Denis Sassou Nguesso, président du Congo/Brazzaville, à Kinshasa. Sa présence de l'autre côté du fleuve est un événement en ce moment où le dialogue politique, lancé jeudi 1er septembre à la cité de l'Union africaine, s'enlise. Du fait de l'absence de gros poissons. L'homme d'Oyo tente donc de booster le dialogue en volant au secours d'Edem Kodjo qui attend toujours l'atterrissage à ce forum national d'Etienne Tshisekedi et ses alliés du " Rassemblement ". La sagesse africaine dit que quand la maison d'à côté prend feu, les voisins ne réfléchissent pas deux fois pour voler au secours. La raison est simple. Ils doivent éviter que le feu ne les atteigne à leur tour. De l'autre côté du fleuve Congo, Denis Sassou Nguesso, président du Congo/Brazzaville l'a compris. Hier vendredi, il a effectué un aller-retour à Kinshasa-Brazzaville pour s'enquérir de la situation qui prévaut chez son voisin. A tout seigneur, tout honneur, dit-on. C'est par un face-à-face avec son homologue, Joseph Kabila que Sassou Nguesso a entamé ses consultations à Kinshasa. Selon le communiqué livré à cet effet par le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda Ntunga Mulongo, les deux chefs de l'Etat ont planché sur les relations bilatérales entre leurs deux pays, avant de faire le point de la situation qui prévaut en Afrique centrale. Côté cour. Côté jardin, c'est au Kempinski Fleuve Congo Hôtel que le président Sassou a dévoilé le sens de sa mission à Kinshasa. Ainsi, tour à tour, on l'a vu s'entretenir avec le nonce apostolique en RDC et le chef de la Monusco. Puis est venu le tour d'Etienne Tshisekedi, président du comité des sages du Rassemblement des forces politique et sociales acquises au changement. L'entretien en tête-à-tête a duré près de 30 minutes, confirment des sources concordantes. Immédiatement après, un groupe élargi des leaders du " Rassemblement " a également conféré avec Sassou.