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Plus de mille familles menacées
grave risque des crues d'oueds
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 01 - 2010

Pas une année ne passe sans que l'on ne déplore des crues d'oueds. Cela devient bien plus grave lorsqu'il s'agit de grands oueds tels oued El-Harrach ou oued Mazafran, cela sachant que des centaines de familles, inconscientes du danger, ont érigées leurs toits de fortune sur leurs berges.
Pas une année ne passe sans que l'on ne déplore des crues d'oueds. Cela devient bien plus grave lorsqu'il s'agit de grands oueds tels oued El-Harrach ou oued Mazafran, cela sachant que des centaines de familles, inconscientes du danger, ont érigées leurs toits de fortune sur leurs berges.
Des centaines de familles sont, ainsi que leurs habitations de fortune, exposés au réel danger d'être emportés par les crues saisonnières des oueds, bien plus fréquentes que l'on ne saurait le penser. La sonnette d'alarme a été tirée par les responsables de la wilaya d'Alger de même que par les élus de certaines localités les plus exposées à ce danger. En dépit de toutes les mises en garde, des familles continuent pourtant à occuper les lieux et à ériger des baraques de fortune sur des lits d'oueds ou sur leurs berges.
Ces familles sont-elles réeellement conscientes des risques qu'elles encourent ? Les statistiques prouvent pourtant que les crues d'oueds se sont multipliées ces quelques dernières années. Mais le désir de certaines familles à vouloir résider dans la capitale, quel qu'en soit le prix, a ainsi ouvert les portes à tous les dépassements et peut même être qualifié de véritable suicide. Selon les rapports établis par la wilaya d'Alger, les chiffres révélés sont vraiment effrayants. Les oueds réputés dans la capitale pour leurs crues ravageuses sont sans conteste ceux d'El-Harrach, de Mazafran à Zeralda et enfin celui de Beni Messous. Cela n'empêche que plusieurs localités restent exposées aux éventuelles crues de leurs petits oueds, menaçant ainsi la vie de centaines d'habitants. Pas une année ne passe sans que des maisons ne soient inondées ou emportées par les flots boueux, notamment les habitations précaires. Selon une étude établie par les services de la wilaya d'Alger, consistant à recenser les habitations érigées sur les lits d'oueds, il a été révélé que près de mille familles risquent d'être emportées par les flots de ces oueds. À eux seuls oued El-Harrach et oued Mazafran accueillent sur leurs berges plus de 500 familles.
Les constructions érigées sur ces lieux dangereux sont, dans leur quasi-totalité, des habitations précaires et même illicites. Une réaction urgente et ferme est nécessaire de la part des responsables. Une étude est d'ailleurs menée dans ce sens par le département de Mohamed-Kebir Addou. Ce département a en effet lancé, avec l'aide des éléments de la Protection civile, des simulations de sauvetage des familles en cas de crue. Toutefois, les essais menés par cet organisme de protection, ont démontré leur impuissance face à la crue d'un grand oued. Cela mène, inévitablement, à devoir recourir à d'autres solutions extrêmes, à savoir l'éradication définitive de ces habitations qui mettent en péril la vie de centaines d'âmes.
Y. B.
Des centaines de familles sont, ainsi que leurs habitations de fortune, exposés au réel danger d'être emportés par les crues saisonnières des oueds, bien plus fréquentes que l'on ne saurait le penser. La sonnette d'alarme a été tirée par les responsables de la wilaya d'Alger de même que par les élus de certaines localités les plus exposées à ce danger. En dépit de toutes les mises en garde, des familles continuent pourtant à occuper les lieux et à ériger des baraques de fortune sur des lits d'oueds ou sur leurs berges.
Ces familles sont-elles réeellement conscientes des risques qu'elles encourent ? Les statistiques prouvent pourtant que les crues d'oueds se sont multipliées ces quelques dernières années. Mais le désir de certaines familles à vouloir résider dans la capitale, quel qu'en soit le prix, a ainsi ouvert les portes à tous les dépassements et peut même être qualifié de véritable suicide. Selon les rapports établis par la wilaya d'Alger, les chiffres révélés sont vraiment effrayants. Les oueds réputés dans la capitale pour leurs crues ravageuses sont sans conteste ceux d'El-Harrach, de Mazafran à Zeralda et enfin celui de Beni Messous. Cela n'empêche que plusieurs localités restent exposées aux éventuelles crues de leurs petits oueds, menaçant ainsi la vie de centaines d'habitants. Pas une année ne passe sans que des maisons ne soient inondées ou emportées par les flots boueux, notamment les habitations précaires. Selon une étude établie par les services de la wilaya d'Alger, consistant à recenser les habitations érigées sur les lits d'oueds, il a été révélé que près de mille familles risquent d'être emportées par les flots de ces oueds. À eux seuls oued El-Harrach et oued Mazafran accueillent sur leurs berges plus de 500 familles.
Les constructions érigées sur ces lieux dangereux sont, dans leur quasi-totalité, des habitations précaires et même illicites. Une réaction urgente et ferme est nécessaire de la part des responsables. Une étude est d'ailleurs menée dans ce sens par le département de Mohamed-Kebir Addou. Ce département a en effet lancé, avec l'aide des éléments de la Protection civile, des simulations de sauvetage des familles en cas de crue. Toutefois, les essais menés par cet organisme de protection, ont démontré leur impuissance face à la crue d'un grand oued. Cela mène, inévitablement, à devoir recourir à d'autres solutions extrêmes, à savoir l'éradication définitive de ces habitations qui mettent en péril la vie de centaines d'âmes.
Y. B.


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