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L'Europe reprend les clés de son Mondial
Le Midi quatorze heures
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 07 - 2010

Verdict final moins une marche. L‘avant-dernière étape sur la route du sacre. D‘un finish absolument inattendu. Forcément ouvert. A suspense. Digne d‘une étape de Tour de France. Pour «bagarreurs.» Réglé à la photo-finish selon toute vraisemblance. La petite-reine, pour parler du plus prestigieux tournoi inter- nations à l‘échelle planétaire du sport-roi. Proximité de l‘incomparable, irremplaçable rendez-vous annuel des spécialistes des deux roues inscrit au programme des manifestations sportives internationales ? Plus que sûrement. Sûrement le prétexte le plus indiqué pour aborder ce dernier carré. Le quatuor encore en lice pour une place au paradis. Une Coupe du monde qui monte en puissance après un début pour le moins poussif. Et un prestige intact, une audience sans pareille. Avec ses duels de légende, de promesses tenues, d‘espoirs déçus, d‘ambitions remisées au placard ou différées à des délais indéterminés. Un carré d‘as et un autre hymne au beau jeu. D‘autres morceaux de bravoure à nous servir. Pour l‘éternité. Le droit de disputer les 90 mn, les ultimes, sur la route de la postérité. La cuvée 2010, aux couleurs, sons et tons tout africains, a mis du temps pour s‘emballer. Pour nous faire rêver après une longue attente. Longue de 56 matches dont on retiendra quelques moments forts, particuliers, en nous servant des scénarios imprévisibles. Dans l‘esprit du jeu. Après deux séances d‘écrémage pas du tout évidents et des déceptions. Pour la beauté du jeu. Mais qui font le jeu. Tout le charme d‘un Mondial. Humain. Avec ses fresques ou frasques, ses chefs d‘œuvre (il n‘y en eut pas beaucoup cette fois à part la belle leçon allemande dans un quart réglé au quart de tour), ses erreurs, ses ratés, ses boulettes, ses passions, son relief émotionnel, ses «drames» sans fin et tous ces petits détails qui font souvent la différence. Nous font aimer le football dans son universalité. En lice donc, pour le leadership, l‘Europe (finalement au rendez-vous) et l‘Amérique du Sud (orpheline de son Brésil, renversé par les Pays-Bas, et de son Argentine, humiliée par l‘Allemagne) mais qui tient en l‘Uruguay, dernier survivant, un teigneux client. Une valeur sûre que n‘altère pas la nouvelle «main de Dieu» de Suarez. Encore en course pour sauver l‘honneur. Faire redescendre cette Nationalmannschaft sans peur et sans reproches, talentueuse, au sommet de son art et renversant tout sur son passage, de son piedestal. L‘Allemagne, la belle (re ?) découverte. La simplicité érigée en art. Presque seule au monde. Qui crée, en compagnie de la Hollande, la sensation. Dénouement inimaginable pour deux citadelles, deux rouleaux compresseurs (c‘est ainsi qu‘étaient présentées, au coup d‘envoi, les Auriverdés et leur défense de fer, son effectif en mesure de faire la différence avant de perdre ses nerfs, et le match, ou l‘Albiceleste, l‘Argentine de Maradona et ses supers stars soudainement limitées, passées du rêve au cauchemar, sonnées, comme incapables de réagir dans le jeu imposé par de solides Allemands) se fissurant de toutes parts avant de couler corps et biens. Deux rêves brisés. D‘autres se mettent en mouvement. A l‘image dans cette nouvelle Allemagne. Qui rêve d‘une quatrième étoile. Qui nous assène cette leçon magistrale que le football, ce beau jeu, est avant tout simplicité. Une affaire de collectif et de technique. Conquérante Allemagne. Sûre de sa force, vigoureuse. Au jeu subtil, rapide, impressionnant de réalisme. Hargneuse surtout. Qui n‘a peur de personne. Cruelle comme lorsqu‘il fallait corriger ce onze argentin réduit à néant. Démoli. L‘Allemagne ou une sorte de bain de jouvence, un nouveau coup de «jeune» pour une Europe pas aussi vieillie que ça finalement. Dont les espoirs reposent également sur ce tandem Pays-Bas (vainqueur surprise mais logique d‘un Brésil stéréotypé) – Espagne (championne d‘Europe sortante et bien partie pour imiter qui ? L‘Allemagne, seule nation à avoir réussi le doublé Euro-Coupe du monde 1972-1974) gagne petit mais bien en place. La «Roja» désormais sur un nuage après s‘être offert sa première place en demi-finale d‘une Coupe du monde. Trois équipes européennes encore en lice. Favorites du tournoi pour les bookmakers avec une présence assurée en finale. Face à l‘Uruguay, seul représentant du … reste du monde, dernier représentant d‘une Amérique du Sud laminée. On est loin des pronostics d‘avant des huitièmes de finale où ils partaient pour une sorte de grand chelem avec cinq qualifiés sur cinq. La suite, c‘est l‘Europe qui rafle provisoirement la mise. Et l‘Afrique qui déçoit encore et toujours. Malgré le Ghana. Malgré les espoirs. Des espoirs à confirmer. Qui ne doivent pas s‘arrêter à ce penalty renvoyé par la transversale…
Verdict final moins une marche. L‘avant-dernière étape sur la route du sacre. D‘un finish absolument inattendu. Forcément ouvert. A suspense. Digne d‘une étape de Tour de France. Pour «bagarreurs.» Réglé à la photo-finish selon toute vraisemblance. La petite-reine, pour parler du plus prestigieux tournoi inter- nations à l‘échelle planétaire du sport-roi. Proximité de l‘incomparable, irremplaçable rendez-vous annuel des spécialistes des deux roues inscrit au programme des manifestations sportives internationales ? Plus que sûrement. Sûrement le prétexte le plus indiqué pour aborder ce dernier carré. Le quatuor encore en lice pour une place au paradis. Une Coupe du monde qui monte en puissance après un début pour le moins poussif. Et un prestige intact, une audience sans pareille. Avec ses duels de légende, de promesses tenues, d‘espoirs déçus, d‘ambitions remisées au placard ou différées à des délais indéterminés. Un carré d‘as et un autre hymne au beau jeu. D‘autres morceaux de bravoure à nous servir. Pour l‘éternité. Le droit de disputer les 90 mn, les ultimes, sur la route de la postérité. La cuvée 2010, aux couleurs, sons et tons tout africains, a mis du temps pour s‘emballer. Pour nous faire rêver après une longue attente. Longue de 56 matches dont on retiendra quelques moments forts, particuliers, en nous servant des scénarios imprévisibles. Dans l‘esprit du jeu. Après deux séances d‘écrémage pas du tout évidents et des déceptions. Pour la beauté du jeu. Mais qui font le jeu. Tout le charme d‘un Mondial. Humain. Avec ses fresques ou frasques, ses chefs d‘œuvre (il n‘y en eut pas beaucoup cette fois à part la belle leçon allemande dans un quart réglé au quart de tour), ses erreurs, ses ratés, ses boulettes, ses passions, son relief émotionnel, ses «drames» sans fin et tous ces petits détails qui font souvent la différence. Nous font aimer le football dans son universalité. En lice donc, pour le leadership, l‘Europe (finalement au rendez-vous) et l‘Amérique du Sud (orpheline de son Brésil, renversé par les Pays-Bas, et de son Argentine, humiliée par l‘Allemagne) mais qui tient en l‘Uruguay, dernier survivant, un teigneux client. Une valeur sûre que n‘altère pas la nouvelle «main de Dieu» de Suarez. Encore en course pour sauver l‘honneur. Faire redescendre cette Nationalmannschaft sans peur et sans reproches, talentueuse, au sommet de son art et renversant tout sur son passage, de son piedestal. L‘Allemagne, la belle (re ?) découverte. La simplicité érigée en art. Presque seule au monde. Qui crée, en compagnie de la Hollande, la sensation. Dénouement inimaginable pour deux citadelles, deux rouleaux compresseurs (c‘est ainsi qu‘étaient présentées, au coup d‘envoi, les Auriverdés et leur défense de fer, son effectif en mesure de faire la différence avant de perdre ses nerfs, et le match, ou l‘Albiceleste, l‘Argentine de Maradona et ses supers stars soudainement limitées, passées du rêve au cauchemar, sonnées, comme incapables de réagir dans le jeu imposé par de solides Allemands) se fissurant de toutes parts avant de couler corps et biens. Deux rêves brisés. D‘autres se mettent en mouvement. A l‘image dans cette nouvelle Allemagne. Qui rêve d‘une quatrième étoile. Qui nous assène cette leçon magistrale que le football, ce beau jeu, est avant tout simplicité. Une affaire de collectif et de technique. Conquérante Allemagne. Sûre de sa force, vigoureuse. Au jeu subtil, rapide, impressionnant de réalisme. Hargneuse surtout. Qui n‘a peur de personne. Cruelle comme lorsqu‘il fallait corriger ce onze argentin réduit à néant. Démoli. L‘Allemagne ou une sorte de bain de jouvence, un nouveau coup de «jeune» pour une Europe pas aussi vieillie que ça finalement. Dont les espoirs reposent également sur ce tandem Pays-Bas (vainqueur surprise mais logique d‘un Brésil stéréotypé) – Espagne (championne d‘Europe sortante et bien partie pour imiter qui ? L‘Allemagne, seule nation à avoir réussi le doublé Euro-Coupe du monde 1972-1974) gagne petit mais bien en place. La «Roja» désormais sur un nuage après s‘être offert sa première place en demi-finale d‘une Coupe du monde. Trois équipes européennes encore en lice. Favorites du tournoi pour les bookmakers avec une présence assurée en finale. Face à l‘Uruguay, seul représentant du … reste du monde, dernier représentant d‘une Amérique du Sud laminée. On est loin des pronostics d‘avant des huitièmes de finale où ils partaient pour une sorte de grand chelem avec cinq qualifiés sur cinq. La suite, c‘est l‘Europe qui rafle provisoirement la mise. Et l‘Afrique qui déçoit encore et toujours. Malgré le Ghana. Malgré les espoirs. Des espoirs à confirmer. Qui ne doivent pas s‘arrêter à ce penalty renvoyé par la transversale…

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