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CPI : Audience le 1er février pour la libération de l'ancien président ivoirien
Publié dans Le Maghreb le 20 - 01 - 2019

La remise en liberté de l'ancien président de Côte d'Ivoire (2000-2010), Laurent Gbagbo, et son ministre de la Jeunesse de l'époque, Charles Blé Goudé, un de ses proches partisans, ne sera effective qu'après l'examen, le 1er février prochain, d'un nouvel appel introduit par le procureur de la cour, a annoncé vendredi cette instance.

"La détention de M. Laurent Gbagbo et de M. Charles Blé Goudé (ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes) sera maintenue en attendant l'examen du présent appel" du procureur sur leur mise en liberté immédiate qui aura lieu le 1er février, ont décidé les juges.
L'acquittement des deux hommes politique a été confirmée, une deuxième fois, mercredi dernier, après le rejet d'un premier appel du procureur de la cour, qui a déposé, après ce verdict, un deuxième recours. Les juges avaient ordonné plus tot sa remise en liberté, ainsi que celle de son bras droit Charles Blé Goudé (ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes), après leur acquittement d'accusations de "crimes contre l'humanité".
Mais, selon la CPI, les deux hommes doivent maintenant "rester sous la garde de la CPI" jusqu'à ce que l'appel du parquet contre leur libération soit entendu. "En attendant la décision de la chambre d'appel sur l'appel du procureur (...) MM. Gbagbo et Blé Goudé resteront sous la garde de la CPI", avait indiqué, pour sa part, un porte-parole de la cour, basée à La Haye. Les juges Cuno Tarfusser (juge président) et Geoffrey Henderson, formant la majorité de la Chambre, ont noté le conflit politique violent ayant eu lieu dans le contexte de l'élection présidentielle de 2010, à Abidjan et dans d'autres parties du pays. Mais, la majorité a considéré que le Procureur n'a pas fourni des preuves suffisantes en vue de démontrer la responsabilité de M. Gbagbo et de M. Blé Goudé pour les incidents faisant l'objet de l'examen de la Chambre.
De plus, la Chambre d'accusation a conclu, à la majorité, que le Procureur n'a pas démontré que des discours publics de M. Gbagbo ou M. Blé Goudé auraient permis d'ordonner, solliciter ou d'encourager les crimes allégués. Par conséquent, la Chambre a décidé que la Défense n'avait pas besoin de soumettre des éléments de preuves supplémentaires.

Poursuites judiciaires engagées après la présidentielle de 2010
Les poursuites judiciaires contre le président Gbagbo et certains membres de son camp a commencé au moment où la Côte d'Ivoire était en passe de réussir son pari de sortie d'une crise politico-militaire éclatée en 2002, suite à une tentative de coup d'Etat manqué ayant fragmenté les forces ivoiriennes et divisé le pays en deux parties. Une zone sud tenue par le gouvernement et une zone nord contrôlée par les ex-rebelles.
Pour une sortie de crise, les parties ivoiriennes avaient signé un accord en 2007 traitant de tous les aspects de la crise, y compris de l'organisation de la présidentielle, plusieurs fois reportée, pour différentes raisons, et dont le premier tour du 31 octobre 2010 a donné, sans surprise, la victoire à Laurent Gbagbo, et à son rival, Alassane Dramane Ouattara.
Au deuxième tour de la présidentielle, étape cruciale, pour la sortie de crise, les résultats provisoires, proclamés un jour après le délai légal par la Commission électorale indépendante (CEI), donnaient Alassane Ouattara vainqueur avec 54,01% de voix contre 45,9% pour Gbagbo, avant leur invalidation par le Conseil constitutionnel, qui s'était saisi du dossier pour annoncer après examen des recours du président sortant, sept jour plus tard, la victoire de Laurent Gbagbo avec 51,45% devant Ouattara (48,55%).
Ce jour-là, la crise se complexifie. Des marches sont organisées par le camp Ouattara, les frontières fermées par l'armée ivoirienne sous les ordres du président Gbagbo, qui exigeait le départ de la mission de l'Onu (Onuci) et de la force francaise Licorne.
Les Africains étaient pour une solution interne à la crise, mais les Occidentaux, à leur tete la France, ont fait valoir la force des armes pour installer Ouattara à la présidence et remettre, à la CPI, le 30 novembre 2011 par l'intermédiaire de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, un dirigeant que ses partisans soutiennent toujours pour ses positions jugées "nationalistes".


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