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Genèse d'un conflit aux allures de crise
Grève dans l'éducation
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 03 - 2010

Le monde de l'éducation a inauguré cette année 2010 par un bras de fer aux allures de crise entre le ministère de l'Education et les syndicats autonomes des enseignants représentés par le Cla, le Cnapest, le Snapest, le Snte et l'Unpef. Devant l'obstination des syndicats des enseignants, la tutelle a répondu avec rigueur après avoir vainement tenté d'apaiser la situation. Les enseignants, qui ont déclenché d'interminables mouvements de débrayage afin de faire valoir leurs revendications, comme «seul moyen» de protester, ont tôt fait de durcir leur mouvement de contestation. En outre, les récentes mesures relatives à la revalorisation du Régime indemnitaire décidées par le gouvernement et annoncées en grande pompe par les services du ministère de l'Education, n'ont fait qu'envenimer les rapports, déjà tendus, entre les syndicats et leur tutelle. La cause : la «manière» avec laquelle s'est faite l'annonce des augmentations de salaires des enseignants, tous paliers confondus, assimilée à une sorte de concession de la part du gouvernement et, par ailleurs, qualifiées de «conséquentes», a fortement déplu aux enseignants qui y voient une atteinte à leur dignité. Un peu plus tard, les choses ont commencé à se gâter lorsque la justice, saisie par Benbouzid, déclarait la grève des enseignants illégale et sommait les grévistes de mettre un terme à leur action et reprendre leur travail. Considérant cette décision comme «humiliante», les grévistes, rejetant pareille injonction, se sont, alors, donné le mot pour poursuivre la grève de la «dignité». Pris dans l'engrenage d'une tutelle prête à tout pour juguler la contestation et des syndicats plus que jamais décidés à aller au bout de leur action, les élèves ainsi que leurs parents assistaient impuissants à un spectacle aux conséquences tragiques avec, au bout, le spectre d'une année blanche. Même si le ministre de l'Education criait à qui voulait l'entendre qu'une telle perspective n'était pas d'actualité, l'idée a fait le tour des chaumières. De guerre lasse, les élèves et leurs parents ont fini par lâcher les enseignants dont ils étaient, au départ solidaires, en appelant à sauver ce qu'il y avait à sauver de cette année. Entre temps, la tutelle a mis à exécution, notamment à Oum El Bouaghi, Tissemsilt, Djelfa et Laghouat, ses menaces de radiation qu'elle a brandies à la suite de la décision de justice déclarant la grève des enseignants illégales. Mis devant le fait accompli, notamment à la lumière des revalorisations des salaires, certains syndicats ont décidé de geler la grève à l'instar du Cla et du Snte, tandis que les le Cnapest et l'Unpef se sont, eux, prononcés pour la poursuite du débrayage. C'est ce qui a d'ailleurs précipité le «clash» entre eux et les parents d'élèves qui se sont montré très virulents envers eux. Avec les récentes augmentations de salaires, la tutelle croyait naïvement que le plus dur avait été fait. Mal lui en prit, la concrétisation des deux autres points relatifs à la médecine du travail et les œuvres sociales ainsi que la retraite anticipée après 25 ans de service, inscrits dans la «plateforme» des syndicats, font figure de points d'achoppement des «discussions» tutelle-syndicats. Ces deux points ont surtout conforté les syndicalistes dans leur idée que le ministère de l'Education n'avait pas l'intention de répondre favorablement à ces deux revendications, alors même que la première doléance inhérente à la révision du régime indemnitaire du corps enseignant, a été qualifiée de «floue». Y.D.
Le monde de l'éducation a inauguré cette année 2010 par un bras de fer aux allures de crise entre le ministère de l'Education et les syndicats autonomes des enseignants représentés par le Cla, le Cnapest, le Snapest, le Snte et l'Unpef. Devant l'obstination des syndicats des enseignants, la tutelle a répondu avec rigueur après avoir vainement tenté d'apaiser la situation. Les enseignants, qui ont déclenché d'interminables mouvements de débrayage afin de faire valoir leurs revendications, comme «seul moyen» de protester, ont tôt fait de durcir leur mouvement de contestation. En outre, les récentes mesures relatives à la revalorisation du Régime indemnitaire décidées par le gouvernement et annoncées en grande pompe par les services du ministère de l'Education, n'ont fait qu'envenimer les rapports, déjà tendus, entre les syndicats et leur tutelle. La cause : la «manière» avec laquelle s'est faite l'annonce des augmentations de salaires des enseignants, tous paliers confondus, assimilée à une sorte de concession de la part du gouvernement et, par ailleurs, qualifiées de «conséquentes», a fortement déplu aux enseignants qui y voient une atteinte à leur dignité. Un peu plus tard, les choses ont commencé à se gâter lorsque la justice, saisie par Benbouzid, déclarait la grève des enseignants illégale et sommait les grévistes de mettre un terme à leur action et reprendre leur travail. Considérant cette décision comme «humiliante», les grévistes, rejetant pareille injonction, se sont, alors, donné le mot pour poursuivre la grève de la «dignité». Pris dans l'engrenage d'une tutelle prête à tout pour juguler la contestation et des syndicats plus que jamais décidés à aller au bout de leur action, les élèves ainsi que leurs parents assistaient impuissants à un spectacle aux conséquences tragiques avec, au bout, le spectre d'une année blanche. Même si le ministre de l'Education criait à qui voulait l'entendre qu'une telle perspective n'était pas d'actualité, l'idée a fait le tour des chaumières. De guerre lasse, les élèves et leurs parents ont fini par lâcher les enseignants dont ils étaient, au départ solidaires, en appelant à sauver ce qu'il y avait à sauver de cette année. Entre temps, la tutelle a mis à exécution, notamment à Oum El Bouaghi, Tissemsilt, Djelfa et Laghouat, ses menaces de radiation qu'elle a brandies à la suite de la décision de justice déclarant la grève des enseignants illégales. Mis devant le fait accompli, notamment à la lumière des revalorisations des salaires, certains syndicats ont décidé de geler la grève à l'instar du Cla et du Snte, tandis que les le Cnapest et l'Unpef se sont, eux, prononcés pour la poursuite du débrayage. C'est ce qui a d'ailleurs précipité le «clash» entre eux et les parents d'élèves qui se sont montré très virulents envers eux. Avec les récentes augmentations de salaires, la tutelle croyait naïvement que le plus dur avait été fait. Mal lui en prit, la concrétisation des deux autres points relatifs à la médecine du travail et les œuvres sociales ainsi que la retraite anticipée après 25 ans de service, inscrits dans la «plateforme» des syndicats, font figure de points d'achoppement des «discussions» tutelle-syndicats. Ces deux points ont surtout conforté les syndicalistes dans leur idée que le ministère de l'Education n'avait pas l'intention de répondre favorablement à ces deux revendications, alors même que la première doléance inhérente à la révision du régime indemnitaire du corps enseignant, a été qualifiée de «floue». Y.D.

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