est parce qu'elle manque d'intérêt, a-t-il soutenu, en expliquant que cette race a des potentialités en mesures de fournir des solutions pour la diversification de la production animale en Algérie. Cette race a été caractérisée et enregistrée au niveau de l'Institut national de la normalisation, après que l'ITELV ait défini un standard propre à cette espèce ovine. Pour susciter l'intérêt des éleveurs pour cette race, cet institut a formé des spécialistes pour la conception d'un cahier des charges afin de connaître les caractéristiques de sa viande et de la valoriser par rapport à celle des autres races, le but étant d'arriver à mettre en place un label de la viande de la Hamra. Néanmoins, la race risque de connaître des problèmes de consanguinité du fait d'un cheptel réduit favorisant des croisements au sein d'une même "famille", ont souligné les experts qui ont estimé que ce problème peut être évité en impliquant les universités et le recours à l'importation du "sang neuf" auprès du Maroc.
Le projet de la préservation de la race ovine Hamra par l'échange d'expériences entre pays est parmi les 8 projets sur les 56 proposés dans le cadre de la stratégie de financement de la mise en oeuvre du plan d'action mondial pour la préservation des ressources zoogénétiques financé et encadré par la FAO.
Outre l'élaboration d'une stratégie nationale et d'un plan d'action pour la préservation et l'amélioration de la race Hamra, le projet vise aussi la sensibilisation des éleveurs pour la préservation de la race et leur initiation aux principes de la sélection chez les ovins, et de connaître la situation de la race dans son berceau.
Il s'agit aussi de maîtriser la technique d'insémination artificielle par endoscopie par les vétérinaires algériens et de l'introduire au niveau du centre de préservation de la race Hamra en Algérie.


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