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Deux nouveaux accélérateurs nucléaires
Constantine, Centre anti cancer
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 03 - 2010

Le centre anti-cancer (CAC) de Constantine sera, incessamment, doté de deux accélérateurs nucléaires pour le traitement de radiothérapie, a déclaré le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, lors de sa visite à Constantine, jeudi dernier.
Le centre anti-cancer (CAC) de Constantine sera, incessamment, doté de deux accélérateurs nucléaires pour le traitement de radiothérapie, a déclaré le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, lors de sa visite à Constantine, jeudi dernier.
Un acquis d'une très haute importance pour cette structure médicale à vocation régionale. Le CAC, opérationnel depuis 1989, fait face à d'énormes difficultés en matière de prise en charge, d'équipement et de personnel. Ayant une capacité initiale de traitement de 300 malades, il s'occupe en réalité de 3 mille par mois, venus de l'Est et du Sud-est du pays, sans disposer pour autant des moyens humains et matériels nécessaires suffisants pour gérer ce «surplus». Selon une source médicale, le personnel soignant au niveau du CAC est pour le moins très réduit. Il se compose de 15 patriciens, d'une vingtaine de résidents et une dizaine de paramédicaux. Le problème du manque de médecins oncologues a été soulevé lors du Congrès international de cancérologie, dont les travaux se sont clôturés, samedi dernier, après trois jours de débats et d'échanges d'expériences, notamment européenne et américaine, en matière de traitement du «sarcomes de l'adolescent et de l'adulte». Selon d'éminents spécialistes, l'Algérie connaît un déficit en matière de médecins oncologues. Les effectifs actuels sont composés de «275 oncologues, dont une centaine activant sur le terrain et 175 en situation de résidanat».
En référence aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé, il faudrait un service d'oncologie pour 100 mille habitants et un service de radiothérapie pour 50 mille habitants. C'est dire qu'on est bien loin du compte. Les statistiques fournies par le ministère de tutelle font état de la déclaration, chaque année, de 35 mille nouveaux cas de cancer. Toutes les franges de la population en sont touchées. Celle des enfants recense un taux de 75%, celles des femmes et hommes sont respectivement, de 60% et 40%. Des chiffres alarmants que les programmes de santé nationaux tentent de réduire à travers une série de traitements et de dispositifs médicaux. Dans cette lignée, 15 centres anti-cancer sont inscrits dans le plan de santé national, dont 7 ont déjà été réceptionnés. Le département de Saïd Barkat ambitionne, à l'horizon 2014-2015, de ramener ces structures d'accueil et de soins à 48 unités réparties sur tout le territoire national. Aussi, il y aurait un service de radiothérapie dans chaque wilaya. Le même département investira davantage dans le volet prévention dans un objectif de diminuer de moitié les infections cancéreuses.
N. D.
Un acquis d'une très haute importance pour cette structure médicale à vocation régionale. Le CAC, opérationnel depuis 1989, fait face à d'énormes difficultés en matière de prise en charge, d'équipement et de personnel. Ayant une capacité initiale de traitement de 300 malades, il s'occupe en réalité de 3 mille par mois, venus de l'Est et du Sud-est du pays, sans disposer pour autant des moyens humains et matériels nécessaires suffisants pour gérer ce «surplus». Selon une source médicale, le personnel soignant au niveau du CAC est pour le moins très réduit. Il se compose de 15 patriciens, d'une vingtaine de résidents et une dizaine de paramédicaux. Le problème du manque de médecins oncologues a été soulevé lors du Congrès international de cancérologie, dont les travaux se sont clôturés, samedi dernier, après trois jours de débats et d'échanges d'expériences, notamment européenne et américaine, en matière de traitement du «sarcomes de l'adolescent et de l'adulte». Selon d'éminents spécialistes, l'Algérie connaît un déficit en matière de médecins oncologues. Les effectifs actuels sont composés de «275 oncologues, dont une centaine activant sur le terrain et 175 en situation de résidanat».
En référence aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé, il faudrait un service d'oncologie pour 100 mille habitants et un service de radiothérapie pour 50 mille habitants. C'est dire qu'on est bien loin du compte. Les statistiques fournies par le ministère de tutelle font état de la déclaration, chaque année, de 35 mille nouveaux cas de cancer. Toutes les franges de la population en sont touchées. Celle des enfants recense un taux de 75%, celles des femmes et hommes sont respectivement, de 60% et 40%. Des chiffres alarmants que les programmes de santé nationaux tentent de réduire à travers une série de traitements et de dispositifs médicaux. Dans cette lignée, 15 centres anti-cancer sont inscrits dans le plan de santé national, dont 7 ont déjà été réceptionnés. Le département de Saïd Barkat ambitionne, à l'horizon 2014-2015, de ramener ces structures d'accueil et de soins à 48 unités réparties sur tout le territoire national. Aussi, il y aurait un service de radiothérapie dans chaque wilaya. Le même département investira davantage dans le volet prévention dans un objectif de diminuer de moitié les infections cancéreuses.
N. D.


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