Dans un rapport accablant adressé au Directeur général du CHU Ibn Rochd, l'Association annabie de défense des droits des malades tire la sonnette d'alarme sur la dégradation des conditions d'accueil des services des urgences au niveau de cet établissement de santé publique. le brûlot décrit des images intenables de désolation et déshumanisation de la gestion des urgences dépourvues de moyens et de personnels."Des malades souffrent par terre ou alités sur des brancards pendant des heures exposés à la vue de tous dans des couloirs attendant leur prise en charge, faute de places et de lits. Les conditions sanitaires sont répugnantes, les infirmiers et les médecins dépassés par l'ampleur des tâches. Bref, selon les membres de l'association, la coupe est vraiment pleine. "C'est un sempiternel problème d'afflux quotidien des patients venu d'horizons divers. Ils viennent des wilayas avoisinantes (El Tarf, Tebessa, Guelma, Souk-Ahras, Oum-el-Bouaghi, Skikda et Khenchela), des banlieue de la wilaya, de partout donc les carences et les déficits des services de proximité de santé publique se répercutent sur nous urgentistes et se répercutent négativement sur notre mission. Certes le personnel médical et paramédical a besoin d'être renforcé mais il faut aussi gérer en amont la problématique des urgences pour les désengorger estime le docteur Draouet de l'hôpital Ibn Sina. L'été, explique-t-il, «c'est pire, la rotation des postes est adaptée mais le volume de travail se multiplie, car le nombre de malades augmente». Dans le même registre, le docteur Boukerboua, cardiologue au même hôpital, affirme cependant qu'une meilleure prise en charge est désormais possible au service cardiologie pourvu de plus en plus d'équipements et de personnels qualifiés. Les urgences de cardiologie ont été optimisées par la disponibilité H24 de médecins spécialistes et par l'apport d'équipements de pointe, confie-t-il. Selon ce médecin, un grand progrès a été réalisé au niveau des urgences des pathologies cardio-vasculaires avec l'introduction de l'angioplastie pour les victimes d'infarctus. L'angioplastie est désormais praticable, dit-t-il, à Ibn Sina. c'est une technique basée sur la dilatation des artères coronaires bouchées au moyen d'introduction d'un ballonnet. Elle va sauver des vies humaines. D'ailleurs plusieurs opérations de ce type ont été réalisées depuis son lancement officiel dans le service de cardiologie de Ibn Sina de Annaba. Dans un rapport accablant adressé au Directeur général du CHU Ibn Rochd, l'Association annabie de défense des droits des malades tire la sonnette d'alarme sur la dégradation des conditions d'accueil des services des urgences au niveau de cet établissement de santé publique. le brûlot décrit des images intenables de désolation et déshumanisation de la gestion des urgences dépourvues de moyens et de personnels."Des malades souffrent par terre ou alités sur des brancards pendant des heures exposés à la vue de tous dans des couloirs attendant leur prise en charge, faute de places et de lits. Les conditions sanitaires sont répugnantes, les infirmiers et les médecins dépassés par l'ampleur des tâches. Bref, selon les membres de l'association, la coupe est vraiment pleine. "C'est un sempiternel problème d'afflux quotidien des patients venu d'horizons divers. Ils viennent des wilayas avoisinantes (El Tarf, Tebessa, Guelma, Souk-Ahras, Oum-el-Bouaghi, Skikda et Khenchela), des banlieue de la wilaya, de partout donc les carences et les déficits des services de proximité de santé publique se répercutent sur nous urgentistes et se répercutent négativement sur notre mission. Certes le personnel médical et paramédical a besoin d'être renforcé mais il faut aussi gérer en amont la problématique des urgences pour les désengorger estime le docteur Draouet de l'hôpital Ibn Sina. L'été, explique-t-il, «c'est pire, la rotation des postes est adaptée mais le volume de travail se multiplie, car le nombre de malades augmente». Dans le même registre, le docteur Boukerboua, cardiologue au même hôpital, affirme cependant qu'une meilleure prise en charge est désormais possible au service cardiologie pourvu de plus en plus d'équipements et de personnels qualifiés. Les urgences de cardiologie ont été optimisées par la disponibilité H24 de médecins spécialistes et par l'apport d'équipements de pointe, confie-t-il. Selon ce médecin, un grand progrès a été réalisé au niveau des urgences des pathologies cardio-vasculaires avec l'introduction de l'angioplastie pour les victimes d'infarctus. L'angioplastie est désormais praticable, dit-t-il, à Ibn Sina. c'est une technique basée sur la dilatation des artères coronaires bouchées au moyen d'introduction d'un ballonnet. Elle va sauver des vies humaines. D'ailleurs plusieurs opérations de ce type ont été réalisées depuis son lancement officiel dans le service de cardiologie de Ibn Sina de Annaba.
