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Si l'on se permet un instant de quitter les chemins tortueux, trop usités du discours politicien
Publié dans Le Maghreb le 04 - 10 - 2017

"Il n'y a pas d'unité là où il n'y a pas d'abord des différences " (Dixit Amilcar Cabral) : des différences, voire des contradictions et même aiguës. On pourrait sans doute appliquer l'idée à la situation actuelle de l'Algérie, dont l'unité était précisément faite de ces nombreuses différences, contradictions, dissonances mêmes qui font d'ailleurs le propre de l'ensemble de ce qu'on appelle "gauche " dans le monde entier, avec tout ce que ce mot a de vague et de reconnaissable malgré tout. Mais si des différences de lecture de la cohésion nationale, d'analyse, d'interprétation actuelles ont été clairement perceptibles quant il a été question de la place de l'unité nationale dans la réflexion du président Abdelaziz Bouteflika, de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, le tout assemblé dans la nouvelle Constitution amendée, il faut dire aussi que c'est dans cet ensemble même que, dans cette œuvre politique, l'unité nationale s'accomplit à partir des différences, de leur mise en évidence.
C'est la Loi fondamentale du pays qui travaille à partir de réalités, puis de notions apparemment contradictoires, pour parvenir à un consensus national qui reste toujours à refaire et à reconstruire. Lorsque certains ont regardé cette œuvre comme un objet antérieur, figé, ils se sont trompés et même gravement. Telle était la conception du renouveau national pour la paix, la sécurité et le progrès économique et social comme une totalité en
"mouvement" discernant les mutations qu'il opérait dans la vie des citoyens, circulation de la liberté, du savoir, pratiques d'interventions démocratiques et gestion transparente des affaires concernant et touchant le quotidien des populations, assimilation de la citoyenneté et insertion de nouvelles valeurs morales dans l'univers traditionnels des Algériens sont ici rappelées en quelques exemples, les piliers fondamentaux, et de ce fait, des réalisations et des acquis, car tout cela ne s'est pas fait tout seul, forts différents les unes aux autres, et cependant unifiés par leur convergence dans un même moule de renouveau. De renaissance nationale et simultanément d'unification nationale.
C'est l'un des aspects essentiels de l'enrichissement du programme présidentiel en vigueur, sa réflexion sur le rôle de ce facteur d'unité trop souvent sous-estimé, voire négligé au nom d'une conception politique partisane, voire matérialiste-personnelle. N'est-ce pas-là vouloir continuer pratiquement dans un espace différent ce que le renouveau national avait entrepris dans le contexte difficile de l'après-tragédie nationale ? C'est évidemment une opposition qui se situe d'emblée à la base d'un fort vouloir de déstabilisation de la cohésion nationale. A ce propos le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans le discours qu'il a prononcé à l'ouverture de l'année judiciaire (2006-2007) au mois de Septembre 2006, a rappelé que :
"La démocratie n'est nullement synonyme d'anarchie des opinions et de divergences de positions au point de menacer les intérêts de la patrie ou de diviser son unité et ses forces. La démocratie ne signifie pas abattre les frontières séparant les forces légales qui œuvrent dans le cadre d'un régime démocratique imposant le respect de la loi, des forces hors la loi incitant à la violence et menaçant la sécurité et la stabilité de la société. C'est pourquoi, j'avais affirmé et j'affirme, aujourd'hui encore, qu'il est, plus que jamais, du devoir des Algériennes et des Algériens d'œuvrer la main dans la main afin de renforcer notre cohésion nationale et mettre de notre côté les atouts, à une époque difficile et dans un monde sans pitié dans lesquels nous n'avons d'autre alternative, que d'y vivre et y garantir l'avenir de nos enfants.
Les facteurs indispensables à une compréhension mutuelle du cadre dans lequel s'inscrit l'intérêt national suprême sont aujourd'hui, réunis. A cela vient s'ajouter l'effet positif de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ".
Parmi les facteurs fondamentaux qui fondent la cohésion nationale, ceux qui rendent possible l'action nationale, ceux qui se mettent en face de la " globalisation ", le rôle et la place des acteurs stratégiques au développement revêt à l'évidence une importance décisive. Si l'on se permet de quitter un instant les chemins trop tortueux, trop usités du discours politicien, ceux qui ne s'attachent qu'à l'intox, la rumeur et les faux préjugés, et si l'on veut admettre, avec l'étymologie " agir ensemble " que les facteurs fondamentaux de la cohésion nationale, de la cohésion sociale, de la moralisation de la vie politique sont plus que cela, qu'ils recouvrent tous les domaines qui ressortent de l'action de la vie de la collectivité nationale, alors les bouleversements de la conjoncture actuelle : politique, sociologique, économique, sociale, techniques auront un impact direct et profond aussi bien sur les logiques que sur les bases qui " gouvernent " la démarche effective à obtenir des résultats dans la poursuite d'un objectif censé mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre les buts tracés. Cette mobilisation suppose donc la convergence des moyens et des volontés, cet ensemble qui traduit bien en vocabulaire moderne la performance de l'Algérie. Ce vocabulaire semble traduire dans le discours du Premier ministre, Ahmed Ouyahia que ce n'est ni un art ni une science, mais une méthode fondée sur un mécanisme ternaire ", celui de l'action ; finalité, moyens, itinéraire. C'est-à-dire une méthode au service du stratège socio-économique, du stratège socio-politique, dont le talent sera de réduire la part du " hasard " en l'utilisant avec art et rationalité, pour atteindre les objectifs fixés avec des moyens et des hommes adaptés et dans les conditions morales et sociales acceptables ; En somme, il s'agit de trouver et prendre le chemin qui permet d'atteindre les objectifs fixés avec les moyens suffisants pour surmonter les divers obstacles qui se posent au pays. Dans ce cadre, le plan d'action du gouvernement à fixer les buts et met désormais en œuvre le processus pour les atteindre avec les moyens disponibles.
Maintenant, il faudra réunir des forces dans un cadre espace-temps choisi pour maîtriser la situation de crise actuelle et emporter la décision.
Dans ce chemin appuyé désormais de réformes de l'économie nationale, le soutien et la modernisation du secteur des finances occupent une place de choix dans l'action du gouvernement, en vue d'établir une intermédiation financière appropriée et régulière dans un environnement compétitif et performant , et de manière à faciliter une mobilisation efficace des ressources et à assurer leur utilisation rationnelle dans le soutien à l'activité économique, c'est dire que l'intermédiation bancaire doit favoriser la croissance économique .


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