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Un front national politique et social est-il possible ?
Publié dans Le Maghreb le 06 - 01 - 2020

"La situation que traverse le pays nous interpelle, plus que jamais, à parfaire notre gouvernance pour corriger les point faibles de notre pays, réunir les conditions nécessaires à la relance de la croissance économique, au développement de notre pays et à la consolidation de sa place dans le concert des Nations ". Dans cette optique, l'objectif est de lever ces défis : " Nous devons dépasser, le plus vite possible, la situation politique actuelle pour entamer l'examen des questions essentielles pour le pays, à travers l'adoption d'une stratégie globale fondée sur une vision politique claire à même de rétablir la confiance du peuple en son Etat et assurer sa mobilisation afin de garantir sa stabilité et son avenir ". (Dixit A. Tebboune).
-Faire face à la grave crise multidimensionnelle qui a affecté l'Algérie, la société et les institutions pendant deux décennies de suite caractérisées par une crise de gouvernance générée par l'incompétence, le laisser-aller, la corruption, la prédation et la dilapidation des deniers publics ayant été à la source d'un conflit intergénérationnel et une crise de confiance et à l'aube de l'année 2020 qui s'annonce pleine de mutations et de profonds changements, c'est l'opportunité à saisir par les Algériens pour se construire un front national politique et social porteur d'espérance et soucieux de l'intérêt des citoyens afin de passer aux choses sérieuses de redressement du pays. Un pays et un peuple qui ont été humiliés pendant un quart de siècle où spoliation, détournements de deniers et de biens publics, de corruption, népotisme et la liste ne saurait être exhaustive se sont donné rendez-vous. Une situation socio-politique qui a complètement mis sur orbite un "Système voyou " dégradant et conflictuel.
Le moment est donc propice pour que tout le monde opte pour un nouveau comportement, une nouvelle ligne de conduite en faveur de la consolidation de l'unité et de la cohésion nationale, faire face à un certain discours haineux et incitatif quels qu'en soient les sources ou les auteurs, et afin d'exprimer une mobilisation, une vision nationale unifiée contre tout ce qui pourrait nuire à la cohésion de la société algérienne et à la solidarité de ses composantes. Et également pour exprimer une détermination nationale saine pour une architecture solide à l'édification de la nouvelle Algérie sous un même toit recouvrant toute la Nation des "intempéries " et autres " averses " qui peuvent survenir à tout moment.
La classe politique, la société civile, la jeunesse peuvent exploiter ce nouveau contexte favorable en tant que produit de lutte contre une certaine " tellurique " qui a gangréné le corps social, culturel de la société y compris la sphère économique. Donner naissance à ce front national politique et social, c'est tout d'abord sortir des décombres de l'ancien pouvoir, du discours scolastique. Tous et chacun ont l'occasion de compenser la vétusté apparente de leur référentiel craintif par un élan d'enthousiasme exceptionnel, une mobilisation et une imagination fertile d'expression d'aspirations nouvelles et aux besoins communs de notre société.
Cette expression est largement contenue dans le programme politique du chef de l'Etat surtout lorsqu'il est question d'importantes opportunités qui touchent les cordes sensibles des citoyens et suscitent davantage d'espoirs de voir s'accélérer la montée d'une nouvelle ère où pourrait se manifester dans le subconscient national une évolution sûre vers la satisfaction du besoin social, économique et culturel de la société algérienne. Ces besoins ont d'ailleurs été élargis hier par la première réunion du Conseil des ministres sous la présidence du chef de l'Etat pour tenir compte de toute l'aspiration à un Etat de droit, la justice sociale
Dans cette voie de reconstruction nationale, le chef de l'Etat, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a déjà fait part au peuple de sa grande volonté de changement et de métamorphose de la société en se voulant rassembleur, bâtisseur de la nouvelle " Maison Algérie " Comme il a bien étalé sa vision de développement durable, l'amélioration de la résiliation de la société avec comme fondement la démocratie participative sur de nouvelles bases répondant aux exigences des citoyens. Un débat serein et sérieux d'idées doit être plus que jamais un impératif national pour sortir la cité de l'impasse. Un processus de renouveau et de développement qui ne doit en aucun cas être retardé afin de rattraper le temps perdu pendant un quart de siècle.
Et c'est là où résident les enjeux du moment. Le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune dans son programme politique rayonnant de considérations, d'arguments et d'engagements aura prouvé sa forte détermination à accompagner l'évolution de la société algérienne. " L'Algérie en cette période délicate a besoin de classer ses priorités pour éviter des lendemains incertains. Partant, j'avais annoncé que l'Etat serait à l'écoute des aspirations profondes et légitimes de notre peuple au changement radical du mode de gouvernance et à l'avènement d'une nouvelle ère, fondée sur le respect des principes de la démocratie, de l'Etat de droit, de la justice sociale et des droits de l'Homme ".


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