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Chaouane, l'orientaliste du XXIe siècle
Coup de cœur artistique
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 09 - 2010

Chaque jour est un véritable bonheur pour les amoureux des belles couleurs. Et c'est peu de le dire. Avec tous les artistes-peintres que notre pays recèle, pour chacun d'entre nous, la découverte est à chaque fois une opportunité, plutôt une chance.
Chaque jour est un véritable bonheur pour les amoureux des belles couleurs. Et c'est peu de le dire. Avec tous les artistes-peintres que notre pays recèle, pour chacun d'entre nous, la découverte est à chaque fois une opportunité, plutôt une chance.
Une chance de connaître les œuvres d'art mais également leurs créateurs. C'est le cas avec la découverte d'Abderrahmane Chaouane.
Les tableaux de ce dernier nous ont captivés. Sensibles, ils reflètent le regard que porte un artiste sur sa société mais surtout sur des êtres bien distingués, à l'instar du tableau «Le berger», «Terguia», ou encore «Le songe d'un enfant».
Cet artiste hors pair nous montre que la volonté peut dépasser tous les obstacles. Autodidacte de formation, il a pu s'introduire dans le monde des peintres et de se faire sa propre place.
Né en 1958 dans l'un des quartiers les plus populaires de la capitale, à Ruisseau, son enfance a été empreinte dès ces débuts par ce monde de l'art. D'ailleurs , il côtoya les musées de la capitale ce qui a réveillé en lui cet amour pour la peinture.
L'entourage y est pour grand-chose dans la destinée de Chaouane, car il a été complètement captivé par les différentes rencontres avec les maîtres classiques. Son jeune âge a joué un grand rôle dans son apprentissage pictural mais également dans son développement identitaire. Ce qui l'a poussé à adhérer précocement à la bibliothèque du Musée des beaux-arts d'Alger et d'être constamment entouré par l'art et les artistes.
Sa volonté le pousse à aller de l'avant en s'essayant à toutes les techniques picturales lors de ces moments libres durant son enfance puis pendant son adolescence. C'est à ce moment-là qu'il décida de devenir peintre. Chaouane est connu dans le milieu pour être un sensible artiste qui se voit jusqu'à la pointe du pinceau. Comme la plupart des artistes, et cela dans les différents genres, Chaouane commence à se chercher, à chercher sa propre identité artistique. Pour ce faire, il imite en copiant les plus grands maîtres de l'orientalisme qu'il découvre à traves les divers musées d'Alger. Mais au fur et à mesure, il développe son propre style et sa propre signature picturale. Cela lui vaudra d'être remarqué dans ce monde et de figurer plusieurs fois comme exposant dans de prestigieuses galeries d'art.
Ses premières expositions datent de 1980 avec une douzaine d'expositions individuelles ou collectives en Algérie et à l'étranger.
Puis vient le tour, huit ans plus tard, de la consécration puisqu'il commence à s'introduire dans le monde de la professionnalisation avec des expositions personnelles dans des lieux plus avantageux à sa carrière comme Galerie El-Djazair, espace Frantz-Fanon, Galerie Racim… Aujourd'hui, Chaouane n'est plus à présenter. Son style et sa peinture parlent de lui. Il suit en quelque sorte, mais avec un regard d'autochtone, le chemin des pures artistes des orientalistes de l'Ecole d'Alger, à l'instar de Hippolyte Lazerges, Joseph Sintès et Alfred Chataud.
D'un réalisme étonnant, d'un perfectionnisme prodigieux, il peint comme un véritable ciseleur une société en pleine mutation.
Une chance de connaître les œuvres d'art mais également leurs créateurs. C'est le cas avec la découverte d'Abderrahmane Chaouane.
Les tableaux de ce dernier nous ont captivés. Sensibles, ils reflètent le regard que porte un artiste sur sa société mais surtout sur des êtres bien distingués, à l'instar du tableau «Le berger», «Terguia», ou encore «Le songe d'un enfant».
Cet artiste hors pair nous montre que la volonté peut dépasser tous les obstacles. Autodidacte de formation, il a pu s'introduire dans le monde des peintres et de se faire sa propre place.
Né en 1958 dans l'un des quartiers les plus populaires de la capitale, à Ruisseau, son enfance a été empreinte dès ces débuts par ce monde de l'art. D'ailleurs , il côtoya les musées de la capitale ce qui a réveillé en lui cet amour pour la peinture.
L'entourage y est pour grand-chose dans la destinée de Chaouane, car il a été complètement captivé par les différentes rencontres avec les maîtres classiques. Son jeune âge a joué un grand rôle dans son apprentissage pictural mais également dans son développement identitaire. Ce qui l'a poussé à adhérer précocement à la bibliothèque du Musée des beaux-arts d'Alger et d'être constamment entouré par l'art et les artistes.
Sa volonté le pousse à aller de l'avant en s'essayant à toutes les techniques picturales lors de ces moments libres durant son enfance puis pendant son adolescence. C'est à ce moment-là qu'il décida de devenir peintre. Chaouane est connu dans le milieu pour être un sensible artiste qui se voit jusqu'à la pointe du pinceau. Comme la plupart des artistes, et cela dans les différents genres, Chaouane commence à se chercher, à chercher sa propre identité artistique. Pour ce faire, il imite en copiant les plus grands maîtres de l'orientalisme qu'il découvre à traves les divers musées d'Alger. Mais au fur et à mesure, il développe son propre style et sa propre signature picturale. Cela lui vaudra d'être remarqué dans ce monde et de figurer plusieurs fois comme exposant dans de prestigieuses galeries d'art.
Ses premières expositions datent de 1980 avec une douzaine d'expositions individuelles ou collectives en Algérie et à l'étranger.
Puis vient le tour, huit ans plus tard, de la consécration puisqu'il commence à s'introduire dans le monde de la professionnalisation avec des expositions personnelles dans des lieux plus avantageux à sa carrière comme Galerie El-Djazair, espace Frantz-Fanon, Galerie Racim… Aujourd'hui, Chaouane n'est plus à présenter. Son style et sa peinture parlent de lui. Il suit en quelque sorte, mais avec un regard d'autochtone, le chemin des pures artistes des orientalistes de l'Ecole d'Alger, à l'instar de Hippolyte Lazerges, Joseph Sintès et Alfred Chataud.
D'un réalisme étonnant, d'un perfectionnisme prodigieux, il peint comme un véritable ciseleur une société en pleine mutation.


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