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Des phrases verbales et musicales
Nouvel album de Lounis Aït Menguellet
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 07 - 2010

Le "ciseleur du verbe" ou "le bijoutier du mot" comme aiment à l'appeler ses admirateurs vient de mettre sur le marché un nouvel album de sept chansons ainsi que son fils Djaaffar sur qui nous reviendrons prochainement. Parlons d'abord du père. C'est finalement « ATH –MENGUELLETH» avec toute l'explication y afférente qui enrichit le patrimoine culturel kabyle avec ces productions car en plus de Lounis le poète père, Djaaffar l'ainé a lui aussi produit en son nom et a réalisé les œuvres de son géniteur.
Tarik l'infographe, le linguiste et le pluri-instrumentiste s'en est lui chargé de tout ce qui est harmonica, jaquette des produits et chorales, ainsi que la tradution vers la langue de Molière des poésies de son père cela sans oublier la « beausariste » Hayat qui elle a pris en charge les maquettes et toute l'infographie ce qui a donné naissance à un produit de haute facture.
Une jaquette sur laquelle un très bon contraste de noir et blanc est réussi avec d'un côté un profil du poète sexagénaire et de l'autre une guitare sèche schématisée de manière très discrète.
C'est la famille hautement artistique qui dévoile le fruit du long labeur collégial et familial à la disposition du public qui sait et saura admirer le beau. Voici donc pour la présentation de la nouvelle cuvée de Lounis en matière descriptive. Pour le contenu, le titre veut tout dire ou presque : la feuille blanche qui est un syndrome ou une énigme ? Qui un jour ou l'autre n'a pas à affronter cet espace vierge qu'il faille noircir.
Dans les sept chansons que contient ce nouveau produit, l'on reconnait tout de suite en l'écoutant, le poète avec son évolution tant sur le plan instrumental que poétique. Sa phrase verbale et sa phrase musicale n'ont fait que montrer des plus sans pour cela tomber dans la facilitation ni même dans la folklorisation médiocre de l'art.
Les yeux bandés, l'on reconnaît que c'est Lounis qui chante avec en prime abord ses langoureuses complaintes et ses « Ichawiken » si l'on se permet de les appeler ainsi, mais comme il (Lounis) est de nature « Hwawi » d'après les gens qui le connaissent bien, il a donné libre air à ses instruments de percussions dans l'avant dernier titre Devant la dure tâche de traduction de ces œuvres, nous nous contenterons de donner une première réaction de profane car ne dit-on pas que tout traducteur est traitre et en langue italienne les deux mots sont des paronymes : « TRADUTTORE-traducteur » et « TRADITORE-traitre », donc tout traducteur est traitre. Pour ne pas tomber dans cette ingrate tâche, disons que ce qui retient le plus l'attention, c'est cette sublime chanson qui a pour titre et refrain à peu près ceci : la conclusion de l'introduction un jeu de mots sur des maux que les spécialistes en métaphores ou autres pourront traiter à loisir.
Apres nous avoir monté vers tous les cieux et nous avoir mené par tous les chemins voila qu'il finit par nous abandonner dans les déserts américains en compagnie des sons de l'harmonica que joue si bien son fils Tarik dans l'amazighisation du tube de Bob Dylan en lui donnant comme titre kabyle : le réponse est dans le vent, wizran dachou ? Et à nous de lui dire ……chante Lounis chante ….
Le "ciseleur du verbe" ou "le bijoutier du mot" comme aiment à l'appeler ses admirateurs vient de mettre sur le marché un nouvel album de sept chansons ainsi que son fils Djaaffar sur qui nous reviendrons prochainement. Parlons d'abord du père. C'est finalement « ATH –MENGUELLETH» avec toute l'explication y afférente qui enrichit le patrimoine culturel kabyle avec ces productions car en plus de Lounis le poète père, Djaaffar l'ainé a lui aussi produit en son nom et a réalisé les œuvres de son géniteur.
Tarik l'infographe, le linguiste et le pluri-instrumentiste s'en est lui chargé de tout ce qui est harmonica, jaquette des produits et chorales, ainsi que la tradution vers la langue de Molière des poésies de son père cela sans oublier la « beausariste » Hayat qui elle a pris en charge les maquettes et toute l'infographie ce qui a donné naissance à un produit de haute facture.
Une jaquette sur laquelle un très bon contraste de noir et blanc est réussi avec d'un côté un profil du poète sexagénaire et de l'autre une guitare sèche schématisée de manière très discrète.
C'est la famille hautement artistique qui dévoile le fruit du long labeur collégial et familial à la disposition du public qui sait et saura admirer le beau. Voici donc pour la présentation de la nouvelle cuvée de Lounis en matière descriptive. Pour le contenu, le titre veut tout dire ou presque : la feuille blanche qui est un syndrome ou une énigme ? Qui un jour ou l'autre n'a pas à affronter cet espace vierge qu'il faille noircir.
Dans les sept chansons que contient ce nouveau produit, l'on reconnait tout de suite en l'écoutant, le poète avec son évolution tant sur le plan instrumental que poétique. Sa phrase verbale et sa phrase musicale n'ont fait que montrer des plus sans pour cela tomber dans la facilitation ni même dans la folklorisation médiocre de l'art.
Les yeux bandés, l'on reconnaît que c'est Lounis qui chante avec en prime abord ses langoureuses complaintes et ses « Ichawiken » si l'on se permet de les appeler ainsi, mais comme il (Lounis) est de nature « Hwawi » d'après les gens qui le connaissent bien, il a donné libre air à ses instruments de percussions dans l'avant dernier titre Devant la dure tâche de traduction de ces œuvres, nous nous contenterons de donner une première réaction de profane car ne dit-on pas que tout traducteur est traitre et en langue italienne les deux mots sont des paronymes : « TRADUTTORE-traducteur » et « TRADITORE-traitre », donc tout traducteur est traitre. Pour ne pas tomber dans cette ingrate tâche, disons que ce qui retient le plus l'attention, c'est cette sublime chanson qui a pour titre et refrain à peu près ceci : la conclusion de l'introduction un jeu de mots sur des maux que les spécialistes en métaphores ou autres pourront traiter à loisir.
Apres nous avoir monté vers tous les cieux et nous avoir mené par tous les chemins voila qu'il finit par nous abandonner dans les déserts américains en compagnie des sons de l'harmonica que joue si bien son fils Tarik dans l'amazighisation du tube de Bob Dylan en lui donnant comme titre kabyle : le réponse est dans le vent, wizran dachou ? Et à nous de lui dire ……chante Lounis chante ….


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