Admettre ce changement, cette réalité de l'ancien régime, c'est plus faire preuve de réalisme que dégager des perspectives généreuses. La quête de la vérité à propos du bilan catastrophique d'une vingtaine d'années, de ce qui se passe encore aujourd'hui comme manœuvres est du même ordre que celle concernant l'Algérie nouvelle à réaliser ensemble. La voie de la vérité historique est de même nature que la voie de la démocratie commune visant le changement et l'avènement d'un nouveau corps politique et social. Elle est celle envisagée par la jeunesse dans sa meilleure pertinence à se rendre massivement aux urnes pour valider l'élection présidentielle qui sera la vraie solution à la sortie de crise et ouvrira de nouveaux horizons au peuple d'arpenter de nouvelles marches vers le progrès et la prospérité. Dans ce sillage-accompagnement, le Haut commandement de l'ANP, l'Etat dans sa composante saine, patriote et pérenne, qui est l'émanation et le prolongement du peuple, a entendu le message du mouvement citoyen et est déterminé à aller de l'avant pour une satisfaction méthodique de ses revendications. C'est pourquoi, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah n'a cessé depuis le début de la situation actuelle à exhorter les citoyens, les partis politiques, les patriotes nationalistes, la jeunesse à se mobiliser autour de cet objectif et d'accorder la plus grande importance au succès de l'élection présidentielle qui doit réussir, et ce, en raison des conséquences néfastes d'une prolongation de la situation sur les relations internationales de l'Algérie ainsi que sur l'image que se font les partenaires étrangers sur le pays. C'est dire combien, il est capital pour tous de mettre en relief la transparence et l'impartialité de ce scrutin présidentiel. Aussi, il appartient en ce jour électoral décisif pour tous les électeurs de faire prévaloir l'intérêt suprême de la Nation qui est le dénominateur commun entre toutes les Algériennes, tous les Algériens, sur les intérêts personnels ou partisans et faire prospérer ce processus politique et démocratique. Personne n'est pas sans savoir que l'Algérie vient de passer par une grave crise politique, crise de confiance d'autant plus envenimée par les ennemis de l'intérieur et de l'extérieur et que la seule issue de secours se trouve dans l'aboutissement national du processus électoral avec comme objectif une passation de pouvoir démocratique qui se déroule dans un climat serein, transparent et pacifique, et en accord avec les principes de la démocratie participative, soit une alternance politique acheminée vers le peuple souverain et qui est déjà acclamée par la communauté internationale. Face à cette dynamique nouvelle autour de laquelle les Algériens se mobilisent en adhérant sans équivoque à la sortie de crise, se trouve malheureusement un courant contraire au devoir électoral du citoyen, à la liberté d'expression et à l'éthique de la démocratie, le processus électoral est soumis à un véritable travail de sape délibéré orchestré par des "rameurs" en mal de "devoir" de leurs maîtres et leurs commanditaires. Outre, la question de l'hostilité à la sortie de crise, dont certains en font un leitmotiv assourdissant qui plaît aux ennemis de la Patrie qui n'en demandaient pas mieux pour fluctuer leur show, il y a plus grave à relever, on se livre sans scrupule à la destruction des urnes dans certaines régions du pays et à la recherche de la provocation avec les Forces de l'ordre. Une offensive en règle contre la Loi fondamentale du pays, contre le régime électoral et contre la volonté des citoyens. Tous ces événements regrettables comportent les marques de la justification de l'acte "politique fanatique". Un acte qui est d'abord le fruit amer de la mauvaise interprétation de la démocratie et des objectifs du processus électoral. Un acte qui continue de susciter interrogations et controverses, visant en ce jour même du vote de la teneur toxique à instaurer dans les bureaux de vote, la suspicion, le doute et la démobilisation de l'électorat.