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«Nnan Imezwura» ce qu'ont dit les anciens
Tahar Hamadache
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 05 - 2010

La richesse du patrimoine artistique et littéraire amazigh a toujours été une source d'inspiration, surtout pour les jeunes générations nées après l'indépendance de notre pays qui y ont trouvé un terrain plus au moins propice pour traiter des thèmes et des sujets qu'on a cru perdus à jamais. Tahar Hamadache, ce jeune auteur, originaire de la région de Béjaia, n'est qu'un exemple parmi tant d'autres qui se sont fixés pour objectif de rassembler des maximes, des anecdotes et des proverbes berbères du terroir, pour les conserver à jamais. Il a fallu beaucoup d'hésitation pour que Tahar décide enfin de passer à l'action et éditer ce premier recueil ‘‘Nnan Imezwura'' (Nos ancêtres ont dit), où l'auteur a essayé de sélectionner un certains nombres de proverbes kabyles qui sont encore d'usage aujourd'hui dans toutes les régions berbérophones. Le nombre de proverbes recensés dans ce livre et la finesse littéraire avec laquelle ils sont dits donne au lecteur une idée sur la maîtrise de la parole par nos prédécesseurs et la façon avec laquelle ils pèsent le mot avant de le graver dans la mémoire collective.
«Nann Imezwura», c'est aussi cette manière de ciseler l'awal (le mot) et de lui redonner toute sa quintessence dans une terminologie choisie où chaque verbe utilisé donne l'impression de dépoussiérer une légende. Les éditions Talantikit de Bejaia qui étaient les premières à publier ce premier recueil de proverbes, entièrement écrit en tamazight, étaient très étonnées de voir l'engouement affiché par le lecteur, alors qu'au départ, elles étaient un peu réticentes à l'imprimer nous confit l'auteur.
Né en 1968 à Akbou, Tahar Hamadache était d'abord adjoint d'éducation et militant du mouvement associatif dans lequel il initia plusieurs travaux inédits dans le domaine de la langue et de la culture amazighes.
Pour des raisons professionnelles, il devait partir à l'étranger pour exercer en tant que collaborateur dans des périodiques et revues outre méditerranées. Il travaillera notamment dans ‘Miroir Magique'' et l'hebdomadaire‘‘Kabyle de Paris'' où ses articles sur les us et traditions kabyles étaient fort appréciés.
La revue ABC Amazigh lui publia plusieurs études sur les sagesses du terroir et lui consacra toute une étude sur la classification des noms et des verbes en tamazight. Plus tard, cette étude servira, juste après la proclamation de la langue tamazight comme langue nationale, de support pédagogique dans les différents cycles de l'enseignement. K.Z.
La richesse du patrimoine artistique et littéraire amazigh a toujours été une source d'inspiration, surtout pour les jeunes générations nées après l'indépendance de notre pays qui y ont trouvé un terrain plus au moins propice pour traiter des thèmes et des sujets qu'on a cru perdus à jamais. Tahar Hamadache, ce jeune auteur, originaire de la région de Béjaia, n'est qu'un exemple parmi tant d'autres qui se sont fixés pour objectif de rassembler des maximes, des anecdotes et des proverbes berbères du terroir, pour les conserver à jamais. Il a fallu beaucoup d'hésitation pour que Tahar décide enfin de passer à l'action et éditer ce premier recueil ‘‘Nnan Imezwura'' (Nos ancêtres ont dit), où l'auteur a essayé de sélectionner un certains nombres de proverbes kabyles qui sont encore d'usage aujourd'hui dans toutes les régions berbérophones. Le nombre de proverbes recensés dans ce livre et la finesse littéraire avec laquelle ils sont dits donne au lecteur une idée sur la maîtrise de la parole par nos prédécesseurs et la façon avec laquelle ils pèsent le mot avant de le graver dans la mémoire collective.
«Nann Imezwura», c'est aussi cette manière de ciseler l'awal (le mot) et de lui redonner toute sa quintessence dans une terminologie choisie où chaque verbe utilisé donne l'impression de dépoussiérer une légende. Les éditions Talantikit de Bejaia qui étaient les premières à publier ce premier recueil de proverbes, entièrement écrit en tamazight, étaient très étonnées de voir l'engouement affiché par le lecteur, alors qu'au départ, elles étaient un peu réticentes à l'imprimer nous confit l'auteur.
Né en 1968 à Akbou, Tahar Hamadache était d'abord adjoint d'éducation et militant du mouvement associatif dans lequel il initia plusieurs travaux inédits dans le domaine de la langue et de la culture amazighes.
Pour des raisons professionnelles, il devait partir à l'étranger pour exercer en tant que collaborateur dans des périodiques et revues outre méditerranées. Il travaillera notamment dans ‘Miroir Magique'' et l'hebdomadaire‘‘Kabyle de Paris'' où ses articles sur les us et traditions kabyles étaient fort appréciés.
La revue ABC Amazigh lui publia plusieurs études sur les sagesses du terroir et lui consacra toute une étude sur la classification des noms et des verbes en tamazight. Plus tard, cette étude servira, juste après la proclamation de la langue tamazight comme langue nationale, de support pédagogique dans les différents cycles de l'enseignement. K.Z.


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