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Bouteflika appelle à réhabiliter la PCH
Pénurie de médicaments et généralisation du générique
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 09 - 2010

Abdelaziz Bouteflika a réitéré ses directives pour promouvoir la production nationale du médicament en ciblant en priorité les médicaments essentiels, soulignant que la Pharmacie centrale des hôpitaux « doit être réhabilitée pour être réellement un instrument de sécurisation et de régulation de l'approvisionnement des structures publiques de santé en produits pharmaceutiques.»
Abdelaziz Bouteflika a réitéré ses directives pour promouvoir la production nationale du médicament en ciblant en priorité les médicaments essentiels, soulignant que la Pharmacie centrale des hôpitaux « doit être réhabilitée pour être réellement un instrument de sécurisation et de régulation de l'approvisionnement des structures publiques de santé en produits pharmaceutiques.»
Le président de la République a préconisé la réhabilitation de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), dans le cadre de la lutte contre la pénurie de certains médicaments et renforcer la politique nationale en la matière. A l'issue de l'évaluation du secteur de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Bouteflika a réitéré ses directives pour promouvoir la production nationale du médicament en ciblant en priorité les médicaments essentiels, soulignant que la Pharmacie centrale des Hôpitaux « doit être réhabilitée pour être réellement un instrument de sécurisation et de régulation de l'approvisionnement des structures publiques de santé en produits pharmaceutiques ». Il a relevé en revanche, les progrès significatifs réalisés par notre pays concernant les indicateurs sanitaires de base. « La satisfaction des citoyens nécessite des améliorations qualitatives constantes », a-t-il cependant souligné, appelant le responsable du secteur à renforcer et la qualité et la quantité des stocks de médicaments indispensables aux patients.
Aussi le président de la République a-t-il instruit le gouvernement à l'effet de dégager 
«toutes les mesures allant dans le sens du strict respect de la continuité des soins, de la prise en charge rapide des malades et d'une plus grande rationalisation de la gestion des infrastructures de santé publique ». Le chef de l'Etat est clair dans ses instructions. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière est averti. Il devra de la sorte pallier le déficit en matière de certains médicaments importants, comme ceux des cancéreux qui connaissent une pénurie chronique. La réhabilitation de la Pharmacie centrale des hôpitaux saura endiguer cette pénurie et réorganiser la gestion et la distribution des médicaments à travers les hôpitaux.
Ould Abbès énumère les réalisations
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a fait ressortir que la confirmation de la tendance observée cette dernière décennie en matière d'amélioration constante des indicateurs de base de l'état de santé de la population, l'Etat a consacré 8% du PIB en 2010 contre 3,96% en 1999. Les indicateurs s'articulent autour de l'augmentation de l'espérance de vie à la naissance, qui a atteint 75,5 ans pour les hommes et 76,5 ans pour les femmes, le recul de la mortalité, notamment infantile qui est passée de 39,4 décès pour mille naissances vivantes en 1999 à 24,2 en 2009, une quasi extinction des maladies contrôlables par le programme élargi de vaccination. A la lumière des progrès enregistrés grâce aux efforts de tous les acteurs, la politique de santé publique accorde désormais un intérêt plus soutenu aux maladies non transmissibles. Cela se matérialise par la mise en oeuvre de programmes intégrés de prévention, de contrôle et de prise en charge des principales maladies non transmissibles comme le cancer, le diabète, l'insuffisance rénale chronique et l'hypertension artérielle. S'agissant de l'amélioration de l'accès aux soins et aux consultations spécialisées ainsi que celles entrant dans le cadre de l'urgence, une série de mesures a été mise en œuvre, pour l'amélioration de l'accueil au niveau des structures de santé et le renforcement des équipements au niveau des urgences médicochirurgicales. La réduction du déficit en matière de radiothérapie, le développement de soins de haut niveau grâce à la réalisation de structures utilisant des technologies de pointes, la mise en place d'un programme de formation d'équipes pluridisciplinaires, et la mise en place d'instruments nécessaires à la concrétisation de la contractualisation figurent également parmi les objectifs énumérés par Djamel Ould Abbès. En matière de maternité, il est noté un progrès relatif des conditions de prise en charge et de séjour des parturientes. Cette amélioration se fera davantage ressentir une fois réceptionnées toutes les structures Mère et Enfant en cours de réalisation et bénéficiera de la relance du programme national de périnatalité. En ce qui concerne la qualité des soins et la prise en charge des usagers des structures publiques de santé, un large audit portant, notamment sur l'hygiène hospitalière, s'est traduit par la prise de mesures relatives à l'équipement de toutes les structures de santé en matériels adaptés de stérilisation et d'élimination des déchets à risques infectieux.
Perspectives prometteuses
La situation sanitaire globale a connu une amélioration significative, le nombre de médecins par habitant est passé de 1 médecin pour 1 750 habitants en 1999 à 1 médecin pour 908 habitants en 2010 et le nombre de lits par habitant est passé de 1,44 lit pour 1.000 habitants en 1999 à 1,94 lit pour 1.000 habitants en 2010. Cette situation est appelée à s'améliorer par une meilleure couverture des différentes wilayas, de manière à éliminer les disparités qui peuvent encore exister. Le personnel paramédical, qui compte 100 mille agents, toutes spécialités confondues, exerçant au sein des établissements publics de santé, verra cet effectif renforcé grâce à un réseau de 24 écoles spécialisées inscrites dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. Parallèlement, l'effort de formation entrepris en 2009 pour 10.500 élèves, se poursuivra à la rentrée pédagogique 2010-2011. En matière de gestion hospitalière, le secteur s'est doté d'une Ecole nationale de management et d'administration sanitaire qui a pour mission la formation de cadres gestionnaires pour les établissements de santé. De même qu'un programme de renforcement de la formation est en cours dans le but d'assurer une couverture médicale spécialisée sur l'ensemble des wilayas du pays. Le programme quinquennal 2010-2014 concerne la réalisation de plus de mille structures de santé. Enfin, et dans le domaine des produits pharmaceutiques, des progrès ont été enregistrés grâce aux mesures de promotion et de développement de la production nationale du médicament. Le premier semestre 2010 enregistre une baisse de 22% de la facture des importations par rapport à la même période en 2009.
Le président de la République a préconisé la réhabilitation de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), dans le cadre de la lutte contre la pénurie de certains médicaments et renforcer la politique nationale en la matière. A l'issue de l'évaluation du secteur de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Bouteflika a réitéré ses directives pour promouvoir la production nationale du médicament en ciblant en priorité les médicaments essentiels, soulignant que la Pharmacie centrale des Hôpitaux « doit être réhabilitée pour être réellement un instrument de sécurisation et de régulation de l'approvisionnement des structures publiques de santé en produits pharmaceutiques ». Il a relevé en revanche, les progrès significatifs réalisés par notre pays concernant les indicateurs sanitaires de base. « La satisfaction des citoyens nécessite des améliorations qualitatives constantes », a-t-il cependant souligné, appelant le responsable du secteur à renforcer et la qualité et la quantité des stocks de médicaments indispensables aux patients.
Aussi le président de la République a-t-il instruit le gouvernement à l'effet de dégager 
«toutes les mesures allant dans le sens du strict respect de la continuité des soins, de la prise en charge rapide des malades et d'une plus grande rationalisation de la gestion des infrastructures de santé publique ». Le chef de l'Etat est clair dans ses instructions. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière est averti. Il devra de la sorte pallier le déficit en matière de certains médicaments importants, comme ceux des cancéreux qui connaissent une pénurie chronique. La réhabilitation de la Pharmacie centrale des hôpitaux saura endiguer cette pénurie et réorganiser la gestion et la distribution des médicaments à travers les hôpitaux.
Ould Abbès énumère les réalisations
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a fait ressortir que la confirmation de la tendance observée cette dernière décennie en matière d'amélioration constante des indicateurs de base de l'état de santé de la population, l'Etat a consacré 8% du PIB en 2010 contre 3,96% en 1999. Les indicateurs s'articulent autour de l'augmentation de l'espérance de vie à la naissance, qui a atteint 75,5 ans pour les hommes et 76,5 ans pour les femmes, le recul de la mortalité, notamment infantile qui est passée de 39,4 décès pour mille naissances vivantes en 1999 à 24,2 en 2009, une quasi extinction des maladies contrôlables par le programme élargi de vaccination. A la lumière des progrès enregistrés grâce aux efforts de tous les acteurs, la politique de santé publique accorde désormais un intérêt plus soutenu aux maladies non transmissibles. Cela se matérialise par la mise en oeuvre de programmes intégrés de prévention, de contrôle et de prise en charge des principales maladies non transmissibles comme le cancer, le diabète, l'insuffisance rénale chronique et l'hypertension artérielle. S'agissant de l'amélioration de l'accès aux soins et aux consultations spécialisées ainsi que celles entrant dans le cadre de l'urgence, une série de mesures a été mise en œuvre, pour l'amélioration de l'accueil au niveau des structures de santé et le renforcement des équipements au niveau des urgences médicochirurgicales. La réduction du déficit en matière de radiothérapie, le développement de soins de haut niveau grâce à la réalisation de structures utilisant des technologies de pointes, la mise en place d'un programme de formation d'équipes pluridisciplinaires, et la mise en place d'instruments nécessaires à la concrétisation de la contractualisation figurent également parmi les objectifs énumérés par Djamel Ould Abbès. En matière de maternité, il est noté un progrès relatif des conditions de prise en charge et de séjour des parturientes. Cette amélioration se fera davantage ressentir une fois réceptionnées toutes les structures Mère et Enfant en cours de réalisation et bénéficiera de la relance du programme national de périnatalité. En ce qui concerne la qualité des soins et la prise en charge des usagers des structures publiques de santé, un large audit portant, notamment sur l'hygiène hospitalière, s'est traduit par la prise de mesures relatives à l'équipement de toutes les structures de santé en matériels adaptés de stérilisation et d'élimination des déchets à risques infectieux.
Perspectives prometteuses
La situation sanitaire globale a connu une amélioration significative, le nombre de médecins par habitant est passé de 1 médecin pour 1 750 habitants en 1999 à 1 médecin pour 908 habitants en 2010 et le nombre de lits par habitant est passé de 1,44 lit pour 1.000 habitants en 1999 à 1,94 lit pour 1.000 habitants en 2010. Cette situation est appelée à s'améliorer par une meilleure couverture des différentes wilayas, de manière à éliminer les disparités qui peuvent encore exister. Le personnel paramédical, qui compte 100 mille agents, toutes spécialités confondues, exerçant au sein des établissements publics de santé, verra cet effectif renforcé grâce à un réseau de 24 écoles spécialisées inscrites dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. Parallèlement, l'effort de formation entrepris en 2009 pour 10.500 élèves, se poursuivra à la rentrée pédagogique 2010-2011. En matière de gestion hospitalière, le secteur s'est doté d'une Ecole nationale de management et d'administration sanitaire qui a pour mission la formation de cadres gestionnaires pour les établissements de santé. De même qu'un programme de renforcement de la formation est en cours dans le but d'assurer une couverture médicale spécialisée sur l'ensemble des wilayas du pays. Le programme quinquennal 2010-2014 concerne la réalisation de plus de mille structures de santé. Enfin, et dans le domaine des produits pharmaceutiques, des progrès ont été enregistrés grâce aux mesures de promotion et de développement de la production nationale du médicament. Le premier semestre 2010 enregistre une baisse de 22% de la facture des importations par rapport à la même période en 2009.


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