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Les petits métiers de la débrouille
Guelma: ramadhan, vente de coriandre, pain, galette…
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 08 - 2010

Des pères de famille écoulent dans différents marchés du céleri, de la coriandre, du persil, de la menthe, des œufs frais, de la volaille, des fruits et légumes, des croissants, du pain brioché et divers produits particulièrement prisés durant le mois de carème.
Des pères de famille écoulent dans différents marchés du céleri, de la coriandre, du persil, de la menthe, des œufs frais, de la volaille, des fruits et légumes, des croissants, du pain brioché et divers produits particulièrement prisés durant le mois de carème.
De nombreuses familles démunies parviennent à subvenir aux dépenses du mois sacré du Ramadhan en s‘adonnant à des métiers occasionnels et ce, pour préserver leur dignité et leur fierté. La maîtresse de maison se lève tôt le matin pour pétrir la pâte et confectionner sur le tadjine des centaines de diouls qui seront vendus par le conjoint à raison de cinquante dinars la douzaine, car ils sont indispensables pour la préparation de l‘incontournable "bourek". Certaines femmes s‘investissent dans la préparation de la galette croustillante qui est désormais disponible dans les épiceries ou chez les vendeurs à la sauvette qui réussissent à fidéliser leur clientèle. D‘autres s‘échinent à confectionner des plateaux de "qalb el louz" et de " baklaoua" que leurs enfants écoulent dans les principales rues commerçantes fort animées. Des pères de famille écoulent dans différents marchés du céleri, de la coriandre, du persil, de la menthe, des œufs frais, de la volaille, des fruits et légumes, des croissants, du pain brioché et divers produits particulièrement prisés durant le mois de carème.
D‘autre part, des adolescents sont embauchés temporairement par des gérants de boulangeries, pâtisseries, pizzerias, supérettes et cafétérias pour les seconder et satisfaire la nombreuse clientèle. Leur maigre salaire est remis aux parents qui doivent faire face aux multiples achats indispensables à la préparation de la chorba et autres plats qui seront servis au "f‘tour". Des retraités, des chômeurs et parfois des salariés qui bouclent difficilement le budget familial, se convertissent en taxieurs clandestins et effectuent des courses en ville pour empocher quelques centaines de dinars en fin de journée. Certaines mères de famille se sont érigées en nourrices puisqu‘elles gardent durant la journée deux ou trois bébés dont les mamans sont travailleuses, ce qui leur permet d‘apporter leur contibution aux dépenses de la maisonnée.
De toute évidence, les familles démunies n‘hésitent pas à gagner honnêtement leur vie puisqu‘elles acceptent de pratiquer de petits boulots décents, dont les dividendes sont toujours les bienvenus.
De nombreuses familles démunies parviennent à subvenir aux dépenses du mois sacré du Ramadhan en s‘adonnant à des métiers occasionnels et ce, pour préserver leur dignité et leur fierté. La maîtresse de maison se lève tôt le matin pour pétrir la pâte et confectionner sur le tadjine des centaines de diouls qui seront vendus par le conjoint à raison de cinquante dinars la douzaine, car ils sont indispensables pour la préparation de l‘incontournable "bourek". Certaines femmes s‘investissent dans la préparation de la galette croustillante qui est désormais disponible dans les épiceries ou chez les vendeurs à la sauvette qui réussissent à fidéliser leur clientèle. D‘autres s‘échinent à confectionner des plateaux de "qalb el louz" et de " baklaoua" que leurs enfants écoulent dans les principales rues commerçantes fort animées. Des pères de famille écoulent dans différents marchés du céleri, de la coriandre, du persil, de la menthe, des œufs frais, de la volaille, des fruits et légumes, des croissants, du pain brioché et divers produits particulièrement prisés durant le mois de carème.
D‘autre part, des adolescents sont embauchés temporairement par des gérants de boulangeries, pâtisseries, pizzerias, supérettes et cafétérias pour les seconder et satisfaire la nombreuse clientèle. Leur maigre salaire est remis aux parents qui doivent faire face aux multiples achats indispensables à la préparation de la chorba et autres plats qui seront servis au "f‘tour". Des retraités, des chômeurs et parfois des salariés qui bouclent difficilement le budget familial, se convertissent en taxieurs clandestins et effectuent des courses en ville pour empocher quelques centaines de dinars en fin de journée. Certaines mères de famille se sont érigées en nourrices puisqu‘elles gardent durant la journée deux ou trois bébés dont les mamans sont travailleuses, ce qui leur permet d‘apporter leur contibution aux dépenses de la maisonnée.
De toute évidence, les familles démunies n‘hésitent pas à gagner honnêtement leur vie puisqu‘elles acceptent de pratiquer de petits boulots décents, dont les dividendes sont toujours les bienvenus.


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