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Le budget familial sérieusement grévé
A l'approche de l'Aid
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 08 - 2010

Parler du budget du Ramadhan mène à énumérer directement les charges alimentaires car c'est le gros lot des dépenses du mois sacré. En parallèle ce sont les tenues vestimentaires des enfants en prévision de la rentrée scolaire et de l'Aïd qu'il faut également acheter.
Parler du budget du Ramadhan mène à énumérer directement les charges alimentaires car c'est le gros lot des dépenses du mois sacré. En parallèle ce sont les tenues vestimentaires des enfants en prévision de la rentrée scolaire et de l'Aïd qu'il faut également acheter.
En dehors du rituel, le mois sacré rime avec la réorganisation du budget familial, mais la particularité de ce Ramadhan, c'est qu'il est arrivé en pleine saison caniculaire. Vacances et veille de la rentrée scolaire grèvent sérieusemen la bourse de la ménagère, le souci majeur des ménages étant d'éqilibrer un budget spécial Ramadhan en dehors de ceux pour les vacances et la rentrée scolaire prochaine, cela sans parler des frais de la fête de l'Aïd. Chose ardue puisque l'escalade des prix des produits de large consommation n'est plus à décrire cette année. Selon les témoignages recueillis auprès des moyennes et petites bourses, la formule est toute simple : la durée des vacances a été écourtée et les dépenses de l'Aïd sérieusement amputées car privilégiant ceux de la rentrée scolaire. A quelques jours de la fin du mois de Ramadhan, les prix des fruits et légumes n'ont pas baissé d'un iota, pis encore pour certains produits ils ont même grimpé. C'est le cas de la viande affichée au début du mois sacré à 700 DA qui se retrouve à 850 DA, le poulet qui maintient le cap à 340 DA de même que la pomme de terre, pourtant accessible durant tout l'été, et qui aujourd'hui s'affiche à 40 DA le kilo. Pour les fruits, ils demeurent hors de portée des revenus moyens.
Parler du budget du Ramadhan mène à énumérer directement les charges alimentaires car c'est le gros lot des dépenses du mois sacré. En parallèle ce sont les tenues vestimentaires des enfants en prévision de la rentrée scolaire et de l'Aïd qu'il faut également acheter. Pour le cas de Sétif, la prolifération des magasins proposant des articles chinois, ces dernières années, est venue à point nommé pour répondre aux besoins des ménages soumis à rude épreuve. A Sétif, des quartiers commerciaux entiers ont vu le jour et où les vêtements chinois abondent. Là les ménages habillent leurs enfants à des prix largement accessibles. Habiller de pied en cap un enfant revient à environ 2 mille dinars. Pour les autres, soit les plus démunis, il reste le recours à la friperie qui offre la seule alternative, notamment pour les familles nombreuses.
Pour le calcul du budget de Ramadhan, d'aucuns s'accordent à dire qu'il dépasse largement les prévisions. Les personnes questionnées nous diront que pour une famille de 5 à 6 personnes, le budget mensuel varierait entre 100 mille et 120 mille DA pour un revenu de 30 mille dinars. Dans leur majorité les personnes questionnées auront déboursé jusque-là entre 20 mille DA et 30 mille DA. Et, si sur un plan purement arithmétique, la proportion ne paraît guère équilibrée, c'est le facteur de la débrouille qui intervient pour venir à bout des peines des salariés. En effet, vendeurs improvisés, travail à mi-temps dans des commerces ou taxi clandestin pour ceux ayant des véhicules sont devenus des jobs d'appoint pour permettre d'équilibrer les charges.
En dehors du rituel, le mois sacré rime avec la réorganisation du budget familial, mais la particularité de ce Ramadhan, c'est qu'il est arrivé en pleine saison caniculaire. Vacances et veille de la rentrée scolaire grèvent sérieusemen la bourse de la ménagère, le souci majeur des ménages étant d'éqilibrer un budget spécial Ramadhan en dehors de ceux pour les vacances et la rentrée scolaire prochaine, cela sans parler des frais de la fête de l'Aïd. Chose ardue puisque l'escalade des prix des produits de large consommation n'est plus à décrire cette année. Selon les témoignages recueillis auprès des moyennes et petites bourses, la formule est toute simple : la durée des vacances a été écourtée et les dépenses de l'Aïd sérieusement amputées car privilégiant ceux de la rentrée scolaire. A quelques jours de la fin du mois de Ramadhan, les prix des fruits et légumes n'ont pas baissé d'un iota, pis encore pour certains produits ils ont même grimpé. C'est le cas de la viande affichée au début du mois sacré à 700 DA qui se retrouve à 850 DA, le poulet qui maintient le cap à 340 DA de même que la pomme de terre, pourtant accessible durant tout l'été, et qui aujourd'hui s'affiche à 40 DA le kilo. Pour les fruits, ils demeurent hors de portée des revenus moyens.
Parler du budget du Ramadhan mène à énumérer directement les charges alimentaires car c'est le gros lot des dépenses du mois sacré. En parallèle ce sont les tenues vestimentaires des enfants en prévision de la rentrée scolaire et de l'Aïd qu'il faut également acheter. Pour le cas de Sétif, la prolifération des magasins proposant des articles chinois, ces dernières années, est venue à point nommé pour répondre aux besoins des ménages soumis à rude épreuve. A Sétif, des quartiers commerciaux entiers ont vu le jour et où les vêtements chinois abondent. Là les ménages habillent leurs enfants à des prix largement accessibles. Habiller de pied en cap un enfant revient à environ 2 mille dinars. Pour les autres, soit les plus démunis, il reste le recours à la friperie qui offre la seule alternative, notamment pour les familles nombreuses.
Pour le calcul du budget de Ramadhan, d'aucuns s'accordent à dire qu'il dépasse largement les prévisions. Les personnes questionnées nous diront que pour une famille de 5 à 6 personnes, le budget mensuel varierait entre 100 mille et 120 mille DA pour un revenu de 30 mille dinars. Dans leur majorité les personnes questionnées auront déboursé jusque-là entre 20 mille DA et 30 mille DA. Et, si sur un plan purement arithmétique, la proportion ne paraît guère équilibrée, c'est le facteur de la débrouille qui intervient pour venir à bout des peines des salariés. En effet, vendeurs improvisés, travail à mi-temps dans des commerces ou taxi clandestin pour ceux ayant des véhicules sont devenus des jobs d'appoint pour permettre d'équilibrer les charges.


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