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Le lait cru à la rescousse
Baraki, rupture de stock de poudre
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 10 - 2010

Les ruptures d'approvisionnement en lait pasteurisé persistent et l'interrogation qui se pose à l'heure actuelle dans les fermes et prairies de la circonscription de Baraki est celle de savoir si la consommation du lait cru pourrait-elle être une alternative au manque de lait pasteurisé d'autant plus que la poudre de lait se fait de plus en plus rare. La production du lait cru s'est imposée dans cette partie de la Mitidja en 2007 suite à une grave pénurie de lait pasteurisé et une spéculation sur les prix de la poudre de lait sur les marchés mondiaux. Pour rappel, il a été décidé alors d'importer 35 mille vaches laitières afin de relancer cette activité, et ce, en accordant des aides multiformes aux éleveurs. Le recensement de cette catégorie professionnelle avait rencontré des obstacles bureaucratiques, notamment en 2008, mais l'opération supervisée par les services agricoles de la wilaya déléguée de Baraki a abouti à la distribution de 200 vaches laitières au profit des agriculteurs établis dans les communes des Eucalyptus et Sidi Moussa. Dans cette dernière, les anciennes fermes ont été très utiles à l'élevage de dizaines de vaches laitières qui ont pu produire en 2009 prés de 10 mille litres par semaine et satisfaire une partie des besoins des consommateurs de la région du Centre du pays. Le prix du lait cru a été alors fixé à 45 DA le litre. Aussi, les conditions d'élevage se sont améliorées durant l'an 2009, et ce, grâce aux aides financières via le crédit fidèle entre autres formules, ainsi que la dotation d'éleveurs en équipements inhérents à cette activité déjà connue dans le monde rural. Mais la commercialisation du lait cru suscite un malentendu entre les producteurs eux-mêmes, notamment après la distribution de 5 mille vaches laitières aux agriculteurs des Hauts- Plateaux dont ceux de Médéa. Ces derniers ont opté pour la livraison de 12 mille litres de lait cru à l'Onil en exigeant le calcul des frais de collecte et de transport du produit, plus de 35 DA le litre en l'occurrence. Par contre, les éleveurs de l'Algérois ont préféré étaler leur produit laitier directement sur le marché à des prix libres dépassant les 45 DA le litre. Cette problématique a vivement intéressé la Confédération agro industrielle, Cipa, qui défendait le libre prix et s'indignait contre « la gestion archaïque » de l'Office national interprofessionnel du lait, Onil, surtout pour le déficit enregistré en stock de poudre du lait, ce qui a entravé la plupart des 126 laiteries. A présent, la pasteurisation du lait cru pose problème aux transformateurs, car ils ne peuvent pas, dans la conjoncture actuelle, ni échapper aux conséquences du manque de poudre du lait, ni commercialiser le lait cru aux prix exigés par les éleveurs.En conclusion, c'est le consommateur qui reste la victime, obligé de se procurer ce produit indispensable dans la nourriture des enfants et même des adultes.
Les ruptures d'approvisionnement en lait pasteurisé persistent et l'interrogation qui se pose à l'heure actuelle dans les fermes et prairies de la circonscription de Baraki est celle de savoir si la consommation du lait cru pourrait-elle être une alternative au manque de lait pasteurisé d'autant plus que la poudre de lait se fait de plus en plus rare. La production du lait cru s'est imposée dans cette partie de la Mitidja en 2007 suite à une grave pénurie de lait pasteurisé et une spéculation sur les prix de la poudre de lait sur les marchés mondiaux. Pour rappel, il a été décidé alors d'importer 35 mille vaches laitières afin de relancer cette activité, et ce, en accordant des aides multiformes aux éleveurs. Le recensement de cette catégorie professionnelle avait rencontré des obstacles bureaucratiques, notamment en 2008, mais l'opération supervisée par les services agricoles de la wilaya déléguée de Baraki a abouti à la distribution de 200 vaches laitières au profit des agriculteurs établis dans les communes des Eucalyptus et Sidi Moussa. Dans cette dernière, les anciennes fermes ont été très utiles à l'élevage de dizaines de vaches laitières qui ont pu produire en 2009 prés de 10 mille litres par semaine et satisfaire une partie des besoins des consommateurs de la région du Centre du pays. Le prix du lait cru a été alors fixé à 45 DA le litre. Aussi, les conditions d'élevage se sont améliorées durant l'an 2009, et ce, grâce aux aides financières via le crédit fidèle entre autres formules, ainsi que la dotation d'éleveurs en équipements inhérents à cette activité déjà connue dans le monde rural. Mais la commercialisation du lait cru suscite un malentendu entre les producteurs eux-mêmes, notamment après la distribution de 5 mille vaches laitières aux agriculteurs des Hauts- Plateaux dont ceux de Médéa. Ces derniers ont opté pour la livraison de 12 mille litres de lait cru à l'Onil en exigeant le calcul des frais de collecte et de transport du produit, plus de 35 DA le litre en l'occurrence. Par contre, les éleveurs de l'Algérois ont préféré étaler leur produit laitier directement sur le marché à des prix libres dépassant les 45 DA le litre. Cette problématique a vivement intéressé la Confédération agro industrielle, Cipa, qui défendait le libre prix et s'indignait contre « la gestion archaïque » de l'Office national interprofessionnel du lait, Onil, surtout pour le déficit enregistré en stock de poudre du lait, ce qui a entravé la plupart des 126 laiteries. A présent, la pasteurisation du lait cru pose problème aux transformateurs, car ils ne peuvent pas, dans la conjoncture actuelle, ni échapper aux conséquences du manque de poudre du lait, ni commercialiser le lait cru aux prix exigés par les éleveurs.En conclusion, c'est le consommateur qui reste la victime, obligé de se procurer ce produit indispensable dans la nourriture des enfants et même des adultes.

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