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Des espoirs et des craintes
M'Sila quelques semaines après le séisme
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 06 - 2010

La vie renait peu à peu en même temps que l'espoir au sein des familles des deux localités sinistrées de M'sila. Les candidats au bac, même si encore traumatisés, se sont toutefois présentés pour subir les épreuves.
La vie renait peu à peu en même temps que l'espoir au sein des familles des deux localités sinistrées de M'sila. Les candidats au bac, même si encore traumatisés, se sont toutefois présentés pour subir les épreuves.
Quelques semaines après le séisme qui a ravagé des localités à M'sila, les habitants restent traumatisés par l'ampleur de la catastrophe d'autant que cela reste une première terrible expérience pour eux. L'autre crainte et non des moindres est l'appréhension d'être oubliés sous leurs tentes. «C'est la première fois que nous vivons un tremblement de terre, depuis 1965 c'est le premier qui touche notre région», nous dira un quadragénaire. Non loin des décombres de leurs anciennes habitations près de 600 tentes sont sont implantées à Beni Illman et presque le même nombre dans la commune voisine Ouenougha touchée par la réplique qui a suivi le séisme deux jours après. Comme lors de chaque catastrophe plusieurs "faux sinistrés" se greffent sur le malheur de leurs concitoyens. Cette situation a incité les officiels à faire installer des commissions spéciales afin de déterminer les véritables sinistrés afin de pouvoir les prendre en charge. Les responsables, qui se sont déplacés à M'sila juste après le séisme à l'instar de Ould Kablia et Ould Abbès, ont bien insisté sur la nécessité de bien déterminer les victimes, «grande rigueur dans la conduite de l'opération afin d'éviter que des personnes malveillantes ne tentent de bénéficier indûment de logements». «Les aides accordées par l'Etat iront exclusivement aux véritables sinistrés», avaient-ils souligné. Plusieurs infrastructures ont été également endommagées notamment le vieux bâti ; la majorité des infrastructures administratives et publiques dans la commune de Beni Ilmane ainsi qu'à Ouenougha ont été, dans leurs majorité, plus au moins endommagés à la suite du tremblement de terre et de ses répliques.
Les écoles effondrées suite aux répliques ravageuses
Les équipe d'expertise du CTC ont fait état de plusieurs fissures et effondrements dans différents établissements scolaires, de santé, cultuels, culturels et administratifs dans les deux communes voisines ; au total onze mosquées, dont cinq à Ouenougha, quatre collèges d'enseignement moyen CEM, neuf écoles primaires, le centre culturel de Beni Ilman, partiellement effondré et les deux autres dans la commune de Ouenougha ainsi que les deux bibliothèques communales des deux localités qui ne sont plus opérationnelles et les sièges administratifs communaux et plusieurs équipements publics des deux localités. Il est à noter aussi que plusieurs infrastructures sanitaires ont été endommagés et ne peuvent même plus offrir leurs prestations aux citoyens à l'instar de la polyclinique de la commune de Beni Ilman et les deux centres de santé de Ouenougha. La brigade de Gendarmerie nationale de Beni Ilman et du détachement de la Garde communale de la même localité ont été eux aussi très endommagés. Il faut signaler que les structures publiques classées rouge, c'est-à-dire celles qui doivent être démolies, seront selon des responsables de la wilaya, «remplacées par des infrastructures préfabriqués et ce pour gagner du temps et faire redémarrer la vie dans les deux communes». Les autres établissements, jugés récupérables, subissent déjà des travaux de réhabilitation pour leur remise en service, explique-t-on. Il faut signaler aussi que les opérations de recensement des établissements endommagés ont été achevées il y a quelques jours. Il faut dire que les répliques qui ont suivi le séisme, dans l'espace d'une semaine, n'ont fait qu'aggraver la situation et semer la panique et la terreur au sein des habitants des deux localités. À Ouenougha près d'une dizaine d'habitations, qui entouraient le centre culturel, se sont effondrées au cours de ces répliques heureusement sans causer de perte humaine. La première réplique, évaluée à 5,1 sur l'échelle de Richter, avait pour rappel, frappé la commune de Ouenougha deux jours après le tremblement de terre de Beni Ilmane, le 14 mai dernier. Trois jours après une nouvelle réplique de 5,0 sur l'échelle de Richter dont l'épicentre a été située à 10 km au nord de la commune de Beni Ilman a été suivie de pluies orageuses terrifiant les sinistréssous leurs tentes. Aujourd'hui près de 400 habitations sont classées «rouge», tandis que 670 unités sont cataloguées «orange». 2.681 bâtis restent classés «vert», mais ont toutefois besoins de travaux de réhabilitation. Il faut dire que les sinistrés du séisme de M'Sila souffrent encore du manque de tentes et ils sont, selon les témoignage des habitants des deux communes «obligés de partager une tente entre deux familles de plus de cinq personnes chacune», dans «le manque d'eau potable et de nourriture reste importants en dépit des efforts déployés par les exécutifs de wilaya». Il est à rappeler qu'en matière d'octroi de tentes, le rapport de la wilaya fait état de 600 unités à Ouanougha et 631 à Beni Ilmane. Un nombre qui reste néanmoins insuffisant. Il faut aussi signaler que les blessés, estimés à près de 200 personnes, ont été pris en charge.
Pénurie d'eau et de produits de première nécessité
Les principales préoccupations des sinistrés restent le manque d'alimentation en eau potable et aussi la scolarisation de leurs enfants. «Nous avons encore du mal à avoir suffisamment d'eau en dépit du fait que les autorités locales aient fourni beaucoup d'efforts en la matière pour nous alimenter en eau potable et ce en mobilisant des équipes de distribution de bouteilles d'eau, puis en véhiculant des citernes d'eau potable vers les sites d'hébergement, mais cela demeure néanmoins insuffisant notamment avec la chaleur qui régne dans la région», nous dira un père de famille sinistré. L'autre problème qui inquiète encore les familles sinistrés de M'Sila de même que l'exécutif de la wilaya, c'est la scolarisation des enfants encore sous le choc après avoir été surpris par le tremblement brutal qui a lézardé leurs classes.
Des tentes aménagées en classes pour terminer les programmes scolaires
De nombreux établissements, les trois paliers confondus, ont été détruits ou sérieusement endommagés, de même qu'ils ne sont plus en mesure d'accueillir les élèves. Cette situation a mené les autorités de M'Sila à prendre des mesures urgentes pour éviter aux élèves, notamment ceux en classes d'examens de rater leurs années. Quatre-vingt-sept tentes ont été donc aménagées en classes pour que les élèves puissent suivre normalement la suite de leurs programmes, tandis que plus de quinze bus ont été mobilisés pour transporter les élèves de Ouenougha et Beni Ilmane vers la commune voisines, notamment pour pouvoir y subir les épreuves de leurs examens. A cet effet les parents d'élèves souhaitent que l'état d'esprit de leurs enfants, encore traumatisés, soit pris en considération par le ministère de l'Education nationale au moment des corrections. Des équipes médicales et des psychologues ont été mobilisés, de même que des structures médicales de campagne pour répondre aux besoins des sinistrés en matière de prise en charge médicale et psychologique. D'autre part, les services de la direction générale de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie nationale poursuivent les actions engagées notamment en matière de sécurisation des zones sinistrées et des convois d'acheminement des aides et des équipes de secours.
Quelques semaines après le séisme qui a ravagé des localités à M'sila, les habitants restent traumatisés par l'ampleur de la catastrophe d'autant que cela reste une première terrible expérience pour eux. L'autre crainte et non des moindres est l'appréhension d'être oubliés sous leurs tentes. «C'est la première fois que nous vivons un tremblement de terre, depuis 1965 c'est le premier qui touche notre région», nous dira un quadragénaire. Non loin des décombres de leurs anciennes habitations près de 600 tentes sont sont implantées à Beni Illman et presque le même nombre dans la commune voisine Ouenougha touchée par la réplique qui a suivi le séisme deux jours après. Comme lors de chaque catastrophe plusieurs "faux sinistrés" se greffent sur le malheur de leurs concitoyens. Cette situation a incité les officiels à faire installer des commissions spéciales afin de déterminer les véritables sinistrés afin de pouvoir les prendre en charge. Les responsables, qui se sont déplacés à M'sila juste après le séisme à l'instar de Ould Kablia et Ould Abbès, ont bien insisté sur la nécessité de bien déterminer les victimes, «grande rigueur dans la conduite de l'opération afin d'éviter que des personnes malveillantes ne tentent de bénéficier indûment de logements». «Les aides accordées par l'Etat iront exclusivement aux véritables sinistrés», avaient-ils souligné. Plusieurs infrastructures ont été également endommagées notamment le vieux bâti ; la majorité des infrastructures administratives et publiques dans la commune de Beni Ilmane ainsi qu'à Ouenougha ont été, dans leurs majorité, plus au moins endommagés à la suite du tremblement de terre et de ses répliques.
Les écoles effondrées suite aux répliques ravageuses
Les équipe d'expertise du CTC ont fait état de plusieurs fissures et effondrements dans différents établissements scolaires, de santé, cultuels, culturels et administratifs dans les deux communes voisines ; au total onze mosquées, dont cinq à Ouenougha, quatre collèges d'enseignement moyen CEM, neuf écoles primaires, le centre culturel de Beni Ilman, partiellement effondré et les deux autres dans la commune de Ouenougha ainsi que les deux bibliothèques communales des deux localités qui ne sont plus opérationnelles et les sièges administratifs communaux et plusieurs équipements publics des deux localités. Il est à noter aussi que plusieurs infrastructures sanitaires ont été endommagés et ne peuvent même plus offrir leurs prestations aux citoyens à l'instar de la polyclinique de la commune de Beni Ilman et les deux centres de santé de Ouenougha. La brigade de Gendarmerie nationale de Beni Ilman et du détachement de la Garde communale de la même localité ont été eux aussi très endommagés. Il faut signaler que les structures publiques classées rouge, c'est-à-dire celles qui doivent être démolies, seront selon des responsables de la wilaya, «remplacées par des infrastructures préfabriqués et ce pour gagner du temps et faire redémarrer la vie dans les deux communes». Les autres établissements, jugés récupérables, subissent déjà des travaux de réhabilitation pour leur remise en service, explique-t-on. Il faut signaler aussi que les opérations de recensement des établissements endommagés ont été achevées il y a quelques jours. Il faut dire que les répliques qui ont suivi le séisme, dans l'espace d'une semaine, n'ont fait qu'aggraver la situation et semer la panique et la terreur au sein des habitants des deux localités. À Ouenougha près d'une dizaine d'habitations, qui entouraient le centre culturel, se sont effondrées au cours de ces répliques heureusement sans causer de perte humaine. La première réplique, évaluée à 5,1 sur l'échelle de Richter, avait pour rappel, frappé la commune de Ouenougha deux jours après le tremblement de terre de Beni Ilmane, le 14 mai dernier. Trois jours après une nouvelle réplique de 5,0 sur l'échelle de Richter dont l'épicentre a été située à 10 km au nord de la commune de Beni Ilman a été suivie de pluies orageuses terrifiant les sinistréssous leurs tentes. Aujourd'hui près de 400 habitations sont classées «rouge», tandis que 670 unités sont cataloguées «orange». 2.681 bâtis restent classés «vert», mais ont toutefois besoins de travaux de réhabilitation. Il faut dire que les sinistrés du séisme de M'Sila souffrent encore du manque de tentes et ils sont, selon les témoignage des habitants des deux communes «obligés de partager une tente entre deux familles de plus de cinq personnes chacune», dans «le manque d'eau potable et de nourriture reste importants en dépit des efforts déployés par les exécutifs de wilaya». Il est à rappeler qu'en matière d'octroi de tentes, le rapport de la wilaya fait état de 600 unités à Ouanougha et 631 à Beni Ilmane. Un nombre qui reste néanmoins insuffisant. Il faut aussi signaler que les blessés, estimés à près de 200 personnes, ont été pris en charge.
Pénurie d'eau et de produits de première nécessité
Les principales préoccupations des sinistrés restent le manque d'alimentation en eau potable et aussi la scolarisation de leurs enfants. «Nous avons encore du mal à avoir suffisamment d'eau en dépit du fait que les autorités locales aient fourni beaucoup d'efforts en la matière pour nous alimenter en eau potable et ce en mobilisant des équipes de distribution de bouteilles d'eau, puis en véhiculant des citernes d'eau potable vers les sites d'hébergement, mais cela demeure néanmoins insuffisant notamment avec la chaleur qui régne dans la région», nous dira un père de famille sinistré. L'autre problème qui inquiète encore les familles sinistrés de M'Sila de même que l'exécutif de la wilaya, c'est la scolarisation des enfants encore sous le choc après avoir été surpris par le tremblement brutal qui a lézardé leurs classes.
Des tentes aménagées en classes pour terminer les programmes scolaires
De nombreux établissements, les trois paliers confondus, ont été détruits ou sérieusement endommagés, de même qu'ils ne sont plus en mesure d'accueillir les élèves. Cette situation a mené les autorités de M'Sila à prendre des mesures urgentes pour éviter aux élèves, notamment ceux en classes d'examens de rater leurs années. Quatre-vingt-sept tentes ont été donc aménagées en classes pour que les élèves puissent suivre normalement la suite de leurs programmes, tandis que plus de quinze bus ont été mobilisés pour transporter les élèves de Ouenougha et Beni Ilmane vers la commune voisines, notamment pour pouvoir y subir les épreuves de leurs examens. A cet effet les parents d'élèves souhaitent que l'état d'esprit de leurs enfants, encore traumatisés, soit pris en considération par le ministère de l'Education nationale au moment des corrections. Des équipes médicales et des psychologues ont été mobilisés, de même que des structures médicales de campagne pour répondre aux besoins des sinistrés en matière de prise en charge médicale et psychologique. D'autre part, les services de la direction générale de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie nationale poursuivent les actions engagées notamment en matière de sécurisation des zones sinistrées et des convois d'acheminement des aides et des équipes de secours.


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