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Iouanoughen, un village oublié
Boumerdès (Issers)
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 06 - 2010

Un village qui peine à sortir de son enclavement et dans lequel le quotidien est transformé chaque jour en véritable calvaire. En effet entre absence d'eau potable, transport, salle de soins, chômage des jeunes, la vie est loin d'être simple à Iouanoughen.
Un village qui peine à sortir de son enclavement et dans lequel le quotidien est transformé chaque jour en véritable calvaire. En effet entre absence d'eau potable, transport, salle de soins, chômage des jeunes, la vie est loin d'être simple à Iouanoughen.
Iouanoughen, un village qui se situe à sept kilomètres au sud-est du chef-lieu de la commune des Issers, se débat dans de multiples difficultés. Les habitants dudit village dont le nombre avoisine les quatre mille âmes, se disent marginalisés par les autorités locales qui ne leur prêtent aucune attention. Région agricole et rurale par excellence, Iouanoughen ne profite pas grandement de ces avantages car les moyens font grand défaut et les aides octroyées par les pouvoirs publics sont insuffisants. Ce village à une caractéristique particulière à savoir l'une des parties est purement rurale (reliefs montagneux) tandis que l'autre partie se compose de terres agricoles. De ce fait l'activité la plus pratiquée par les villageois reste l'agriculture. Même si cette dernière a reculé ces derniers temps, les villageois n'ont pas d'autre choix que de persévérer et continuer à cultiver leurs terres. «La plus grande partie de la population est agricole, mais actuellement l'activité recule et plusieurs agriculteurs arrivent à peine à faire vivre leurs familles du fruit de leur labeur», nous dira un habitant de la région. Le recul de l'activité agricole dans la région est imputé au manque d'initiatives, de moyens et d'aides. Face à cette situation, plusieurs villageois ont quitté leurs terres pour s'établir en ville. Outre cela, la situation sécuritaire, qui prévalait dans la région notamment durant les années 90 au cours desquelles plusieurs habitants avait quitté le village vers d'autres cieux plus cléments. En outre, la frange juvénile est laissée pour compte. 80% des jeunes sont au chômage. Ils n'arrivent même pas à décrocher un job dans le cadre de pré-emploi. Depuis que la culture de la terre a reculé, les jeunes se contentent de travails saisonniers. Les jeunes mettent tous leurs espoirs dans l'éventualité d'être recrutés un jour par l'unes des entreprises activant dans la zone d'activité située à quelques encablures de leur localité, sur le CW 151. Le manque en infrastructures de loisir est l'autre lacune qui pénalise le quotidien des jeunes. Hormis la cafétéria du village, les jeunes n'ont aucun autre endroit où pouvoir se se distraire. Ils espèrent un jour voir leur village être doté de terrains et de salles de sports où pouvoir se détendre et s'épanouir. L'isolement de Iouanoughen pénalise un peu plus les villageois. Le manque de transport rural, particulièrement celui scolaire aggrave les nuisances au quotidien. Les collégiens, sont contraint d'attendre des heures un fourgon de transport privé, pour pouvoir rejoindre les bancs de leurs établissements scolaires situés au chef-lieu communal. Selon un parent d'élève, l'APC a affecté un seul bus pour le transport des élèves, cela reste nettement insuffisant, vu le nombre important des élèves. En termes d'aides au logement rural, le village est également mal loti. Un postulant à cette formule nous dira : «Sur une cinquantaine de demandes, seuls une dizaine de dossiers ont reçu des avis favorables». Pour tenter d'avoir un complément d'informations au sujet de ces aides au logement rural, nous avons tenté de contacter le premier responsable de la commune, mais en vain. Ce qui freine, par ailleurs, le programme de l'habitat rural, c'est le cadastre. Selon un délégué dudit village, la plupart des terres ne sont toujours pas cadastrées, de ce fait il n'est pas aisé de procéder à l'obtention d'un acte de propriété. En matière de couverture sanitaire, ce village est dépourvu même d'un centre de soins. Pour venir à bout de ce manque, l'APC a procédé à l'aménagement d'une cave en salle de soins, mais celle-ci a fini par fermer ses portes, les services de la DSP ayant refusé son fonctionnement car ne répondant pas aux normes d'hygiène. La cave après avoir ainsi abrité la salle de soins, brièvement, selon des sources communales, sera ménagée en antenne administrative. Par ailleurs, Iouanoughen fait face à une pénurie d'eau intenable notamment en été. il est alimenté à partir de la chaîne AEP Naciria-Timezrite qui se trouve incapable d'alimenter plus de quatre communes, notamment en été où l'eau se fait rare.
Iouanoughen, un village qui se situe à sept kilomètres au sud-est du chef-lieu de la commune des Issers, se débat dans de multiples difficultés. Les habitants dudit village dont le nombre avoisine les quatre mille âmes, se disent marginalisés par les autorités locales qui ne leur prêtent aucune attention. Région agricole et rurale par excellence, Iouanoughen ne profite pas grandement de ces avantages car les moyens font grand défaut et les aides octroyées par les pouvoirs publics sont insuffisants. Ce village à une caractéristique particulière à savoir l'une des parties est purement rurale (reliefs montagneux) tandis que l'autre partie se compose de terres agricoles. De ce fait l'activité la plus pratiquée par les villageois reste l'agriculture. Même si cette dernière a reculé ces derniers temps, les villageois n'ont pas d'autre choix que de persévérer et continuer à cultiver leurs terres. «La plus grande partie de la population est agricole, mais actuellement l'activité recule et plusieurs agriculteurs arrivent à peine à faire vivre leurs familles du fruit de leur labeur», nous dira un habitant de la région. Le recul de l'activité agricole dans la région est imputé au manque d'initiatives, de moyens et d'aides. Face à cette situation, plusieurs villageois ont quitté leurs terres pour s'établir en ville. Outre cela, la situation sécuritaire, qui prévalait dans la région notamment durant les années 90 au cours desquelles plusieurs habitants avait quitté le village vers d'autres cieux plus cléments. En outre, la frange juvénile est laissée pour compte. 80% des jeunes sont au chômage. Ils n'arrivent même pas à décrocher un job dans le cadre de pré-emploi. Depuis que la culture de la terre a reculé, les jeunes se contentent de travails saisonniers. Les jeunes mettent tous leurs espoirs dans l'éventualité d'être recrutés un jour par l'unes des entreprises activant dans la zone d'activité située à quelques encablures de leur localité, sur le CW 151. Le manque en infrastructures de loisir est l'autre lacune qui pénalise le quotidien des jeunes. Hormis la cafétéria du village, les jeunes n'ont aucun autre endroit où pouvoir se se distraire. Ils espèrent un jour voir leur village être doté de terrains et de salles de sports où pouvoir se détendre et s'épanouir. L'isolement de Iouanoughen pénalise un peu plus les villageois. Le manque de transport rural, particulièrement celui scolaire aggrave les nuisances au quotidien. Les collégiens, sont contraint d'attendre des heures un fourgon de transport privé, pour pouvoir rejoindre les bancs de leurs établissements scolaires situés au chef-lieu communal. Selon un parent d'élève, l'APC a affecté un seul bus pour le transport des élèves, cela reste nettement insuffisant, vu le nombre important des élèves. En termes d'aides au logement rural, le village est également mal loti. Un postulant à cette formule nous dira : «Sur une cinquantaine de demandes, seuls une dizaine de dossiers ont reçu des avis favorables». Pour tenter d'avoir un complément d'informations au sujet de ces aides au logement rural, nous avons tenté de contacter le premier responsable de la commune, mais en vain. Ce qui freine, par ailleurs, le programme de l'habitat rural, c'est le cadastre. Selon un délégué dudit village, la plupart des terres ne sont toujours pas cadastrées, de ce fait il n'est pas aisé de procéder à l'obtention d'un acte de propriété. En matière de couverture sanitaire, ce village est dépourvu même d'un centre de soins. Pour venir à bout de ce manque, l'APC a procédé à l'aménagement d'une cave en salle de soins, mais celle-ci a fini par fermer ses portes, les services de la DSP ayant refusé son fonctionnement car ne répondant pas aux normes d'hygiène. La cave après avoir ainsi abrité la salle de soins, brièvement, selon des sources communales, sera ménagée en antenne administrative. Par ailleurs, Iouanoughen fait face à une pénurie d'eau intenable notamment en été. il est alimenté à partir de la chaîne AEP Naciria-Timezrite qui se trouve incapable d'alimenter plus de quatre communes, notamment en été où l'eau se fait rare.


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