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Les cours particuliers redémarrent
Direction de l'éducation
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 10 - 2010

C'est devenu une tradition et le passage obligé pour garantir une bonne scolarité et un succès aux examens scolaires des enfants. Les parents ne lésinent pas sur les moyens financiers qu'il faut consentir dès la rentrée des classes pour dénicher les enseignants compétents aptes à donner des cours particuliers à leur progéniture. Les candidats au baccalauréat sont privilégiés car ce diplôme ouvre l'accès aux études universitaires et chaque famille consent à faire des sacrifices pour offrir des cours de soutien à ses enfants. Les inscriptions s'opèrent auprès des professeurs des matières principales, en l'occurence les mathématiques, physique, chimie, sciences, langues arabe, française et anglaise qui donnent des cours dans des garages, appartements, caves et locaux aménagés, à raison de trois à quatre heures par semaine contre une indemnité mensuelle oscillant entre mille à deux mille dinars le mois. Les apprenants constituent trois à quatre groupes d'une vingtaine d'éléments chacun et le tour est joué. Les candidats au Brevet d'enseignement moyen sont soumis au même processus puisque l'accès aux études secondaires est le leitmotiv des parents qui choisissent des profs à leurs enfants dès début octobre. Les honoraires sont légèrement moindres et rien ne rebute les parents qui acceptent volontiers de dépenser deux à trois mille dinars par mois. L'examen d'entrée en première année moyenne qui concerne les bambins fréquentant la cinquième année primaire n'échappe pas à cette frénésie qui s'empare des parents qui optent pour des cours particuliers dispensés par des instituteurs à raison de cinq cents dinars par mois pour chacun. Chose étrange, même les écoliers du cycle élémentaire, les collégiens de première, deuxième, troisième année moyenne et les lycéens de première et deuxième année secondaire, donc non concernés par un examen de fin d'année, suivent assidûment ces fameux cours particuliers considérés comme un sésame pour la poursuite des études. Il existe des enseignants qui se vouent corps et âme à cette mission de soutien pédagogique et qui suivent réellement la progression du niveau de leurs élèves. Hélas, il faut séparer le bon grain de l'ivraie car certains, attirés par le gain facile, donnent des cours stéréotypés, monotones et non profitables. Ces derniers accumulent des sommes faramineuses sans se soucier le moins du monde de la noblesse de leur mission et de la confiance placée en eux par les parents.
C'est devenu une tradition et le passage obligé pour garantir une bonne scolarité et un succès aux examens scolaires des enfants. Les parents ne lésinent pas sur les moyens financiers qu'il faut consentir dès la rentrée des classes pour dénicher les enseignants compétents aptes à donner des cours particuliers à leur progéniture. Les candidats au baccalauréat sont privilégiés car ce diplôme ouvre l'accès aux études universitaires et chaque famille consent à faire des sacrifices pour offrir des cours de soutien à ses enfants. Les inscriptions s'opèrent auprès des professeurs des matières principales, en l'occurence les mathématiques, physique, chimie, sciences, langues arabe, française et anglaise qui donnent des cours dans des garages, appartements, caves et locaux aménagés, à raison de trois à quatre heures par semaine contre une indemnité mensuelle oscillant entre mille à deux mille dinars le mois. Les apprenants constituent trois à quatre groupes d'une vingtaine d'éléments chacun et le tour est joué. Les candidats au Brevet d'enseignement moyen sont soumis au même processus puisque l'accès aux études secondaires est le leitmotiv des parents qui choisissent des profs à leurs enfants dès début octobre. Les honoraires sont légèrement moindres et rien ne rebute les parents qui acceptent volontiers de dépenser deux à trois mille dinars par mois. L'examen d'entrée en première année moyenne qui concerne les bambins fréquentant la cinquième année primaire n'échappe pas à cette frénésie qui s'empare des parents qui optent pour des cours particuliers dispensés par des instituteurs à raison de cinq cents dinars par mois pour chacun. Chose étrange, même les écoliers du cycle élémentaire, les collégiens de première, deuxième, troisième année moyenne et les lycéens de première et deuxième année secondaire, donc non concernés par un examen de fin d'année, suivent assidûment ces fameux cours particuliers considérés comme un sésame pour la poursuite des études. Il existe des enseignants qui se vouent corps et âme à cette mission de soutien pédagogique et qui suivent réellement la progression du niveau de leurs élèves. Hélas, il faut séparer le bon grain de l'ivraie car certains, attirés par le gain facile, donnent des cours stéréotypés, monotones et non profitables. Ces derniers accumulent des sommes faramineuses sans se soucier le moins du monde de la noblesse de leur mission et de la confiance placée en eux par les parents.

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