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Les hommes de la résistance
Projection en avant-première du documentaire de Said Mehdaoui
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 01 - 2010

La salle Ibn Zeydoun a abrité, jeudi soir, la projection en avant-première du documentaire «Les cinéastes de la liberté» du cinéaste algérien Saïd Mehdaoui. Durant une heure, ce film documentaire nous a fait plonger au cœur de la Révolution algérienne et dans les premiers moments de notre cinéma.
La salle Ibn Zeydoun a abrité, jeudi soir, la projection en avant-première du documentaire «Les cinéastes de la liberté» du cinéaste algérien Saïd Mehdaoui. Durant une heure, ce film documentaire nous a fait plonger au cœur de la Révolution algérienne et dans les premiers moments de notre cinéma.
Le documentaire mêle témoignages, images d'archives et interviews avec d'illustres personnalités de tous les horizons : politiques, universitaires, cinéastes et militants de la cause nationale à l'image d'Ahmed Bejaoui, Mohamed Bensalah, Pierre et Claudine Chaulet, Pierre Clement, Abderrazak Hellal, Amar Laskri, et Réda Malek qui ont tous abondé dans le même sens en disant que la guerre d'indépendance algérienne n'a pas été menée seulement avec les armes mais également avec des hommes et des femmes engagées, caméra à la main, qui sont partis à la chasse d'images au péril de leurs vies, et grâce auxquels la Révolution algérienne a pu être connue dans le monde entier.
Le film qui alterne théorie (les différents entretiens) et pratique cinématographique (images d'archives et d'extraits de films documentaires), a permis aux spectateurs de constater la contribution de la Révolution algérienne dans la création puis l'élaboration de la cinématographie nationale.
Dès le déclenchement de la Révolution, ses dirigeants avaient saisi l'importance de faire connaître la question algérienne hors des frontières. L'image fut donc utilisée pour la véhiculer. A cet effet, à partir de 1955, le FLN chargea Tchanderli Djamel du secteur de l'information.
Avec la constitution du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, une importance accrue fut accordée au secteur de l'information et plus particulièrement celui de l'audiovisuel.
Ainsi, parallèlement à la radio et aux deux journaux El Moudjahid (le Combattant) et Al Mukawama (la Résistance), la Révolution a eu ses cinéastes au sein des moudjahidines au maquis, enregistrant les images des batailles et de la vie des combattants avec des moyens rudimentaires et les portant ensuite au développement pour en faire des images vivantes exprimant la réalité de la Révolution algérienne.
Sur les champs de bataille, des hommes se sont distingués, avec pour seule arme une caméra, tels que Djamel Tchanderli, Mohamed Lakhdar Hamina, le français René Vautier ainsi que le Docteur Chaouli.
Grâce à ceux-là, la première école de formation dans le domaine du cinéma fut initiée dans les montagnes de la Wilaya I, sous la direction de René Vautier, ce qui a permis au service du cinéma rattaché à la lutte de libération d'exprimer, au moyen de l'image et du son, la réalité de la lutte armée en Algérie, à travers une série de films produits entre 1957 et 1962.
Le documentaire de Said Mehdaoui est un support d'archives considérable et un outil pédagogique. Il déblaie également une piste de recherche pour les jeunes étudiants qui manquent de moyens pour faire leurs recherches.
Bien que ce film documentaire soit consistant sur le plan de la thématique, il n'en a pas été de même sur les plans technique et artistique. Plusieurs imperfections sont à relever. Le montage simple, certes, a donné au film une cohérence, mais a négligé de suivre la logique des enchaînements entre les diverses parties du récit qui aurait conféré à l'ensemble son unité visuelle.
K. H.
Le documentaire mêle témoignages, images d'archives et interviews avec d'illustres personnalités de tous les horizons : politiques, universitaires, cinéastes et militants de la cause nationale à l'image d'Ahmed Bejaoui, Mohamed Bensalah, Pierre et Claudine Chaulet, Pierre Clement, Abderrazak Hellal, Amar Laskri, et Réda Malek qui ont tous abondé dans le même sens en disant que la guerre d'indépendance algérienne n'a pas été menée seulement avec les armes mais également avec des hommes et des femmes engagées, caméra à la main, qui sont partis à la chasse d'images au péril de leurs vies, et grâce auxquels la Révolution algérienne a pu être connue dans le monde entier.
Le film qui alterne théorie (les différents entretiens) et pratique cinématographique (images d'archives et d'extraits de films documentaires), a permis aux spectateurs de constater la contribution de la Révolution algérienne dans la création puis l'élaboration de la cinématographie nationale.
Dès le déclenchement de la Révolution, ses dirigeants avaient saisi l'importance de faire connaître la question algérienne hors des frontières. L'image fut donc utilisée pour la véhiculer. A cet effet, à partir de 1955, le FLN chargea Tchanderli Djamel du secteur de l'information.
Avec la constitution du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, une importance accrue fut accordée au secteur de l'information et plus particulièrement celui de l'audiovisuel.
Ainsi, parallèlement à la radio et aux deux journaux El Moudjahid (le Combattant) et Al Mukawama (la Résistance), la Révolution a eu ses cinéastes au sein des moudjahidines au maquis, enregistrant les images des batailles et de la vie des combattants avec des moyens rudimentaires et les portant ensuite au développement pour en faire des images vivantes exprimant la réalité de la Révolution algérienne.
Sur les champs de bataille, des hommes se sont distingués, avec pour seule arme une caméra, tels que Djamel Tchanderli, Mohamed Lakhdar Hamina, le français René Vautier ainsi que le Docteur Chaouli.
Grâce à ceux-là, la première école de formation dans le domaine du cinéma fut initiée dans les montagnes de la Wilaya I, sous la direction de René Vautier, ce qui a permis au service du cinéma rattaché à la lutte de libération d'exprimer, au moyen de l'image et du son, la réalité de la lutte armée en Algérie, à travers une série de films produits entre 1957 et 1962.
Le documentaire de Said Mehdaoui est un support d'archives considérable et un outil pédagogique. Il déblaie également une piste de recherche pour les jeunes étudiants qui manquent de moyens pour faire leurs recherches.
Bien que ce film documentaire soit consistant sur le plan de la thématique, il n'en a pas été de même sur les plans technique et artistique. Plusieurs imperfections sont à relever. Le montage simple, certes, a donné au film une cohérence, mais a négligé de suivre la logique des enchaînements entre les diverses parties du récit qui aurait conféré à l'ensemble son unité visuelle.
K. H.


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