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Les prix des produits agricoles flambent
Béjaïa, mercuriale et spéculation
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 06 - 2010

Plus le nombre d'intermédiaires est grand, plus le prix des produits augmente, chacun prenant une marge au passage. Cela ne suffit pas, toutefois, à expliquer une flambée subite du prix des fruits et légumes à travers les marchés de la ville.
Plus le nombre d'intermédiaires est grand, plus le prix des produits augmente, chacun prenant une marge au passage. Cela ne suffit pas, toutefois, à expliquer une flambée subite du prix des fruits et légumes à travers les marchés de la ville.
Les prix des produits agricoles font encore parler d‘eux après une trêve caractérisée par une légère baisse qui aura durée quelques semaines. Au marché de l‘Edimo à Ihaddaden lors d‘une tournée, le ton est donné . En effet Presque tous les prix des produits ont flambé avec une marge parfois de 100 %. Ce qui nous rappelle les hausses des mois précédents et bien sûr l‘incapacité des services concernés à maîtriser le marché et faire cesser cette signée qui n‘est autres le fruit d‘une spéculation d‘une secte de soi disant commerçants. Côté légume la tomate fait sensation avec un prix de 70 à 100 DA alors que dans les magasins plus cotés elle affiche un peu plus. La pomme de terre a atteint les 40 DA alors qu‘il y a juste une semaine elle était encore à 25 DA. Le prix de la carotte qui était coté à 35 et 40 DA a subi aussi des réajustements allant jusqu‘à 60 DA et plus. La laitue reste intouchable et non négociable puisque son prix ne descend pas de 80 et 100 DA et beaucoup plus dans les petits magasins de la ville. Concernant les fruits et légumes, seule la banane a connu une baisse de moins de 10 %. La pomme reste au sommet depuis le début de l‘année. Selon un agriculture de la région il faudrait imputer la hausse des fruits et légumes aux spéculateurs. Selon lui ce sont les divers intermédiaires qui seraient à l‘origine de cette situation, du moins en partie, expliquera-t-il. Notre interlocuteur nous précise que plus le nombre d‘intermédiaires augmente plus les prix grimpent, attendu que chacun prend une marge. «La flambée de prix peut être aussi générée par le changement des températures», explique-t-on car il y a des fruits qui mûrissent dans des conditions climatiques spécifique sans compter aussi l‘approvisionnement du marché qui reste faible lorsque le climat est perturbé du fait que les paysans et les agriculteurs ne procèdent pas à la cueillette des fruits dans les vergers. Certains se demandent à quoi sert de promulguer de lois qui ne sont pas efficaces et ne peuvent pas réguler le marché. Les ménagèresquant à elles, estiment que l‘«on est loin du contrôle promis par les pouvoirs publics qui ont annoncé en grandes pompes des mesures de répression contre les spéculateurs». L‘angoisse des ménages est encore plus grande, vu que le ramadhan se rapproche à grands pas et que tout le monde sait que les prix y explosent sans retenue.
Les prix des produits agricoles font encore parler d‘eux après une trêve caractérisée par une légère baisse qui aura durée quelques semaines. Au marché de l‘Edimo à Ihaddaden lors d‘une tournée, le ton est donné . En effet Presque tous les prix des produits ont flambé avec une marge parfois de 100 %. Ce qui nous rappelle les hausses des mois précédents et bien sûr l‘incapacité des services concernés à maîtriser le marché et faire cesser cette signée qui n‘est autres le fruit d‘une spéculation d‘une secte de soi disant commerçants. Côté légume la tomate fait sensation avec un prix de 70 à 100 DA alors que dans les magasins plus cotés elle affiche un peu plus. La pomme de terre a atteint les 40 DA alors qu‘il y a juste une semaine elle était encore à 25 DA. Le prix de la carotte qui était coté à 35 et 40 DA a subi aussi des réajustements allant jusqu‘à 60 DA et plus. La laitue reste intouchable et non négociable puisque son prix ne descend pas de 80 et 100 DA et beaucoup plus dans les petits magasins de la ville. Concernant les fruits et légumes, seule la banane a connu une baisse de moins de 10 %. La pomme reste au sommet depuis le début de l‘année. Selon un agriculture de la région il faudrait imputer la hausse des fruits et légumes aux spéculateurs. Selon lui ce sont les divers intermédiaires qui seraient à l‘origine de cette situation, du moins en partie, expliquera-t-il. Notre interlocuteur nous précise que plus le nombre d‘intermédiaires augmente plus les prix grimpent, attendu que chacun prend une marge. «La flambée de prix peut être aussi générée par le changement des températures», explique-t-on car il y a des fruits qui mûrissent dans des conditions climatiques spécifique sans compter aussi l‘approvisionnement du marché qui reste faible lorsque le climat est perturbé du fait que les paysans et les agriculteurs ne procèdent pas à la cueillette des fruits dans les vergers. Certains se demandent à quoi sert de promulguer de lois qui ne sont pas efficaces et ne peuvent pas réguler le marché. Les ménagèresquant à elles, estiment que l‘«on est loin du contrôle promis par les pouvoirs publics qui ont annoncé en grandes pompes des mesures de répression contre les spéculateurs». L‘angoisse des ménages est encore plus grande, vu que le ramadhan se rapproche à grands pas et que tout le monde sait que les prix y explosent sans retenue.


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