Récolter les témoignages des acteurs de la lutte armée, encore vivants, pour pouvoir écrire l'Histoire pour les générations futures. Récolter les témoignages des acteurs de la lutte armée, encore vivants, pour pouvoir écrire l'Histoire pour les générations futures. Le colonel Si Hassan, président de la Fondation du mémorial de la Wilaya 4, a animé une conférence au Palais de la culture DE Chlef en présence du wali, des autorités civiles et militaires et de nombreux moudjahidine venus de plusieurs régions d'Aïn Defla, de Tizi Ouzou, de Tiaret, de Relizane, d'Oran et de Tlemcen. Le colonel Si Hassan (dernier colonel encore en vie de la Wilaya 4) a tout d'abord rendu hommage à Belhadj Boucif, officier de l'ALN, tombé au champ d'honneur à Ouled Fares (Chlef ) le 6 juin 1960. Ancien baroudeur de la guerre d'Indochine, Si Boucif rejoint l'ALN le 27 mai 1956 et devient l'un des éléments actifs au sein de Katibat El Omria El Bayadh. Il sera ensuite chargé des opérations militaires dans la zone 7 à Tiaret Wilaya 5. Suites aux décisions du congrès de la Soummam, il est promu officier de la Wilaya 5. Il a inscrit en lettres d'or des batailles devenues célèbres celle du 4 mars 1957 lors de laquelle il y a eu l'anéantissement des groupes messalistes, celle du 28 mars 1957 ou l'accrochage au Djebel Mahboula où les forces colonialistes ont perdu quatre hélicoptères et une centaine de morts, le 14 octobre 1958 à Ouled Bassal où cinq FM bar ont pu être récupérés. La katiba ous les ordres de Si Boucif, fractionnée en petites unités mobiles, appliquait les recommandations d'un comité de liaison entre la Wilaya 5 et la Wilaya 4, lequel était dirigé par le colonel Bou Naâma, afin de briser l'encerclement opéré par les troupes du général Challe. Le 6 juin 1960, au cours d'un violent accrochage, Si Boucif, tombé au champ d'honneur à Ouled Fares. Pour la deuxième étape, le colonel Si Hassan, a mis l'accent sur les sacrifices consentis par le peuple tout au long de la lutte armée. A noter la présence de la famille et d'anciens compagnons du chahid Si Boucif. Le colonel Si Hassan au terme de son intervention a bien voulu répondre à nos questions : Concernant les tombes, à ce jour introuvables, des colonels de la Wilaya 4 : Si M'hamed Bouguerra tombé au champ d'honneur le 5 mai 1950 à Ouled Bouachra (Médéa) et Si Bounaâma à Blida le 6 août 1960, il nous dira ceci : "La Fondation a adressé plusieurs écrits aux présidents qui se sont succédé à la tête de la République française : Mitterand, Chirac et Sarkozy, mais à ce jour, nous n'avons reçu aucune réponse". A propos de la "Bleuite" qui a fait des ravages parmi les étudiants qui ont rejoint les macquis, Si Hassan, nous explique : "Avec la collaboration de traîtres, le capitaine Leger a réussi à noyauter plusieurs zones en utilisant de faux messages, créant ainsi un climat de suspicion au sein de l'ALN. Mais le colonel Bouguerra a arrêté à temps cette purge qui a causé beaucoup de pertes parmi les moudjahidine et particulièrement chez les intellectuels", nous explique-t-il. Si Hassan s'exprimant sur l'écriture de l'Histoire nous dira : "Nous souhaitons un débat avec tous les acteurs qui apporteront leurs témoignages pour montrer aux jeunes les sacrifices consentis par leur aînés pour la libération du pays. Nous œuvrons pour la collecte des archives et des témoignages des acteurs encore vivants de la lutte armée pour passer le flambeau à notre jeunesse qui est capable de relever le défi". Le colonel Si Hassan, président de la Fondation du mémorial de la Wilaya 4, a animé une conférence au Palais de la culture DE Chlef en présence du wali, des autorités civiles et militaires et de nombreux moudjahidine venus de plusieurs régions d'Aïn Defla, de Tizi Ouzou, de Tiaret, de Relizane, d'Oran et de Tlemcen. Le colonel Si Hassan (dernier colonel encore en vie de la Wilaya 4) a tout d'abord rendu hommage à Belhadj Boucif, officier de l'ALN, tombé au champ d'honneur à Ouled Fares (Chlef ) le 6 juin 1960. Ancien baroudeur de la guerre d'Indochine, Si Boucif rejoint l'ALN le 27 mai 1956 et devient l'un des éléments actifs au sein de Katibat El Omria El Bayadh. Il sera ensuite chargé des opérations militaires dans la zone 7 à Tiaret Wilaya 5. Suites aux décisions du congrès de la Soummam, il est promu officier de la Wilaya 5. Il a inscrit en lettres d'or des batailles devenues célèbres celle du 4 mars 1957 lors de laquelle il y a eu l'anéantissement des groupes messalistes, celle du 28 mars 1957 ou l'accrochage au Djebel Mahboula où les forces colonialistes ont perdu quatre hélicoptères et une centaine de morts, le 14 octobre 1958 à Ouled Bassal où cinq FM bar ont pu être récupérés. La katiba ous les ordres de Si Boucif, fractionnée en petites unités mobiles, appliquait les recommandations d'un comité de liaison entre la Wilaya 5 et la Wilaya 4, lequel était dirigé par le colonel Bou Naâma, afin de briser l'encerclement opéré par les troupes du général Challe. Le 6 juin 1960, au cours d'un violent accrochage, Si Boucif, tombé au champ d'honneur à Ouled Fares. Pour la deuxième étape, le colonel Si Hassan, a mis l'accent sur les sacrifices consentis par le peuple tout au long de la lutte armée. A noter la présence de la famille et d'anciens compagnons du chahid Si Boucif. Le colonel Si Hassan au terme de son intervention a bien voulu répondre à nos questions : Concernant les tombes, à ce jour introuvables, des colonels de la Wilaya 4 : Si M'hamed Bouguerra tombé au champ d'honneur le 5 mai 1950 à Ouled Bouachra (Médéa) et Si Bounaâma à Blida le 6 août 1960, il nous dira ceci : "La Fondation a adressé plusieurs écrits aux présidents qui se sont succédé à la tête de la République française : Mitterand, Chirac et Sarkozy, mais à ce jour, nous n'avons reçu aucune réponse". A propos de la "Bleuite" qui a fait des ravages parmi les étudiants qui ont rejoint les macquis, Si Hassan, nous explique : "Avec la collaboration de traîtres, le capitaine Leger a réussi à noyauter plusieurs zones en utilisant de faux messages, créant ainsi un climat de suspicion au sein de l'ALN. Mais le colonel Bouguerra a arrêté à temps cette purge qui a causé beaucoup de pertes parmi les moudjahidine et particulièrement chez les intellectuels", nous explique-t-il. Si Hassan s'exprimant sur l'écriture de l'Histoire nous dira : "Nous souhaitons un débat avec tous les acteurs qui apporteront leurs témoignages pour montrer aux jeunes les sacrifices consentis par leur aînés pour la libération du pays. Nous œuvrons pour la collecte des archives et des témoignages des acteurs encore vivants de la lutte armée pour passer le flambeau à notre jeunesse qui est capable de relever le défi".
