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Des effets indésirables qui peuvent être graves
Allergies médicamenteuses
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 10 - 2010

Les allergies aux médicaments restent assez mal connues. Les études qui leur ont été consacrées sont peu nombreuses et les réactions allergiques sont parfois difficiles à différencier d'autres effets secondaires. Pourtant, pas moins de 15 à 30% des effets indésirables des médicaments pourraient être de nature allergique.
Les allergies aux médicaments restent assez mal connues. Les études qui leur ont été consacrées sont peu nombreuses et les réactions allergiques sont parfois difficiles à différencier d'autres effets secondaires. Pourtant, pas moins de 15 à 30% des effets indésirables des médicaments pourraient être de nature allergique.
Ces affections impliquent une intervention du système immunitaire face à la substance à l'origine de l'allergie, appelée l'allergène. Dans un premier temps, l'allergène médicamenteux entraîne une réponse spécifique de la part du système immunitaire puis apparaissent des manifestations cliniques lors d'une exposition ultérieure.
Des réactions parfois très graves
Les mécanismes mis en jeu dans ces allergies aux médicaments impliquent souvent une production excessive d'anticorps de classe E, lesquels vont libérer des médiateurs de l'allergie comme l'histamine, à l'origine des troubles cliniques.
La réaction allergique peut se manifester par :
• Une réaction cutanée (urticaire, rash) ;
• Des signes digestifs tels que des vomissements ;
• Des crampes abdominales ou de diarrhées ;
• Des troubles respiratoires (toux, congestion nasale, éternuements...) ;
• Une irritation oculaire ;
• Voire un oedème du larynx ou un choc anaphylactique avec effondrement de la pression artérielle.
Néanmoins, on peut également observer à côté de ces allergies classiques d'autres allergies médicamenteuses où les symptômes résultent d'une anomalie immunologique un peu différente (formation de complexes entre l'allergène et l'anticorps). Ces allergies médicamenteuses se traduisent par une réaction inflammatoire s'associant à une fièvre et parfois à un gonflement des articulations. Certains médicaments peuvent également provoquer des atteintes du foie, des poumons, des reins ou des cellules du sang par des mécanismes un peu particuliers.
Un risque difficile à apprécier par le médecin traitant
Les allergies médicamenteuses doivent être prises au sérieux. Elles ne sont pas liées à la dose de médicament reçue, elles sont souvent imprévisibles et peuvent entraîner la mort en cas de choc anaphylactique. Mais malheureusement, elles sont souvent difficiles à reconnaître à leurs débuts, lorsqu'elles se traduisent par une simple réaction cutanée.
Cette difficulté explique que ces allergies sont mal diagnostiquées, certaines réactions médicamenteuses étant imputées à tort à une origine allergique. Ainsi, des études ont montré que le nombre de patients se jugeant allergiques à la pénicilline était très supérieur à la réalité.
De nombreux médicaments responsables
Parmi les médicaments responsables, on trouve en premier lieu les antibiotiques, notamment ceux de la classe des céphalosporines (pénicillines et dérivés) et des sulfamides. Les allergies à l'aspirine et aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, des médicaments utilisés pour soulager les douleurs rhumatologiques, sont également courantes de même que celles imputables aux anesthésiques locaux. On peut aussi voir des allergies aux médicaments du système cardiovasculaire, aux anti-épileptiques, aux agents anticancéreux, à l'insuline, aux myorelaxants, aux neuroleptiques, aux vitamines, aux produits contenant de la quinine et même à des médicaments en vente libre et à des préparations homéopathiques...
Par ailleurs, les produits iodés de contraste utilisés pour certains examens radiologiques, le curare, les extraits allergéniques employés pour entreprendre des désensibilisations peuvent également être source d'allergies, parfois sévères.
Que faut-il faire en cas
de suspicion d'allergie médicamenteuse ?
Si vous suspectez l'existence d'une allergie à un médicament, il est indispensable d'en parler le plus rapidement possible à votre médecin. Comme dans toute allergie, la multiplication des contacts avec la substance allergisante augmente le risque de développer une réaction grave.
Le médicament n'est peut-être pas indispensable ou peut être remplacé par un autre sans danger. A l'hôpital, on pourra aussi vous proposer de prendre un produit antihistaminique ou des corticoïdes avant d'administrer le médicament lorsque celui-ci est totalement indispensable et ce, pour éviter tout risque de réaction allergique grave. Pensez à porter une carte répertoriant les médicaments à l'origine d'allergie.
Enfin, il n'est peut-être pas inutile de demander un avis dans une consultation spécialisée. Le médecin allergologue pourra réaliser des tests cutanés lorsqu'il en existe pour étayer le diagnostic d'allergie médicamenteuse (pénicilline, certains anesthésiques...)
Ces affections impliquent une intervention du système immunitaire face à la substance à l'origine de l'allergie, appelée l'allergène. Dans un premier temps, l'allergène médicamenteux entraîne une réponse spécifique de la part du système immunitaire puis apparaissent des manifestations cliniques lors d'une exposition ultérieure.
Des réactions parfois très graves
Les mécanismes mis en jeu dans ces allergies aux médicaments impliquent souvent une production excessive d'anticorps de classe E, lesquels vont libérer des médiateurs de l'allergie comme l'histamine, à l'origine des troubles cliniques.
La réaction allergique peut se manifester par :
• Une réaction cutanée (urticaire, rash) ;
• Des signes digestifs tels que des vomissements ;
• Des crampes abdominales ou de diarrhées ;
• Des troubles respiratoires (toux, congestion nasale, éternuements...) ;
• Une irritation oculaire ;
• Voire un oedème du larynx ou un choc anaphylactique avec effondrement de la pression artérielle.
Néanmoins, on peut également observer à côté de ces allergies classiques d'autres allergies médicamenteuses où les symptômes résultent d'une anomalie immunologique un peu différente (formation de complexes entre l'allergène et l'anticorps). Ces allergies médicamenteuses se traduisent par une réaction inflammatoire s'associant à une fièvre et parfois à un gonflement des articulations. Certains médicaments peuvent également provoquer des atteintes du foie, des poumons, des reins ou des cellules du sang par des mécanismes un peu particuliers.
Un risque difficile à apprécier par le médecin traitant
Les allergies médicamenteuses doivent être prises au sérieux. Elles ne sont pas liées à la dose de médicament reçue, elles sont souvent imprévisibles et peuvent entraîner la mort en cas de choc anaphylactique. Mais malheureusement, elles sont souvent difficiles à reconnaître à leurs débuts, lorsqu'elles se traduisent par une simple réaction cutanée.
Cette difficulté explique que ces allergies sont mal diagnostiquées, certaines réactions médicamenteuses étant imputées à tort à une origine allergique. Ainsi, des études ont montré que le nombre de patients se jugeant allergiques à la pénicilline était très supérieur à la réalité.
De nombreux médicaments responsables
Parmi les médicaments responsables, on trouve en premier lieu les antibiotiques, notamment ceux de la classe des céphalosporines (pénicillines et dérivés) et des sulfamides. Les allergies à l'aspirine et aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, des médicaments utilisés pour soulager les douleurs rhumatologiques, sont également courantes de même que celles imputables aux anesthésiques locaux. On peut aussi voir des allergies aux médicaments du système cardiovasculaire, aux anti-épileptiques, aux agents anticancéreux, à l'insuline, aux myorelaxants, aux neuroleptiques, aux vitamines, aux produits contenant de la quinine et même à des médicaments en vente libre et à des préparations homéopathiques...
Par ailleurs, les produits iodés de contraste utilisés pour certains examens radiologiques, le curare, les extraits allergéniques employés pour entreprendre des désensibilisations peuvent également être source d'allergies, parfois sévères.
Que faut-il faire en cas
de suspicion d'allergie médicamenteuse ?
Si vous suspectez l'existence d'une allergie à un médicament, il est indispensable d'en parler le plus rapidement possible à votre médecin. Comme dans toute allergie, la multiplication des contacts avec la substance allergisante augmente le risque de développer une réaction grave.
Le médicament n'est peut-être pas indispensable ou peut être remplacé par un autre sans danger. A l'hôpital, on pourra aussi vous proposer de prendre un produit antihistaminique ou des corticoïdes avant d'administrer le médicament lorsque celui-ci est totalement indispensable et ce, pour éviter tout risque de réaction allergique grave. Pensez à porter une carte répertoriant les médicaments à l'origine d'allergie.
Enfin, il n'est peut-être pas inutile de demander un avis dans une consultation spécialisée. Le médecin allergologue pourra réaliser des tests cutanés lorsqu'il en existe pour étayer le diagnostic d'allergie médicamenteuse (pénicilline, certains anesthésiques...)


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