La rhétorique anti-algérienne continue de trouver une certaine complicité à partir de l'étranger plus particulièrement au sein de l'Union européenne et autres institutions honorables qui tolèrent de plus en plus que d'aucuns parmi les ennemis de l'Algérie nous placent sous leurs chapiteaux pour faire passer leur message insidieux et s'en prendre sans aucune retenue à l'Algérie, à ses symboles et à ses institutions. La seule morale que connaissent ces voix, ces sirènes afin de promouvoir leur venin sur l'Algérie , consiste de se réserver le " droit " de commettre n'importe quelle dérive, de mentir, de tremper et de calomnier… Ce lyrisme habituel auquel participent détracteurs, ennemis de la stabilité de l'Algérie et un certain lobby impérialo-sioniste n'est plus accepté par l'Algérie et ses gouvernants. Cette virulente campagne qui vient de reprendre à partir de Bruxelles pour donner et répandre une image "désagréable " de l'Algérie et de son pouvoir. Une campagne menée par des " faucons " à la solde et que l'Algérie n'a plus rien à attendre d'eux car ils ont désormais une réputation de " mercenaires " de la voix et de la plume. Inutile de répéter ici tout ce que les Algériens, tous nos lecteurs savent pour qui " travaillent " ces gens-là. On cherche à ternir de façon indéniable l'image de l'Algérie à qui l'héroïque lutte contre le terrorisme qu'elle a menée a valu l'estime de tous, la reconnaissance de la communauté internationale ; ou, plus justement comme si l'on voudrait jeter l'opprobre à la fois sur la stabilité du pays, sur la cohésion nationale, sur les symboles de l'Etat, sur le peuple. Une symbiose associée pour la stabilité du pays, l'entente nationale et le développement socio-économique que d'aucuns veulent stopper. L'utilisation des symboles de l'UE contre l'Algérie n'est-elle pas l'une des phases de la stratégie qui vise à frapper l'Algérie. Mais pour les autorités algériennes, "c'est un détournement inacceptable ". En effet, l'ambassadeur d'Algérie à Bruxelles a dénoncé vendredi le " détournement inacceptable " de symboles de l'Union européenne (UE) et du siège du Parlement européen pour " attenter à l'honneur et à la dignité des institutions algériennes ". Le communiqué de l'ambassade algérienne à Bruxelles dénonce : " A la suite de la publication par une pseudo-journaliste d'origine algérienne d'une vidéo offensante attentant à l'honneur et à la dignité des institutions de la République , l'ambassade a effectué ce jour des démarches officielles pressantes auprès des responsables de différentes instances de l'Union européenne (…) pour dénoncer énergiquement le détournement inacceptable des symboles de l'UE et de l'espace réservé par le Parlement européen aux journalistes professionnels ", a indiqué vendredi l'ambassade d'Algérie à Bruxelles dans un communiqué. La représentation diplomatique de l'Algérie à Bruxelles a regretté que des symboles de l'UE et un siège de l'une de ses institutions aient " servi de cadre à cette misérable mise en scène qui rentre dans le cadre de la ''feuille de route'' de cet agent invétéré de la subversion et de la sédition ". La même indignation et réprobation et sur le même ton, a été renouvelée à l'ambassadeur de l'UE à Alger, John O'Rourk, qui a été convoqué au siège du ministère des Affaires étrangères par le SG du ministère, Noureddine Ayadi, suite à la diffusion à Bruxelles de cette vidéo attentatoire aux symboles de l'Etat algérien. Le haut responsable algérien a, à cette occasion, "relevé avec indignation et réprobation que l'enregistrement par la dénommée Mme Lefèvre née Haddad, ressortissante belge d'origine algérienne, a été réalisé dans des installations officielles du Parlement européen utilisant ainsi et détournant abusivement des symboles de l'Union européenne pour porter gravement atteinte à l'honneur et à la dignité des institutions de la République algérienne ", souligne encore le communiqué du ministère des Affaires étrangères sanctionnant la rencontre avec l'ambassadeur de l'UE à Alger. Le SG du ministère des Affaires étrangères a, en conséquence exprimé le vœu que l'Union européenne se démarque publiquement de cette manœuvre et demandé que des actions soient prises contre les agissements irresponsables de la contrevenante ", note le communiqué en question. Le président de l'APN, M. Saïd Bouhadja emboîtant le pas à la diplomatie algérienne a, lundi, dénoncé " l'utilisation du symbole que représente le Parlement européen en tribune pour déverser des diatribes haineuses contre l'Algérie et ses institutions, estimant qu'il s'agit-là d'une " transgression des règles de la morale et des convenances diplomatiques et politiques ". S'exprimant au terme de la séance de vote du projet de loi relatif à la Justice militaire et du projet de la loi organique relatif aux lois de Finances, le président de l'APN a déclaré : " Nous dénonçons fermement l'utilisation du symbole que représente le Parlement européen en tribune pour déverser des diatribes haineuses contre l'Algérie et ses institutions et considérons que c'est-là un fait très grave qui transgresse les règles de la morale et de convenances diplomatiques et politiques. Cette entorse et les calomnies et falsifications venimeuses qui l'ont accompagnée à l'encontre de notre pays et symbole de nos institutions ne sauront entamer en rien la détermination du peuple algérien qui appréhende les faits avec lucidité et témoigne souverainement, à chaque fois, sa reconnaissance au président de la République pour les réalisations concrétisées et qui se concrétisent toujours sous sa direction éclairée ". M. Bouhadja poursuit en soutenant que : "La démocratie pluraliste et la liberté d'expression sont aujourd'hui une réalité palpable et que la divergence d'opinions est souhaitable et même louable dans le cadre de l'échange pacifique ". Il estime à cet effet que " ce qui est à bannir, ce sont les attitudes négatives qui font dans la discrétion, l'anéantissement et l'accusation pour porter atteinte à l'honneur des institutions, à leur tête la plus prestigieuse institution constitutionnelle du pays ". Il a rappelé, à ce propos, que " le choix démocratique est un principe ancré dans notre pays et que les élections sont la seule voie vers la légitimité ", ajoutant que l'accès au pouvoir intervient aux échéances prévues dans la Constitution et par la souveraineté du peuple, dépositaire du pouvoir qui lui confère par le biais de l'élection ". Malgré la gravité de l'utilisation des espaces et des moyens de l'UE à des fins de propagande et l'instrumentalisation de ses symboles pour attenter aux institutions de l'Etat algérien et la demande des autorités algériennes à l'UE de se démarquer publiquement de la vidéo hostile au président Abdelaziz Bouteflika, l'ambassadeur de l'UE à Alger au lendemain de sa convocation au ministère des Affaires étrangères semble avoir réussi une " acrobatie diplomatique "plutôt ambigüe et confuse et au lieu de sanction concrète contre les agissements irresponsables de la contrevenante, l'ambassadeur John O'Rourk a posté sur son compte Tweeter une réponse peu convaincante et qui d'après la réaction du porte-parole du ministère des Affaires étrangères n'engage que se personne " / " L'ambassadeur de l'UE à Alger a été convoqué au ministère des Affaires étrangères, où il lui a été signifié l'indignation et la réprobation des autorités algériennes suite à l'utilisation des espaces et des moyens de l'UE à) des fins de propagande et l'instrumentalisation de ses symboles pour attenter aux institutions de l'Etat algérien ", a indiqué dans une déclaration à l'APS, Abdelaziz Benali Cherif porte-parole du ministère des Affaires étrangères. " Nous considérons que le Tweet de M. O'Rourk n'engage que sa personne et qu'à démarche officielle l'on est en droit de s'attendre à une réponse officielle conformément aux usages et à la pratique diplomatiques consacrés ", a-t-il affirmé. Il a souligné que " de surcroît, ce Tweet, au demeurant, aux antipodes des attentes de la partie algérienne, ne répond pas à l'objet de sa convocation laquelle a consisté à demander des clarifications au sujet du détournement par Mme Lefèvre des armoiries de l'UE et des moyens mis par celle-ci à la disposition des médias pour s'en prendre à l'Algérie, à ses symboles et à ses institutions, alors que ces moyens sont censés servir exclusivement à la couverture des activités des institutions européennes. Nous demeurons donc dans l'attente d'une réponse aux interrogations soulevées par le SG du ministère des Affaires étrangères lors de la convocation de M. O'Rourk ", a précisé M. Benali chérif. De tout ce qui précède, le ministère des Affaires étrangères ne lâche pas prise sur ce dossier et exige les " clarifications nécessaires " qui, en mesurant le poids des mots, exigeait un " démarquage ", une dénonciation ou une condamnation de la part de l'UE et du Parlement européen car derrière cette vidéo et bien d'autres déclarations anti-algériennes on retrouve des " plumes mercenaires ", " considérations mercantiles ", puissances étrangères "…des qualificatifs insinuant une " malveillance européenne ".Pour l'Etat algérien, pour le peuple algérien, le rapprochement est vite fait, en tout cas, c'est l'unanimité, qui vise " la main des Européens " dans ce nouveau " complot " ourdi contre l'Algérie.