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Dette américaine : Bientôt la catastrophe ?
Publié dans Le Maghreb le 21 - 08 - 2017

Fin septembre, le Congrès américain devra approuver le projet de loi portant sur l'augmentation du plafond de la dette nationale. Dans le cas contraire, l'économie du pays risque de vivre une véritable catastrophe.
Pour l'instant, les tentatives de compromis n'aboutissent pas. Selon le site d'information Vestifinance.ru. Le ministère américain des Finances estime que le plafond de la dette publique doit être revu à la hausse d'ici le 29 septembre. Le Congrès dispose donc de douze jours de travail pour approuver le projet de loi en question. La direction budgétaire du Congrès américain repousse ce délai à la mi-octobre.
Si les délais étaient dépassés, les conséquences seraient catastrophiques pour le gouvernement fédéral, l'économie américaine et le système financier mondial.
Si le plafond de la dette publique n'était pas augmenté, le gouvernement fédéral ne pourrait plus rembourser la dette qu'il a accumulée. Cela conduirait également à un défaut de paiement sur certaines obligations de dette.
D'après une étude du ministère des Finances américain, un défaut pourrait conduire à l'effondrement des marchés boursiers, à la baisse de la note de crédit des USA, entraîner la hausse des dépenses pour créditer le gouvernement ainsi que la baisse de la confiance en la solvabilité du pays. La plupart des congressistes sont conscients des éventuelles conséquences que provoquerait un refus d'augmenter le plafond de la dette publique. La plus grande question en suspens est celle de savoir si les congressistes se prononceront en faveur d'une extension "nette" de la dette. Cette option est soutenue par l'administration Trump, de nombreux républicains et certains démocrates. Mais elle est désapprouvée par une partie des conservateurs. Cette extension nette correspond soit à une annulation temporaire du plafond de la dette publique pour une certaine période, soit à la hausse de ce plafond jusqu'à un certain niveau.
Quand ils étaient dans l'opposition, les républicains prônaient régulièrement la réduction des dépenses ou la mise en œuvre d'autres réformes permettant de ralentir l'accumulation de la dette.
L'adoption de la loi nécessite 60 voix au Sénat américain. Cela signifie que si tous les républicains la soutenaient, huit voix de démocrates supplémentaires seraient nécessaires à sa validation. Dans ce cas, le projet de loi serait transmis à la chambre haute.

Pourquoi les USA menacent la Chine d'une guerre commerciale
Le président américain Donald Trump a interrompu ses vacances pour signer un décret permettant au représentant au Commerce des Etats-Unis Robert Lighthizer d'ouvrir une enquête sur la Chine. En effet, Washington soupçonne Pékin de vol de propriété intellectuelle.
La Chine estime que les Etats-Unis tentent simplement de faire pression sur elle concernant le dossier nord-coréen. Selon le site de la chaîne RT. si ces accusations étaient confirmées, le président américain pourrait appliquer l'article 301 de la loi de 1974 sur le commerce extérieur qui permet aux Etats-Unis d'instaurer unilatéralement des barrières sur la voie des marchandises exportées pour protéger la production américaine. D'après les responsables de l'administration Trump, ces mesures pourraient porter un préjudice de 600 milliards de dollars à la Chine.
Donald Trump estime que "les sociétés chinoises reproduisent les marchandises, les idées et les technologies américaines, puis revendent leurs produits aux USA à plus bas prix ou arrêtent d'importer".
De son côté, la Commission américaine sur le vol de propriété intellectuelle a calculé que les pertes dues aux contrefaçons, aux logiciels pirates et aux vols de secrets commerciaux étaient comprises entre 225 et 600 milliards de dollars. La Chine est pointée comme le principal transgresseur de la loi sur la propriété intellectuelle qui, d'après la commission, est à l'origine de 87% des produits contrefaits arrivant aux USA.
Cependant, selon certains analystes, le document signé par Trump est une démarche dangereuse qui pourrait entraîner un dysfonctionnement de tout le système du commerce international. D'après les analystes de l'agence de presse Bloomberg, si les USA déclenchaient une guerre commerciale contre la Chine cela toucherait avant tout les grandes compagnies américaines comme Apple, qui assemblent leurs produits en Chine pour les écouler aux USA. Cela affecterait également de nombreuses sociétés agricoles et compagnies de transport: il ne faut pas oublier que la Chine est l'un des principaux acheteurs d'avions et d'équipements de transport américains. Par ailleurs, la Chine fournit près de la moitié du soja consommé aux Etats-Unis.
Pékin a réagi au mémorandum du président américain en déclarant que "toute mesure de protection prise par le gouvernement américain nuira certainement aux relations économiques et commerciales entre les deux pays".
Le ministère chinois du Commerce a noté dans son communiqué que les USA devaient agir prudemment, ne pas détruire les principes du commerce multilatéral et respecter les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Dans le cas contraire, la Chine menace les USA de prendre des contre-mesures.
Les experts pensent qu'il est encore trop tôt pour parler du début d'une guerre commerciale à part entière entre la Chine et les USA. Pavel Zolotarev, directeur adjoint de l'Institut des USA et du Canada affilié à l'Académie des sciences de Russie, note que "compte tenu des échanges colossaux entre les USA et la Chine, il est insensé pour l'Amérique d'entrer en guerre commerciale contre son principal partenaire". "Les USA ont indéniablement besoin d'arguments pour faire pression sur la Chine, c'est absolument certain. Et ce n'est pas la première fois que ce thème est soulevé. Il est même récurrent dans les relations sino-américaines", souligne Iouri Rogoulev, directeur du Fonds des études américaines Franklin Roosevelt à l'Université d'Etat de Moscou. Dans le même temps, la Chine estime que l'ouverture d'une enquête sur ses agissements dans le domaine de la propriété intellectuelle est directement liée à la tentative de faire de Pékin un "bouc émissaire à cause de la tension accrue sur la péninsule coréenne".


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