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Beaucoup reste à faire
BOUMERDES, Cantines scolaires
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 02 - 2010

Le quotidien des écoliers dans la wilaya de Boumerdès devient de plus en plus dur en raison d'une multitude de carences signalées à travers plusieurs localités, notamment celles rurales. En effet, l'absence de cantines scolaires, qui touche plusieurs établissements scolaires, pénalise durement les écoliers, notamment en cette période hivernale.
Le quotidien des écoliers dans la wilaya de Boumerdès devient de plus en plus dur en raison d'une multitude de carences signalées à travers plusieurs localités, notamment celles rurales. En effet, l'absence de cantines scolaires, qui touche plusieurs établissements scolaires, pénalise durement les écoliers, notamment en cette période hivernale.
Les exemples ne manquent pas, au contraire, on sillonnant cette wilaya d'Est en Ouest, nous aurons à constater que le secteur de l'éducation va mal. De ce fait, des centaines d'élèves se sentent des laissés- pour-compte. A qui profite cette situation ? En tout cas, la dégradation des conditions de scolarité n'en bénéficie plus aux élèves. Et le résultat est bien connu : le taux de déperdition scolaire ne fait qu'augmenter. Au village Azaghar, dans la commune d'Afir, le problème se pose avec acuité, notamment lorsqu'on sait qu'une cantine scolaire a été réalisée dans le nouveau CEM de cette contrée mais tarde à ouvrir ces portes. De ce fait, les collégiens issus de differents horizons de la localité souffrent le martyre. «Nous passons des journées le ventre creux et nous trouvons des difficultés à saisir les cours», nous dira un collégien. N'était l'existence d'échoppes à proximité dudit établissement, la situation aurait été désastreuse, car les collégiens se permettent d'acheter de pain, du cachère et du fromage, mais souvent, la plupart des élèves ne peuvent pas se le permettre. Le calvaire des élèves ne s'arrête pas là, car, ils sont confrontés à un autre problème de taille, celui de l'absence de transport scolaire. Ils parcourent quotidiennement des dizaines de kilomètres pour rejoindre les bancs de l'école. A cela s'ajoute l'absence de chauffage dans plusieurs établissements scolaires de la commune. Ceux qui y existent ne répondent plus aux normes et ne sont plus dans la mesure d'offrir du confort aux élèves.
Dans la commune de Chabet El- Ameur, le déficit en matière de cantines scolaires se pose sérieusement. La quasi-totalité des établissements primaires et moyens ne sont pas dotés de cantines. C'est l'exemple du CEM du village Aït Saï, qui était une SAS à l'époque coloniale, reconvertie en CEM en 1986, qui n'est toujours pas doté d'une cantine. Les collégiens ne savent plus à quel saint se vouer. Ils prennent leur mal en patience. Les plus touchés par cette défaillance sont les élèves habitant le village Azzouza. Ces derniers parcourent également plus de 15 kilomètres à pied à cause de l'absence de bus de ramassage scolaire. «Nous avons sollicité à plusieurs reprises l'APC d'affecter des bus pour nos enfants, mais en vain», nous dira un délégué du village. L'APC dispose, selon des informations concordantes, de cinq minibus, ce qui est insuffisant pour satisfaire la demande de tous les villageois, nous dit-on. L'absence de cantine scolaire dans le nouveau CEM du chef-lieu, base 7, a contraint les collégiens à parcourir 1 kilomètre de marche pour prendre leurs déjeuner au CEM Si Rachid.
Dans la commune de Timezrit, sur sept établissements scolaires existants, deux uniquement sont dotés de cantines scolaires. Il s'agit de l'école primaire Aït Chaouch et celle d'Afir Azazna. Mais cela, reste insuffisant pour une localité comme Timezrit connue par son rude climat en hiver. Par contre, la cantine du CEM du chef-lieu tarde toujours à ouvrir ses portes, par conséquence, les collégiens sont punis par une condition qui ne dit toujours pas son nom. Par ailleurs, la construction d'un poulailler à proximité d'un établissement primaire au village Toursal envenime de plus en plus les conditions de scolarisation des écoliers et accentue leur calvaire.
T. O.
Les exemples ne manquent pas, au contraire, on sillonnant cette wilaya d'Est en Ouest, nous aurons à constater que le secteur de l'éducation va mal. De ce fait, des centaines d'élèves se sentent des laissés- pour-compte. A qui profite cette situation ? En tout cas, la dégradation des conditions de scolarité n'en bénéficie plus aux élèves. Et le résultat est bien connu : le taux de déperdition scolaire ne fait qu'augmenter. Au village Azaghar, dans la commune d'Afir, le problème se pose avec acuité, notamment lorsqu'on sait qu'une cantine scolaire a été réalisée dans le nouveau CEM de cette contrée mais tarde à ouvrir ces portes. De ce fait, les collégiens issus de differents horizons de la localité souffrent le martyre. «Nous passons des journées le ventre creux et nous trouvons des difficultés à saisir les cours», nous dira un collégien. N'était l'existence d'échoppes à proximité dudit établissement, la situation aurait été désastreuse, car les collégiens se permettent d'acheter de pain, du cachère et du fromage, mais souvent, la plupart des élèves ne peuvent pas se le permettre. Le calvaire des élèves ne s'arrête pas là, car, ils sont confrontés à un autre problème de taille, celui de l'absence de transport scolaire. Ils parcourent quotidiennement des dizaines de kilomètres pour rejoindre les bancs de l'école. A cela s'ajoute l'absence de chauffage dans plusieurs établissements scolaires de la commune. Ceux qui y existent ne répondent plus aux normes et ne sont plus dans la mesure d'offrir du confort aux élèves.
Dans la commune de Chabet El- Ameur, le déficit en matière de cantines scolaires se pose sérieusement. La quasi-totalité des établissements primaires et moyens ne sont pas dotés de cantines. C'est l'exemple du CEM du village Aït Saï, qui était une SAS à l'époque coloniale, reconvertie en CEM en 1986, qui n'est toujours pas doté d'une cantine. Les collégiens ne savent plus à quel saint se vouer. Ils prennent leur mal en patience. Les plus touchés par cette défaillance sont les élèves habitant le village Azzouza. Ces derniers parcourent également plus de 15 kilomètres à pied à cause de l'absence de bus de ramassage scolaire. «Nous avons sollicité à plusieurs reprises l'APC d'affecter des bus pour nos enfants, mais en vain», nous dira un délégué du village. L'APC dispose, selon des informations concordantes, de cinq minibus, ce qui est insuffisant pour satisfaire la demande de tous les villageois, nous dit-on. L'absence de cantine scolaire dans le nouveau CEM du chef-lieu, base 7, a contraint les collégiens à parcourir 1 kilomètre de marche pour prendre leurs déjeuner au CEM Si Rachid.
Dans la commune de Timezrit, sur sept établissements scolaires existants, deux uniquement sont dotés de cantines scolaires. Il s'agit de l'école primaire Aït Chaouch et celle d'Afir Azazna. Mais cela, reste insuffisant pour une localité comme Timezrit connue par son rude climat en hiver. Par contre, la cantine du CEM du chef-lieu tarde toujours à ouvrir ses portes, par conséquence, les collégiens sont punis par une condition qui ne dit toujours pas son nom. Par ailleurs, la construction d'un poulailler à proximité d'un établissement primaire au village Toursal envenime de plus en plus les conditions de scolarisation des écoliers et accentue leur calvaire.
T. O.


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