Pour la deuxième année consécutive, le trophée du Festival annuel du film amazigh a été attribué à un réalisateur marocain. Il s'agit de Mohamed Abazi qui a participé avec le film Itto titerit (l'Etoile du matin). Le verdict des membres du jury était quelque peu prévisible attendu que lors de la projection de ce long métrage, le public était littéralement subjugué. Pour la deuxième année consécutive, le trophée du Festival annuel du film amazigh a été attribué à un réalisateur marocain. Il s'agit de Mohamed Abazi qui a participé avec le film Itto titerit (l'Etoile du matin). Le verdict des membres du jury était quelque peu prévisible attendu que lors de la projection de ce long métrage, le public était littéralement subjugué. Les spectateurs ont salué, à l'unanimité, la beauté de l'œuvre et sa puissance d'émotion. Lors de la cérémonie de clôture dans la soirée de samedi dernier, le réalisateur s'est exprimé en tamazight devant un public qui l'a longuement ovationné, preuve qu'il approuvait la décision du jury de lui attribuer cette distinction. Le lauréat a exprimé, devant une salle archicomble, sa joie de se retrouver à Tizi-Ouzou «une ville symbole du combat pour l'amazighité aux yeux de l'ensemble des Marocains», dira-t-il. Il s'est dit aussi «ému» d'avoir été choisi meilleur réalisateur de la dixième édition du Festival du film amazigh de Tizi-Ouzou. Il s'est vu remettre le prix des mains du wali de Tizi- Ouzou. Un prix doté, pour rappel , d'un montant symbolique de 30 millions de centimes. Pour ce qui est de l'Olivier d'or du meilleur court métrage, celui-ci est revenu au réalisateur algérien Omar Belkacemi, auteur du documentaire Dyhia. Ce second prix est doté d'un montant de 150 mille dinars. Quant à l'Olivier d'or du meilleur documentaire, il est revenu à l'Algérien Abderrezak Larbi Chérif ancien animateur à Berbère télévision, pour son film relatif à la vie et l'œuvre du chanteur Kamel Hammadi. Enfin, le prix spécial du jury, d'un montant de 100 mille dinars algériens, a été attribué à l'Algérien Rabia Benmokhtar pour son film sur Tin Hinan. La cérémonie de clôture du festival s'est déroulée dans une ambiance festive à partir de 20 h en présence d'un public nombreux et d'anciens militants de la cause berbère, dont des anciens détenus du Printemps berbère d'avril 1980, à l'image de Mouloud Lounaouci et de Idir Ahmed Zaid. Des chanteurs étaient aussi là à l'instar de Ouzib Mohand Améziane, Akli Yahiatene, Taleb Rabah, Kamel Hammadi, Taleb Tahar et d'autres un peu moins connus. Les invités étrangers ont pu découvrir la danse kabyle et les troupes traditionnelles "Idhebalen" au cours d'un gala organisé dans la soirée. Par ailleurs Assad Si El Hachimi, commissaire du festival a animé hier une conférence de presse, afin de faire une évaluation. Assad a indiqué que pour sa première année à Tizi-Ouzou, le festival a tenu toutes ses promesses. Pour le conférencier, la onzième édition s'annonce d'ores et déjà sous de bons auspices. L'intervenant a indiqué que pour un premier bilan, l'équipe du festival retient de prime abord l'engouement du public : «La population de Tizi-Ouzou a été tout simplement fabuleuse. La mention spéciale est à décerner donc à ce merveilleux public qui a suivi en force, et le plus souvent en famille, toute la manifestation dans ses différents volets. Le commissaire a tenu à saluer certaines personnalités comme Hadjadj, Mouzaoui, Mme Labidi, Moussa Haddad auxquels se sont joints Charles Nemes et Lespert Jalil, entre autres. Les actes du colloque sur Mouloud Feraoun seront publiés a précisé l'orateur, lequel conclura en disant : «Le cinéma roumain a été une bonne opportunité pour les professionnels et les cinéphiles de Tizi-Ouzou». L. B. Les spectateurs ont salué, à l'unanimité, la beauté de l'œuvre et sa puissance d'émotion. Lors de la cérémonie de clôture dans la soirée de samedi dernier, le réalisateur s'est exprimé en tamazight devant un public qui l'a longuement ovationné, preuve qu'il approuvait la décision du jury de lui attribuer cette distinction. Le lauréat a exprimé, devant une salle archicomble, sa joie de se retrouver à Tizi-Ouzou «une ville symbole du combat pour l'amazighité aux yeux de l'ensemble des Marocains», dira-t-il. Il s'est dit aussi «ému» d'avoir été choisi meilleur réalisateur de la dixième édition du Festival du film amazigh de Tizi-Ouzou. Il s'est vu remettre le prix des mains du wali de Tizi- Ouzou. Un prix doté, pour rappel , d'un montant symbolique de 30 millions de centimes. Pour ce qui est de l'Olivier d'or du meilleur court métrage, celui-ci est revenu au réalisateur algérien Omar Belkacemi, auteur du documentaire Dyhia. Ce second prix est doté d'un montant de 150 mille dinars. Quant à l'Olivier d'or du meilleur documentaire, il est revenu à l'Algérien Abderrezak Larbi Chérif ancien animateur à Berbère télévision, pour son film relatif à la vie et l'œuvre du chanteur Kamel Hammadi. Enfin, le prix spécial du jury, d'un montant de 100 mille dinars algériens, a été attribué à l'Algérien Rabia Benmokhtar pour son film sur Tin Hinan. La cérémonie de clôture du festival s'est déroulée dans une ambiance festive à partir de 20 h en présence d'un public nombreux et d'anciens militants de la cause berbère, dont des anciens détenus du Printemps berbère d'avril 1980, à l'image de Mouloud Lounaouci et de Idir Ahmed Zaid. Des chanteurs étaient aussi là à l'instar de Ouzib Mohand Améziane, Akli Yahiatene, Taleb Rabah, Kamel Hammadi, Taleb Tahar et d'autres un peu moins connus. Les invités étrangers ont pu découvrir la danse kabyle et les troupes traditionnelles "Idhebalen" au cours d'un gala organisé dans la soirée. Par ailleurs Assad Si El Hachimi, commissaire du festival a animé hier une conférence de presse, afin de faire une évaluation. Assad a indiqué que pour sa première année à Tizi-Ouzou, le festival a tenu toutes ses promesses. Pour le conférencier, la onzième édition s'annonce d'ores et déjà sous de bons auspices. L'intervenant a indiqué que pour un premier bilan, l'équipe du festival retient de prime abord l'engouement du public : «La population de Tizi-Ouzou a été tout simplement fabuleuse. La mention spéciale est à décerner donc à ce merveilleux public qui a suivi en force, et le plus souvent en famille, toute la manifestation dans ses différents volets. Le commissaire a tenu à saluer certaines personnalités comme Hadjadj, Mouzaoui, Mme Labidi, Moussa Haddad auxquels se sont joints Charles Nemes et Lespert Jalil, entre autres. Les actes du colloque sur Mouloud Feraoun seront publiés a précisé l'orateur, lequel conclura en disant : «Le cinéma roumain a été une bonne opportunité pour les professionnels et les cinéphiles de Tizi-Ouzou». L. B.