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Prix de l'or noir : Le pétrole au plus haut depuis fin 2014 à New York
Publié dans Le Maghreb le 15 - 04 - 2018

Le pétrole coté à New York a grimpé jeudi à son plus haut niveau en trois ans tandis que celui coté à Londres a légèrement reculé dans un marché toujours très sensible aux risques géopolitiques.
A la faveur d'un regain de vigueur en toute fin de séance sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mai a gagné 25 cents pour finir à 67,07 dollars.
A Londres le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a cédé 4 cents pour terminer à 72,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE). "Comme depuis le début de la semaine, les cours profitent des risques géopolitiques associés à la situation en Syrie, à l'origine notamment d'un aller-retour de menaces entre les Etats-Unis et la Russie, auxquels se sont ajoutés des tirs de missiles sur l'Arabie saoudite" depuis le Yemen voisin, remarque Bart Melek de TD Securitie.
"C'est un peu étonnant car les prix ont beaucoup augmenté malgré la hausse continue de la production américaine et l'augmentation surprise des réserves de brut dans le pays" comme montré mercredi par le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie, souligne le spécialiste.
L'augmentation sans relâche des extractions de brut aux Etats-Unis a aussi été mise en avant dans un rapport publié jeudi par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), selon qui la croissance de la production américaine devrait atteindre 1,5 million de barils par jour de plus en 2018 par rapport à 2017.
Mais le cartel continue dans le même temps à baisser sa production et a aussi révisé à la hausse ses prévisions de croissance de la demande mondiale pour 2018, qui devrait atteindre 97,07 millions de barils par jour (mb/j). De quoi compenser en partie le bond du pétrole américain et réduire les stocks de brut dans le monde.
Autre élément, la Nouvelle-Zélande a indiqué jeudi qu'elle allait renoncer à toute nouvelle exploration pétrolière ou gazière offshore afin de lutter contre le réchauffement climatique, "un mouvement qui pourrait être imité par d'autres au fil du temps", a estimé Mike van Dulken, analyste pour Accendo Markets.

Hausse en Asie
Les cours du pétrole continuaient de grimper, jeudi en Asie, les investisseurs ignorant la hausse des réserves américaines de brut pour se concentrer sur les risques géopolitiques au Proche-Orient.
Vers 04h00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en mai progressait de 32 à 67,14 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en juin, gagnait 32 cents à 72,38 dollars.
L'Agence américaine d'information sur l'énergie a fait état d'une hausse surprise de 3,3 millions de barils des stocks de brut aux Etats-Unis, confirmant les estimations de la Fédération privée American Petroleum Institute (Api).
Ce genre d'annonce est a priori de nature à faire baisser les cours en ce qu'elle signale une baisse de la demande au sein de la première économie mondiale.
Mais elle n'a en fait que très brièvement pesé sur les prix. Les analystes expliquent que les investisseurs se fondent surtout sur le regain d'instabilité au Proche-Orient.
La tension entre Washington et Moscou sur la Syrie est encore montée d'un cran après l'avertissement lancé par Donald Trump d'un tir imminent de missiles en représailles à l'attaque chimique présumée près de Damas.
Les cours du pétrole ont grimpé mercredi à leur plus haut niveau depuis décembre 2014. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a pris 1,02 dollar sur l'Intercontinental Exchange (ICE) pour terminer à 72,06 dollars. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) a gagné 1,31 dollar à 66,82 dollars.
"Les tensions au Proche-Orient suscitent des inquiétudes quant aux approvisionnements", a déclaré Oriano Lizza, de CMC Markets à Singapour.
"L'escalade et les provocations au Proche-Orient poussent les prix vers le haut", a déclaré Stephen Innes, analyste chez Oanda, estimant que le WTI pourrait dépasser les 70 dollars.

Hausse de production aux Etats-Unis
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui continue de limiter sa production de brut, a légèrement revu à la hausse jeudi sa prévision de production de pétrole aux Etats-Unis pour 2018.
Dans son rapport mensuel, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu en hausse de 0,08 million de barils par jour (mb/j) son estimation de la production non-Opep cette année: elle devrait atteindre 59,61 mbj, soit une croissance de 1,71 mbj sur un an.
"Les principaux moteurs de la croissance en 2018 sont les Etats-Unis (1,50 mb/j), le Canada (0,29 mb/j) et le Brésil (0,21 mb/j)", a souligné le cartel.
L'Opep continue pour sa part à baisser sa production. En mars, les 14 pays du cartel ont pompé un total de 31,96 mbj, soit une diminution de 201.000 barils par jour par rapport à février, selon des sources secondaires de l'organisation, citées dans le rapport.
L'Opep et ses partenaires, dont la Russie, limitent leur production depuis début 2017 pour rééquilibrer le marché et à faire remonter les prix.
L'accord est pour l'instant prévu pour durer jusqu'à fin 2018. La prochaine réunion des ministres de l'Opep et de leurs partenaires aura lieu le 22 juin à Vienne.
La croissance de la demande mondiale pour 2018 devrait pour sa part atteindre 1,63 million de barils par jour (mb/j), une prévision relevée par rapport au mois précédent, pour atteindre une demande de 97,07 mb/j.

Hausse surprise des stocks
Les stocks de pétrole brut ont affiché une hausse surprise aux Etats-Unis la semaine dernière selon des chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) alors que la production d'or noir atteint un nouveau record.
Lors de la semaine achevée le 6 avril, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 3,3 millions de barils pour s'établir à 428,6 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg prévoyaient un repli de 1,25 million de barils.
Elles s'inscrivent en baisse de 19,6% par rapport à la même époque l'an dernier et restent dans le bas de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Egalement scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont progressé pour la cinquième semaine de suite, de 1,1 million de barils à 36 millions de barils.
Le prix du pétrole américain est descendu juste après la publication du rapport.
Les réserves d'essence ont de leur côté légèrement augmenté, de 500.000 barils, là où les analystes anticipaient un repli de 1,1 million.
Elles sont en hausse de 1,2% par rapport à leur niveau d'il y a un an et se maintiennent dans la partie haute de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont quant à eux reculé de 1 million de barils, alors que les analystes prévoyaient qu'ils se stabilisent.
Ils sont en repli de 14,5% par rapport à leur niveau à la même époque en 2017 et demeurent dans la partie basse de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
La production de brut, qui enchaîne les records depuis plusieurs semaines, a atteint un nouveau pic historique, les Etats-Unis extrayant en moyenne 10,53 millions de barils par jour (mbj) contre 10,46 millions la semaine précédente.
Les exportations américaines, qui avaient affiché la semaine précédente un record depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées par l'EIA en 1991, se sont fortement réduites, passant de 2,2 mbj à 1,2 mbj.
Les importations ont quant à elles légèrement augmenté, à 8,65 mbj.
La cadence des raffineries a de nouveau augmenté, celles-ci ayant fonctionné à 93,5% de leurs capacités contre 93,0% la semaine précédente.
Les Etats-Unis ont au total consommé en moyenne 20,7 mbj de produits raffinés au cours des quatre dernières semaines, une progression de 5,0% par rapport à la même période de l'an dernier.
La demande d'essence a reculé de 0,6% et celle des autres produits distillés a reculé de 3,6%.


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