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Un riche patrimoine à l'agonie
Bibliothèque universitaire Larbi Ben-M'hidi
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 02 - 2010

Plus de la moitié des ouvrages manque aujourd'hui à l'appel. Cette bibliothèque, qui dans un passé pas très lointain, était la seule à pouvoir concurrencer la BU se meurt dans une indifférence coupable.
Plus de la moitié des ouvrages manque aujourd'hui à l'appel. Cette bibliothèque, qui dans un passé pas très lointain, était la seule à pouvoir concurrencer la BU se meurt dans une indifférence coupable.
Considérée comme bibliothèque référence concernant plusieurs filières, la bibliothèque universitaire, située à la rue Larbi Ben-M'hidi, se trouve actuellement à l'agonie sans malheureusement que cela ne semble interpeller grand-monde. Proposant par le passé des services de qualité, par la richesse des ouvrages référentiels disponibles dans plusieurs matières, aujourd'hui elle n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était confrontée au laisser-aller et à l'incivisme de certaines parties. Depuis plusieurs générations la bibliothèque en question s'est efforcée de son mieux de répondre à l'attente des milliers d'étudiants. Certes elle est certes toujours ouverte, mais est loin de proposer les services attendus. L'un des employés au sein de cette structure culturelle accepte volontiers, mais avec amertume, de nous parler de la situation qui y pévaut, situation qu'il qualifie d'ailleurs de "désolante". De l'avis de tous, nous dira-t-il, aussi bien professeurs d'universités qu'anciens étudiants, cette bibliothèque était la seule à pouvoir concurrencer la Bibliothèque nationale en matière d'ouvrages. Destinée principalement aux étudiants en sciences politiques et sciences de l'information, cette bibliothèque était d'une richesse incroyable avant de sombrer petit à petit. On pouvait y trouver, dans un passé pas si lointain, pratiquement l'ensemble des nouvelles parutions dans deux langues aussi bien en français qu'en anglais. Elle était également abonnée à plus de trente revues spécialisées dans les études politiques, stratégiques, la communication et l'information. Elle servait aussi de référence aux étudiants en histoire, sociologie, philosophie et bien d'autres filières universitaires. Avec un pareil patrimoine documentaire, on pourait imaginer à ce qu'elle ne désemplisse pas. C'est pourtant loin d'être le cas. Les lieux sont en ce moment pratiquement désertés. Notre interlocuteur nous informe que le nombre des étudiants inscrits actuellement ne dépasserait pas la cinquantaine et pourtant l'inscription est ttalement gratuite. Ce qui a conduit à cette situation, nous precise-t-on, c'est un grave laisser-aller et l'incivisme de plusieurs personnes, qui ont fini par mener à la disparition de centaines de précieux ouvrages. "C'est pratiquement tout le monde qui a une part de responsabilité dans cette gagebie. Certains profs ainsi que plusieurs étudiants, notamment ceux en fin de cycle, n'éprouvent aucun scrupule à emprunter et ne jamais rendre ces ouvrages. Cette façon de faire condamanablea fini par conduire à la disparition de plus de a moitié des précieux ouvrages de cette bibliothèque. Cela s'est fait, toutefois, de façon insidieuse sans que personne ne voir rien venir. Il est grand temps de tenter de redresser la barre si l'on ne tient pas à ce qu'elle rejoigne le contingent des bibliothèques sinistrées", nous dira notre interlocuteur. Notons que ce grave phénomène n'est malheureusement pas nouveau dans notre société, emprunter un livre et ne jamais le rendre fait presque partie des mœurs instaurées par des personnes egoïstes ne pensant nullement à la portée de leur geste. Beaucoup d'autres bibliothèques ont connu le même triste sort, à l'instar de celle de la faculté des sciences politique et de l'information de Ben Aknoun, un fait d'ailleurs déjà dénoncé dans nos colonnes. Y. B.
Considérée comme bibliothèque référence concernant plusieurs filières, la bibliothèque universitaire, située à la rue Larbi Ben-M'hidi, se trouve actuellement à l'agonie sans malheureusement que cela ne semble interpeller grand-monde. Proposant par le passé des services de qualité, par la richesse des ouvrages référentiels disponibles dans plusieurs matières, aujourd'hui elle n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était confrontée au laisser-aller et à l'incivisme de certaines parties. Depuis plusieurs générations la bibliothèque en question s'est efforcée de son mieux de répondre à l'attente des milliers d'étudiants. Certes elle est certes toujours ouverte, mais est loin de proposer les services attendus. L'un des employés au sein de cette structure culturelle accepte volontiers, mais avec amertume, de nous parler de la situation qui y pévaut, situation qu'il qualifie d'ailleurs de "désolante". De l'avis de tous, nous dira-t-il, aussi bien professeurs d'universités qu'anciens étudiants, cette bibliothèque était la seule à pouvoir concurrencer la Bibliothèque nationale en matière d'ouvrages. Destinée principalement aux étudiants en sciences politiques et sciences de l'information, cette bibliothèque était d'une richesse incroyable avant de sombrer petit à petit. On pouvait y trouver, dans un passé pas si lointain, pratiquement l'ensemble des nouvelles parutions dans deux langues aussi bien en français qu'en anglais. Elle était également abonnée à plus de trente revues spécialisées dans les études politiques, stratégiques, la communication et l'information. Elle servait aussi de référence aux étudiants en histoire, sociologie, philosophie et bien d'autres filières universitaires. Avec un pareil patrimoine documentaire, on pourait imaginer à ce qu'elle ne désemplisse pas. C'est pourtant loin d'être le cas. Les lieux sont en ce moment pratiquement désertés. Notre interlocuteur nous informe que le nombre des étudiants inscrits actuellement ne dépasserait pas la cinquantaine et pourtant l'inscription est ttalement gratuite. Ce qui a conduit à cette situation, nous precise-t-on, c'est un grave laisser-aller et l'incivisme de plusieurs personnes, qui ont fini par mener à la disparition de centaines de précieux ouvrages. "C'est pratiquement tout le monde qui a une part de responsabilité dans cette gagebie. Certains profs ainsi que plusieurs étudiants, notamment ceux en fin de cycle, n'éprouvent aucun scrupule à emprunter et ne jamais rendre ces ouvrages. Cette façon de faire condamanablea fini par conduire à la disparition de plus de a moitié des précieux ouvrages de cette bibliothèque. Cela s'est fait, toutefois, de façon insidieuse sans que personne ne voir rien venir. Il est grand temps de tenter de redresser la barre si l'on ne tient pas à ce qu'elle rejoigne le contingent des bibliothèques sinistrées", nous dira notre interlocuteur. Notons que ce grave phénomène n'est malheureusement pas nouveau dans notre société, emprunter un livre et ne jamais le rendre fait presque partie des mœurs instaurées par des personnes egoïstes ne pensant nullement à la portée de leur geste. Beaucoup d'autres bibliothèques ont connu le même triste sort, à l'instar de celle de la faculté des sciences politique et de l'information de Ben Aknoun, un fait d'ailleurs déjà dénoncé dans nos colonnes. Y. B.


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