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Sahara occidental : Les allégations d'un retrait marocain de Guerguerat "ne sont qu'une tromperie
Publié dans Le Maghreb le 15 - 03 - 2017

Le ministre sahraoui des affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek a affirmé lundi que le plan de règlement onusien sur le conflit au Sahara Occidental de 1990 et l'accord de cessez-le-feu de 1991 "ne prévoient pas la création de passages ou d'accès" dans la région de Guerguerat, précisant que les allégation d'un retrait marocain de cette région "ne sont qu'une tromperie de l'opinion publique et une dénaturation de la vérité".
"Les allégations d'un retrait marocain de Guerguerat de ne sont que tromperie de l'opinion publique et une dénaturation de la vérité, étant donné que les forces d'invasion sont toujours stationnées là-bas et contrôlent le passage illégal", a indiqué M. Ould Salek, lors d'une conférence de presse animée, au siège de l'ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger. Pour la partie sahraouie, l'ouverture d'un passage dans la région de Guerguerat ne s'appuie à aucun accord conclu entre les deux parties du conflit (Front Polisario et Maroc), sous l'égide de l'ONU et elle est donc illégale et source de tension, a rappelé le ministre, soulignant que le plan de règlement et les dispositions du cessez-le-feu "ne prévoient pas l'ouverture de passages ou d'accès" à Guerguerat. Le ministre sahraoui a précisé que l'occupant marocain exploitait le passage de Guerguerat comme "exécutoire économique très particulier", puisqu'il s'agit d'une porte idéale "pour écouler un taux important de la première production marocaine, à savoir la drogue qui, en 2016, a représenté 23% du PIB marocain". Le texte de la convention militaire N°1 portant clauses du cessez-le-feu entre l'Armée de libération nationale sahraouie et l'Armée marocaine, stipule que les deux parties "doivent conserver leurs positions au jour et à l'heure exactes du cessez-le feu", qui est entré en vigueur le 6 septembre 1991.
Le plan de règlement rendu public le 18 juin 1990 par l'ONU impose aux deux parties du conflit (Front Polisario et Maroc) l'application des clauses du cessez-le-feu, jusqu'à la publication des listes électorales pour le referendum d'autodétermination.
L'isolement d'El Guerguerat, "une fausse route"
Considérer la question du passage d'El Guerguerat en dehors du report de l'organisation d'un référendum d'autodétermination, de l'expulsion de la composante civile de la Minurso, des entraves aux efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU et de la poursuite de la politique de répression, de terreur et de pillage des richesses naturelles sahraouies est "une fausse route" et une politique qui reflète une connivence avec l'occupation que le peuple sahraoui ne saurait accepter sous aucun prétexte", a affirmé le chef de la diplomatie sahraouie. La partie sahraouie qui demeure depuis 26 ans la seule partie coopérante avec l'ONU, "impute à nouveau au gouvernement marocain la responsabilité de la dégradation de la situation en raison du non-respect de l'accord conclu avec les Sahraouis et tient l'ONU pour responsable des retombées de la négligence et de la connivence au sein du Conseil de sécurité". Soulignant l'attachement de la partie sahraouie à la paix et à une solution juste et pacifique, le ministre sahraoui a réitéré la disponibilité de cette dernière à coopérer avec le secrétaire général de l'Onu et son envoyé spécial. La persistance de l'occupant marocain à faire fi du plan de règlement, dont les clauses du cessez-le-feu, est favorisée par "l'incapacité de l'ONU et de la Minurso à imposer le respect de l'accord de 1991 interdisant l'ouverture de tout passage ou accès". Le ministre sahraoui a par ailleurs réitéré l'aspiration de la RASD "à une coopération fructueuse avec tous ses voisins y compris le Maroc sur la base du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale". Il s'agit, a-t-il dit, des principes adoptés par le Maroc sans réserves avant son adhésion à l'Union africaine (UA), en janvier dernier. Dernière colonie d'Afrique, le Sahara occidental est occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France. Il fait l'objet d'un processus de décolonisation sous l'égide des Nations unies et de l'Union africaine, sur la base d'un accord de cessez-le-feu, signé par les deux parties au conflit.
Reprise du procès de 25 Sahraouis accusés du meurtre de membres des forces de l'ordre
Le procès de 25 Sahraouis accusés d'avoir assassiné onze membres des forces de l'ordre marocaines en 2010 a repris hier près de Rabat. L'audience à la Cour d'appel de Salé, ville jumelle de la capitale, a débuté en fin de matinée dans une salle comble. Sous l'oeil des accusés, assis derrière un grand box vitré, l'audience de ce lundi a été marquée par la projection d'une vidéo sur les évènements sanglants de novembre 2010, lors du démantèlement du camp de déplacés de Gdeim Izik, près de la ville de Laâyoune, au Sahara occidental occupé par les Marocains. Cette affaire sensible et très observée à l'internationale, avait été renvoyée en juillet dernier devant une juridiction civile, après un premier jugement par la justice militaire. Avocats, proches des victimes et des accusés, observateurs nationaux et étrangers, journalistes étaient présents en nombre dans la salle du tribunal, dominée par un écran géant sur lequel étaient diffusés les débats. A l'extérieur devant la Cour d'appel, et comme lors des précédentes audiences, des proches des victimes et des militants de la cause sahraouie, séparés de quelques mètres par un cordon de policiers, se sont faits face toute la matinée, lançant slogans et invectives, mais sans incident majeur. Les débats en arabe, traduits en français et en espagnol, ont débuté autour de questions de procédure, avec ensuite la présentation des pièces à convictions: des armes blanches, un ordinateur, des téléphones portables sous cellophane. Les parties civiles ont demandé que la vidéo diffusée soit considérée comme une pièce à charge par le tribunal, ce que la défense a contesté, a rapporté l'agence de presse MAP dans la soirée. La Chambre a par ailleurs décidé d'auditionner une vingtaine de témoins, après vérification de leurs identités, dont des officiers et les rédacteurs des PV de la police judiciaire, selon la MAP. Les résultats d'une expertise médicale des accusés devraient être présentés lors de la prochaine audience, mercredi prochain, a ajouté l'agence. Lors de la dernière audience, le 25 janvier, la Cour avait reconnu sa compétence pour juger les accusés, décidé de soumettre ces derniers à une expertise médicale et rejeté leur demande de mise en liberté provisoire. Les 25 Sahraouis sont accusés de l'assassinat de 11 membres des forces de sécurité marocaines durant des émeutes déclenchées par le démantèlement du camp de Gdeim Izik. Au terme d'un feuilleton judiciaire très médiatique, les 25 Sahraouis avaient été condamnés en 2013 par un tribunal militaire à des peines allant de 20 ans de réclusion à la perpétuité. Le procès avait été jugé "inéquitable" par des ONG internationales, et en juillet dernier la Cour de cassation avait ordonné la tenue d'un nouveau procès, cette fois devant une juridiction civile. Lundi, des avocats de la défense ont une nouvelle fois dénoncé des atteintes "aux droits fondamentaux". Ce nouveau procès "se déroule dans des conditions tout à fait inéquitables, mais nous restons à leurs côtés", ont-ils déclaré. "Nous avons confiance en la justice marocaine pour commémorer la mémoire de nos (...) martyrs", a estimé pour sa part Ahmed Atertour, président de l'Association de coordination des familles et amis des victimes de Gdeim Izik.


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