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«Chacun peut se soigner par l'hypnose»
HERVE COLIAC, HYPNOTHERAPEUTE FRANÇAIS
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 03 - 2010

Hervé Coliac a animé deux conférences, l'une à l'université et l'autre à la maison de la culture de Tizi Ouzou. Ces rencontres ont drainé un public nombreux curieux de découvrir cette technique qui permet de prendre en charge un certain nombre de problèmes psychologiques et sociaux de quelque ordre que ce soit. Hervé Coliac a un cabinet d'hypnothérapie à Marseille. Dans cet entretien, il parle de son métier et de la thérapie qu'il affectionne depuis plusieurs années.
Hervé Coliac a animé deux conférences, l'une à l'université et l'autre à la maison de la culture de Tizi Ouzou. Ces rencontres ont drainé un public nombreux curieux de découvrir cette technique qui permet de prendre en charge un certain nombre de problèmes psychologiques et sociaux de quelque ordre que ce soit. Hervé Coliac a un cabinet d'hypnothérapie à Marseille. Dans cet entretien, il parle de son métier et de la thérapie qu'il affectionne depuis plusieurs années.
Midi Libre : Pouvez-vous faire un bref état des lieux de l'hypnothérapie actuellement en France ?
Hervé Coliac : L'hypnothérapie en France est en pleine évolution. On avance de plus en plus dans les différents domaines. Le seul souci que nous ayons pour l'instant, c'est qu'elle n'est pas reconnue en France. Elle est tout juste tolérée. Dans quelque temps peut-être, nous aurons un statut et nous serons reconnus et remboursés au niveau de la sécurité sociale.
Selon vous, qu'est ce qui expliquerait que l'hypnothérapie ne soit pas reconnue ?
Je l'ignore complètement. Il y a beaucoup de raisons qui circulent mais, en fait, rien n'est vraiment fondé. Pour l'instant, on parle de lois pour mettre en place justement des codes qui vont permettre de réglementer l'hypnose puisqu'elle ne l'est pas et de faire en sorte qu'il n'y est que certaines personnes qui puissent l'utiliser et pas d'autres.
Pouvez-vous donner une idée globale sur le genre de population qui vient consulter le plus les hypnothérapeutes ?
Tout type de personnes. Ça se pratique de plus en plus et la France a pris une grande avancée en ce qui concerne l'hypnopédagogie. Mais le problème réside dans la pensée des gens. Ces dernières ont toujours peur de l'hypnose. On a toujours peur de perdre le contrôle, on a toujours peur d'être manipulé. C'est ce qui retient souvent les gens. Mais une fois qu'ils ont passé le cap, une fois qu'on sait ce que c'est et une fois rassuré, l'idée passe beaucoup plus facilement.
Une personne qui vous sollicite peut être soulagée au moment des consultations, mais par la suite, le risque de rechute demeure grand…
Il y a toujours des risques de rechute. Si la personne l'a fabriqué une fois, elle peut le répéter plein d'autres fois. C'est pourquoi nous apprenons à la personne à devenir indépendante et à se débrouiller seule. Le patient a une fuite d'eau, je lui apprends à réparer cette fuite et je ne la répare pas. C'est ce détail important qui fait toute la différence. Si la personne a un problème, je vais lui donner les outils pour réparer ce problème et vaincre ce dernier. La fois d'après, si elle a le même problème, je vais lui donner les outils nécessaires afin de pouvoir justement faire la même chose.
Quels sont les obstacles sur lesquels peut buter un hypnothérapeute dans le cadre de l'exercice de son métier ?
La difficulté concrète est que notre profession n'est pas encore complètement reconnue. Sur le plan pratique, il n' y a pas vraiment grand-chose si ce n'est la mentalité des gens qui pensent que ce n'est peut-être pas une bonne chose et qui ont peur. C'est la peur surtout qui va freiner. En même temps, c'est la peur qui va motiver aussi.
Qu'en est-il de ce domaine au niveau des pays du Maghreb dont l'Algérie ?
Je sais qu'il y a une forte demande. Nous étions contactés par beaucoup de médecins et de personnes qui sont intéressés. Je pense que ça va se mettre en place de plus en plus rapidement. Il n'y a pas de raison pour que ça ne marche pas dans les pays maghrébins puisque l'hypnothérapie fonctionne un peu partout. Le seul problème que je peux rencontrer par ici, c'est la langue parce qu'on ne doit pratiquer l'hypnose par rapport au patient que par la langue commune aux deux.
Est-ce que le fait que le patient ait un niveau d'instruction peu élevé pourrait poser problème ?
Le niveau doit être identique. C'est-à-dire, si je dois m'adresser aux kabyles, je suis censé parler kabyle et maîtriser le kabyle. Il faut maîtriser la langue pour pouvoir jouer sur les mots et faire usage des métaphores.
Lors de votre conférence, vous avez évoqué la programmation neurolinguistique. Quel est le rapport et l'apport de cette dernière à l'hypnothérapie ?
C'est un outil qu'on utilise en hypnose. C'est un outil comme tant d'autres qui nous permet d'atteindre notre but.
Il y a environ 350 thérapies psychologique dans le monde. Comment l'hypnose se
situe-t-elle par rapport à elles ?
L'avantage de l'hypnothérapie c'est qu'elle puisse justement s'additionner à toutes ces thérapies. Ce n'est pas une thérapie de plus mais il s'agit d'une thérapie qui va se fusionner avec toutes les autres. L'hypnose est utilisée en psychothérapie, en anesthésie, en chirurgie et dans tous les autres domaines.
L.B
Midi Libre : Pouvez-vous faire un bref état des lieux de l'hypnothérapie actuellement en France ?
Hervé Coliac : L'hypnothérapie en France est en pleine évolution. On avance de plus en plus dans les différents domaines. Le seul souci que nous ayons pour l'instant, c'est qu'elle n'est pas reconnue en France. Elle est tout juste tolérée. Dans quelque temps peut-être, nous aurons un statut et nous serons reconnus et remboursés au niveau de la sécurité sociale.
Selon vous, qu'est ce qui expliquerait que l'hypnothérapie ne soit pas reconnue ?
Je l'ignore complètement. Il y a beaucoup de raisons qui circulent mais, en fait, rien n'est vraiment fondé. Pour l'instant, on parle de lois pour mettre en place justement des codes qui vont permettre de réglementer l'hypnose puisqu'elle ne l'est pas et de faire en sorte qu'il n'y est que certaines personnes qui puissent l'utiliser et pas d'autres.
Pouvez-vous donner une idée globale sur le genre de population qui vient consulter le plus les hypnothérapeutes ?
Tout type de personnes. Ça se pratique de plus en plus et la France a pris une grande avancée en ce qui concerne l'hypnopédagogie. Mais le problème réside dans la pensée des gens. Ces dernières ont toujours peur de l'hypnose. On a toujours peur de perdre le contrôle, on a toujours peur d'être manipulé. C'est ce qui retient souvent les gens. Mais une fois qu'ils ont passé le cap, une fois qu'on sait ce que c'est et une fois rassuré, l'idée passe beaucoup plus facilement.
Une personne qui vous sollicite peut être soulagée au moment des consultations, mais par la suite, le risque de rechute demeure grand…
Il y a toujours des risques de rechute. Si la personne l'a fabriqué une fois, elle peut le répéter plein d'autres fois. C'est pourquoi nous apprenons à la personne à devenir indépendante et à se débrouiller seule. Le patient a une fuite d'eau, je lui apprends à réparer cette fuite et je ne la répare pas. C'est ce détail important qui fait toute la différence. Si la personne a un problème, je vais lui donner les outils pour réparer ce problème et vaincre ce dernier. La fois d'après, si elle a le même problème, je vais lui donner les outils nécessaires afin de pouvoir justement faire la même chose.
Quels sont les obstacles sur lesquels peut buter un hypnothérapeute dans le cadre de l'exercice de son métier ?
La difficulté concrète est que notre profession n'est pas encore complètement reconnue. Sur le plan pratique, il n' y a pas vraiment grand-chose si ce n'est la mentalité des gens qui pensent que ce n'est peut-être pas une bonne chose et qui ont peur. C'est la peur surtout qui va freiner. En même temps, c'est la peur qui va motiver aussi.
Qu'en est-il de ce domaine au niveau des pays du Maghreb dont l'Algérie ?
Je sais qu'il y a une forte demande. Nous étions contactés par beaucoup de médecins et de personnes qui sont intéressés. Je pense que ça va se mettre en place de plus en plus rapidement. Il n'y a pas de raison pour que ça ne marche pas dans les pays maghrébins puisque l'hypnothérapie fonctionne un peu partout. Le seul problème que je peux rencontrer par ici, c'est la langue parce qu'on ne doit pratiquer l'hypnose par rapport au patient que par la langue commune aux deux.
Est-ce que le fait que le patient ait un niveau d'instruction peu élevé pourrait poser problème ?
Le niveau doit être identique. C'est-à-dire, si je dois m'adresser aux kabyles, je suis censé parler kabyle et maîtriser le kabyle. Il faut maîtriser la langue pour pouvoir jouer sur les mots et faire usage des métaphores.
Lors de votre conférence, vous avez évoqué la programmation neurolinguistique. Quel est le rapport et l'apport de cette dernière à l'hypnothérapie ?
C'est un outil qu'on utilise en hypnose. C'est un outil comme tant d'autres qui nous permet d'atteindre notre but.
Il y a environ 350 thérapies psychologique dans le monde. Comment l'hypnose se
situe-t-elle par rapport à elles ?
L'avantage de l'hypnothérapie c'est qu'elle puisse justement s'additionner à toutes ces thérapies. Ce n'est pas une thérapie de plus mais il s'agit d'une thérapie qui va se fusionner avec toutes les autres. L'hypnose est utilisée en psychothérapie, en anesthésie, en chirurgie et dans tous les autres domaines.
L.B


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