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35 familles sans titres de propriété depuis 1997
Coopérative Icosium à Garidi, Kouba
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 04 - 2010

La régularisation des constructions "anarchiques" se révèle bien plus complexe que prévu. Des îlots d'habitations jugés "illégaux" par les pouvoirs publics ne le sont toutefois pas aux yeux de leurs occupants, car en possession d'attribution "légale" de terrains.
La régularisation des constructions "anarchiques" se révèle bien plus complexe que prévu. Des îlots d'habitations jugés "illégaux" par les pouvoirs publics ne le sont toutefois pas aux yeux de leurs occupants, car en possession d'attribution "légale" de terrains.
L'anarchie connue par les APC, au cours de la décennie noire, a engendré des situations pour le moins kafkaéennes. En matière de foncier Alger a beaucoup pâti, en effet le moindre terrain inoccupé avait été morcelé et attribué à tout va. Aujourd'hui et avec le retour de la sécurité et surtout d'une gestion censée la mise à nu de ces situations pénalisent beaucoup de familles qui se voient contester leurs droits sur des terrains sur lesquels ils ont érigé leurs toits au prix de lourds sacrifices et surtout en toute bonne foi. C'est le cas de la coopérative foncière «Icosium» à Garidi, Kouba où trente-cinq familles luttent aujourd'hui pour avoir le droit de garder leurs maisons construites en 1997. Cet îlot d'habitations, situé entre deux écoles primaires et la cité Jolivue, n'a pourtant pas d'existence légale aux yeux de l'administration. Ces habitations ont été en effet construites sans permis de construire ni actes de propriété du terrain. Pourtant, il ne s'agit nullement de constructions anarchiques, puisque ces terrains leur ont en bonne et due forme par les autorités communales de l'époque. Ils espéraient pouvoir régulariser leur situation et obtenir les documents justifiant leur propriété, mais voilà qu'en 2002 le wali délégué déclare l'attribution de ce terrain "illégale". Depuis cette période ces familles appréhendent le sort qui les attend, d'ailleurs il leur est même contesté le droit de réparrer quoi que ce soit sur les façades exterieures ayant pourtant subi les outrages du temps. Ces familles aujourd'hui sont totalement désorientées et affirment ne pas comprendre la décision du wali délégué d'Hussein Dey lequel a décrété "illégale toute construction ou extension au sein de cette coopérative". "Ces lots de terrain nous ont été attribués par l'APC de Kouba et ils ont été enregistrés par l'Agence foncière d'Hussein Dey en 1998. Nous possèdons les papiers administratifs justifiant notre existence dans cette coopérative foncière", nous affirment ces familles. Mais en dépit de leurs incessants appels, le statut de cette coopérative demeure indéfinissable et la situation de ses occupants reste indécise. "Rien ne justifie ce refus de nous octroyer nos titres de propriété ou au moins nous permettre de rénover nos toits". Le wali délégué, apprend-on, justifie sa position par le fait que ce terrain est propriété de l'Etat et devrait être exploité pour des projets d'intérêt général, dont l'extension de l'établissement primaire à proximité de cette agglomération. Les résidants de cet îlot, eux bien entendu, ne l'entendent pas de cette oreille et affirment qu'ils ne "sont pas tenus de payer pour les erreurs de l'administration". La coopérative Icosium n'est malheureusement pas un cas isolé puisque beaucoup d'autres familles se débattent dans la même situation.
C. K.
L'anarchie connue par les APC, au cours de la décennie noire, a engendré des situations pour le moins kafkaéennes. En matière de foncier Alger a beaucoup pâti, en effet le moindre terrain inoccupé avait été morcelé et attribué à tout va. Aujourd'hui et avec le retour de la sécurité et surtout d'une gestion censée la mise à nu de ces situations pénalisent beaucoup de familles qui se voient contester leurs droits sur des terrains sur lesquels ils ont érigé leurs toits au prix de lourds sacrifices et surtout en toute bonne foi. C'est le cas de la coopérative foncière «Icosium» à Garidi, Kouba où trente-cinq familles luttent aujourd'hui pour avoir le droit de garder leurs maisons construites en 1997. Cet îlot d'habitations, situé entre deux écoles primaires et la cité Jolivue, n'a pourtant pas d'existence légale aux yeux de l'administration. Ces habitations ont été en effet construites sans permis de construire ni actes de propriété du terrain. Pourtant, il ne s'agit nullement de constructions anarchiques, puisque ces terrains leur ont en bonne et due forme par les autorités communales de l'époque. Ils espéraient pouvoir régulariser leur situation et obtenir les documents justifiant leur propriété, mais voilà qu'en 2002 le wali délégué déclare l'attribution de ce terrain "illégale". Depuis cette période ces familles appréhendent le sort qui les attend, d'ailleurs il leur est même contesté le droit de réparrer quoi que ce soit sur les façades exterieures ayant pourtant subi les outrages du temps. Ces familles aujourd'hui sont totalement désorientées et affirment ne pas comprendre la décision du wali délégué d'Hussein Dey lequel a décrété "illégale toute construction ou extension au sein de cette coopérative". "Ces lots de terrain nous ont été attribués par l'APC de Kouba et ils ont été enregistrés par l'Agence foncière d'Hussein Dey en 1998. Nous possèdons les papiers administratifs justifiant notre existence dans cette coopérative foncière", nous affirment ces familles. Mais en dépit de leurs incessants appels, le statut de cette coopérative demeure indéfinissable et la situation de ses occupants reste indécise. "Rien ne justifie ce refus de nous octroyer nos titres de propriété ou au moins nous permettre de rénover nos toits". Le wali délégué, apprend-on, justifie sa position par le fait que ce terrain est propriété de l'Etat et devrait être exploité pour des projets d'intérêt général, dont l'extension de l'établissement primaire à proximité de cette agglomération. Les résidants de cet îlot, eux bien entendu, ne l'entendent pas de cette oreille et affirment qu'ils ne "sont pas tenus de payer pour les erreurs de l'administration". La coopérative Icosium n'est malheureusement pas un cas isolé puisque beaucoup d'autres familles se débattent dans la même situation.
C. K.


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