La conseillère économique indienne et directrice du département des études auprès du Fonds Monétaire International, a affirmé, dans son rapport publié en octobre 2019, à la lumière des études et analyses effectuées sur l'économie mondiale, que pour assurer une croissance économique durable , il est important que les pays entreprennent des réformes structurelles qui permettent de stimuler la productivité, d'améliorer la résilience et de réduire les inégalités. Les réformes dans les pays émergents et les pays en développement sont par ailleurs plus efficaces lorsqu'une bonne gouvernance est déjà en place. Elle a commencé son analyse l'économique par dire que L'économie mondiale connaît un ralentissement synchronisé et nous avons, une fois encore, revu à la baisse les perspectives de croissance pour 2019, à 3 %, soit son rythme le plus lent depuis la crise financière mondiale. La croissance continue d'être affaiblie par l'augmentation des obstacles au commerce et la montée des tensions géopolitiques. Selon nos estimations, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine réduiront cumulativement le niveau du PIB mondial de 0,8 % d'ici à 2020. La croissance est également freinée par des facteurs propres à certains pays émergents et par des forces structurelles, comme la faible croissance de la productivité et le vieillissement de la population dans les pays avancés. Le FMI prévoit dans l'édition d'octobre intitulée " perspectives de l'économie mondiale "une modeste amélioration de la croissance mondiale à 3,4 % en 2020, ce qui constitue une nouvelle révision à la baisse de 0,2 % par rapport à celle d'avril.