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Des experts tirent la sonnette d'alarme
Déficit prévisionnel du Trésor
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 08 - 2010

Les dépenses publiques, qui atteignent des sommes astronomiques, inquiètent de plus en plus de nombreux experts en économie. La sonnette d'alarme est, à vrai dire d'ores et déjà tirée. Et pour cause, le déficit prévisionnel du Trésor a atteint des proportions jamais égalées.
Les dépenses publiques, qui atteignent des sommes astronomiques, inquiètent de plus en plus de nombreux experts en économie. La sonnette d'alarme est, à vrai dire d'ores et déjà tirée. Et pour cause, le déficit prévisionnel du Trésor a atteint des proportions jamais égalées.
Il s'établit, en effet, à 3 mille 615 milliards de dinars. Selon le communiqué du Conseil des ministres tenu mercredi dernier, ce déficit pour l'année en cours enregistre une augmentation de 906 milliards de dinars par rapport aux prévisions énoncées dans la loi de Finances 2010. Cette augmentation est due au fait que l'Etat a injecté, comme énoncé par la loi de finances complémentaire 2010, 608 milliards de crédits additionnels au budget de fonctionnement, et d'une baisse des prévisions de recette de la fiscalité pétrolière à hauteur de 344 milliards de dinars, qui est partiellement compensée par une augmentation des revenus de la fiscalité ordinaire de 176 milliards de dinars. «Ce n'est pas du tout une bonne chose» indique d'emblée Abdelmalek Serai, un économiste. Une position amplement partagée par Abderahmane Mebtoul, président de l‘association pour le développement de l'économie de marché qui estime, quant à lui, que «c'est quelque chose de grave». Pour espérer éponger ce déficit et rééquilibrer un tant soit peu la balance du Trésor public l'Etat a puisé dans le Fonds de régulation des recettes (FRR). L'Etat verse dans le FRR, créé en l'an 2000, la différence entre les recettes réelles des hydrocarbures et le prix de référence du baril de pétrole fixé par la loi de Finances. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a annoncé dernièrement que le FRR est doté de 4 mille 380 milliards de dinars. Autant dire que le FRR sera carrément vidé puisque des 4 mille 280 dinars qu'il contient 3 mille 615 milliards de dinars seront «réaffectés» au Trésor public pour faire face à son déficit. En somme il ne restera dans les caisse de ce fonds que 664 milliards de dinars. «Le déficit du trésor n'est pas du à l‘augmentation des salaires, mais à l'envolée des dépenses publiques» relève le Dr Abderahmane Mebtoul. Pour ce dernier, joint hier par téléphone, cette «explosion» «de la dépense publique est due à la réévaluation systématique de l'enveloppe financière de l'ensemble des grands projets initiés par l'Etat». Et, dans ce contexte, notre interlocuteur a rappelé « que 130 milliards de dollars ont été de nouveau mobilisés pour la réalisation des projets du plan 2005 2009». La deuxième raison qui expliquerait ce déficit, dira encore le Dr Mebtoul, que «l'Etat a décidé de puiser dans ses fonds propres et de ne pas recourir au capital étranger». Il relève ainsi, citant des rapports des institutions financières internationales, qu'entre 2008 et 2009, les investissements directs étrangers (IDE) ont reculé de 70%. «Maintenant il faut impérativement rationaliser les dépenses publiques et limiter les dépenses improductives» a-t-il suggéré en soulignant qu'il y'a un problème relatif aux dépenses publiques. Pour lui «L'Etat, qui craint les remous sociaux dans le cas de la réduction des dépenses publiques et qui se trouve face à un dilemme, doit faire des choix. Il y va de l'intérêt du pays». De son coté Abdelmalek Serai a estimé que «le gouvernement a dépensé trop d'argent alors qu'il n'y a eu aucune contrepartie du secteur industriel dont la croissance n'a pas dépassée le seuil de 1%» espérant que «le gouvernement fasse quelque chose pour améliorer cette situation, car le déficit du trésor est un mauvais point pour l‘économie nationale». Serai, contacté hier, ne semble pas approuver ce retour de l'Etat ou plutôt «l'intervention de l'Etat dans la sphère économique » car, pour lui, «on ne peux pas continuer sur cette voie et consommer autant d'argent.S'habituer à dépendre de la manne pétrolière est une mauvaise chose». appelant à l'ouverture d'un débat autour de cette question Abdelmalek Serai invite les pouvoirs publics a associer tous les acteurs et partenaires dans la dynamique de la relance de l'économie nationale .
Il s'établit, en effet, à 3 mille 615 milliards de dinars. Selon le communiqué du Conseil des ministres tenu mercredi dernier, ce déficit pour l'année en cours enregistre une augmentation de 906 milliards de dinars par rapport aux prévisions énoncées dans la loi de Finances 2010. Cette augmentation est due au fait que l'Etat a injecté, comme énoncé par la loi de finances complémentaire 2010, 608 milliards de crédits additionnels au budget de fonctionnement, et d'une baisse des prévisions de recette de la fiscalité pétrolière à hauteur de 344 milliards de dinars, qui est partiellement compensée par une augmentation des revenus de la fiscalité ordinaire de 176 milliards de dinars. «Ce n'est pas du tout une bonne chose» indique d'emblée Abdelmalek Serai, un économiste. Une position amplement partagée par Abderahmane Mebtoul, président de l‘association pour le développement de l'économie de marché qui estime, quant à lui, que «c'est quelque chose de grave». Pour espérer éponger ce déficit et rééquilibrer un tant soit peu la balance du Trésor public l'Etat a puisé dans le Fonds de régulation des recettes (FRR). L'Etat verse dans le FRR, créé en l'an 2000, la différence entre les recettes réelles des hydrocarbures et le prix de référence du baril de pétrole fixé par la loi de Finances. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a annoncé dernièrement que le FRR est doté de 4 mille 380 milliards de dinars. Autant dire que le FRR sera carrément vidé puisque des 4 mille 280 dinars qu'il contient 3 mille 615 milliards de dinars seront «réaffectés» au Trésor public pour faire face à son déficit. En somme il ne restera dans les caisse de ce fonds que 664 milliards de dinars. «Le déficit du trésor n'est pas du à l‘augmentation des salaires, mais à l'envolée des dépenses publiques» relève le Dr Abderahmane Mebtoul. Pour ce dernier, joint hier par téléphone, cette «explosion» «de la dépense publique est due à la réévaluation systématique de l'enveloppe financière de l'ensemble des grands projets initiés par l'Etat». Et, dans ce contexte, notre interlocuteur a rappelé « que 130 milliards de dollars ont été de nouveau mobilisés pour la réalisation des projets du plan 2005 2009». La deuxième raison qui expliquerait ce déficit, dira encore le Dr Mebtoul, que «l'Etat a décidé de puiser dans ses fonds propres et de ne pas recourir au capital étranger». Il relève ainsi, citant des rapports des institutions financières internationales, qu'entre 2008 et 2009, les investissements directs étrangers (IDE) ont reculé de 70%. «Maintenant il faut impérativement rationaliser les dépenses publiques et limiter les dépenses improductives» a-t-il suggéré en soulignant qu'il y'a un problème relatif aux dépenses publiques. Pour lui «L'Etat, qui craint les remous sociaux dans le cas de la réduction des dépenses publiques et qui se trouve face à un dilemme, doit faire des choix. Il y va de l'intérêt du pays». De son coté Abdelmalek Serai a estimé que «le gouvernement a dépensé trop d'argent alors qu'il n'y a eu aucune contrepartie du secteur industriel dont la croissance n'a pas dépassée le seuil de 1%» espérant que «le gouvernement fasse quelque chose pour améliorer cette situation, car le déficit du trésor est un mauvais point pour l‘économie nationale». Serai, contacté hier, ne semble pas approuver ce retour de l'Etat ou plutôt «l'intervention de l'Etat dans la sphère économique » car, pour lui, «on ne peux pas continuer sur cette voie et consommer autant d'argent.S'habituer à dépendre de la manne pétrolière est une mauvaise chose». appelant à l'ouverture d'un débat autour de cette question Abdelmalek Serai invite les pouvoirs publics a associer tous les acteurs et partenaires dans la dynamique de la relance de l'économie nationale .


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