Famine et insécurité    Présidente de l'AG de l'ONU : « Le moment est venu de prendre des mesures décisives sur la Palestine »    Journée mondiale des personnes aux besoins spécifiques à Oum El-Bouaghi Distribution de matériels pour handicapés    Nouvelle ligne maritime hebdomadaire Skikda-Valence Accostage d'un premier navire au port de Skikda    Ouverture de la voie aux opérateurs privés pour exporter la pomme de terre vers la Tunisie    Le président d'opérette joue à la guerre avec son armée de majorettes    Jeux Africains de la Jeunesse : Le judo algérien participera avec 16 athlètes    Un Palestine – Tunisie inoubliable !    Coupe d'Allemagne : L'Algérien Maza envoie Leverkusen en quarts    situation de l'économie algérienne et perspectives    Un réseau spécialisé dans le trafic de psychotropes neutralisé à Mazouna    Mouloudji supervise le lancement de la campagne nationale de distribution d'équipements aux personnes aux besoins spécifiques    Célébration de la Journée internationale des personnes aux besoins spécifiques    Youssef Sari n'est plus    La musique andalouse perd un grand maître    Le ''MAK'' perd ses cadres    « Restons vigilants !»    Des progrès «tangibles», défend Lotfi Boudjemaâ    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La mort de Hamama, publié à titre posthume
En hommage à feu Rachid Hamdad
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 02 - 2010

Le roman intitulé La mort de Hamama, de feu Rachid Hamdad paru à titre posthume est un écrit portant sur le destin tragique d'une femme, Hamama, qui s'est donnée la mort en se jetant par la fenêtre du cinquième étage d'un immeuble. L'auteur décrit, en utilisant la fiction, la réalité amère d'une société déchirée par les archaïsmes de tous genres. Hamama, qui met fin à sa vie n'a pas pensé aux conséquences de son geste. L'auteur décrit avec simplicité et force détails la portée de ce suicide tragique.
«D'un pas léger, comme si elle sortait en promenade, Hamama se jeta dans le vide. Au contact du radier d'une construction adjacente, son corps produisit un bruit mat. une traînée du sang, d'un rouge violacé, se forma rapidement sous sa robe à fleurs, une légère robe d'été à courtes manches», écrit-il. L'auteur nous fait plonger dans une histoire aussi déchirante que poignante tirée de la réalité. Puisque c'est à la décennie noire qu'il fait allusion. Le récit débute par l'assassinat du chef de l'Etat, puis déroule les péripéties par lesquelles le pays va s'enliser dans la violence. Dans la préface, Mohamed Kali, journaliste et écrivain, estime que le livre appartient à tous les genres sauf au genre journalistique : «L'œuvre est bien écrite et aurait pu l'être superbement si Rachid avait eu le temps d'achever son œuvre». Il s'interroge alors sur le motif qui a poussé Rachid Hamdad à s'appesantir sur les morts. Au reste, l'un des personnages dit la chose suivante: «Aujourd'hui, la mort du président suggère un nouveau départ (…) les morts parlent à présent plus haut et plus juste. C'est là le signe des grands tournants de l'histoire». Un parallélisme apparaît, deux mondes différents se dessinent, celui de Hamama, histoire d'un individu ordinaire et celui d'un chef de l'Etat, mais aussi mêlé à un destin unique, la mort.
Le parcours de l'auteur était prometteur, mais le sort en a décidé autrement. Avant de rejoindre le quotidien El Watan où il dirigea le bureau régional de Tiaret en 1996, Rachid Hamdad avait travaillé au sein de plusieurs journaux. Après l'assassinat du journaliste Moh Achour Belghezli à Tizi Ouzou, Rachid Hamdad a utilisé le pseudonyme de Achour Bel en hommage à son ami assassiné. Mais Rachid Hamdad disparaîtra, à 39 ans, de façon tragique sous la balle assassine de sa propre arme.
T. O.
Le roman intitulé La mort de Hamama, de feu Rachid Hamdad paru à titre posthume est un écrit portant sur le destin tragique d'une femme, Hamama, qui s'est donnée la mort en se jetant par la fenêtre du cinquième étage d'un immeuble. L'auteur décrit, en utilisant la fiction, la réalité amère d'une société déchirée par les archaïsmes de tous genres. Hamama, qui met fin à sa vie n'a pas pensé aux conséquences de son geste. L'auteur décrit avec simplicité et force détails la portée de ce suicide tragique.
«D'un pas léger, comme si elle sortait en promenade, Hamama se jeta dans le vide. Au contact du radier d'une construction adjacente, son corps produisit un bruit mat. une traînée du sang, d'un rouge violacé, se forma rapidement sous sa robe à fleurs, une légère robe d'été à courtes manches», écrit-il. L'auteur nous fait plonger dans une histoire aussi déchirante que poignante tirée de la réalité. Puisque c'est à la décennie noire qu'il fait allusion. Le récit débute par l'assassinat du chef de l'Etat, puis déroule les péripéties par lesquelles le pays va s'enliser dans la violence. Dans la préface, Mohamed Kali, journaliste et écrivain, estime que le livre appartient à tous les genres sauf au genre journalistique : «L'œuvre est bien écrite et aurait pu l'être superbement si Rachid avait eu le temps d'achever son œuvre». Il s'interroge alors sur le motif qui a poussé Rachid Hamdad à s'appesantir sur les morts. Au reste, l'un des personnages dit la chose suivante: «Aujourd'hui, la mort du président suggère un nouveau départ (…) les morts parlent à présent plus haut et plus juste. C'est là le signe des grands tournants de l'histoire». Un parallélisme apparaît, deux mondes différents se dessinent, celui de Hamama, histoire d'un individu ordinaire et celui d'un chef de l'Etat, mais aussi mêlé à un destin unique, la mort.
Le parcours de l'auteur était prometteur, mais le sort en a décidé autrement. Avant de rejoindre le quotidien El Watan où il dirigea le bureau régional de Tiaret en 1996, Rachid Hamdad avait travaillé au sein de plusieurs journaux. Après l'assassinat du journaliste Moh Achour Belghezli à Tizi Ouzou, Rachid Hamdad a utilisé le pseudonyme de Achour Bel en hommage à son ami assassiné. Mais Rachid Hamdad disparaîtra, à 39 ans, de façon tragique sous la balle assassine de sa propre arme.
T. O.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.