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Connaître les risques
Implants mammaires
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 11 - 2010

Vous êtes sur le point d'opter pour une nouvelle poitrine. Mais certaines rumeurs ont refroidi vos ardeurs : ces implants sont-ils vraiment sûrs ? N'augmentent-ils pas le risque de cancer, notamment celui du sein ?… Savoir distinguer le vrai du faux.
Vous êtes sur le point d'opter pour une nouvelle poitrine. Mais certaines rumeurs ont refroidi vos ardeurs : ces implants sont-ils vraiment sûrs ? N'augmentent-ils pas le risque de cancer, notamment celui du sein ?… Savoir distinguer le vrai du faux.
Comme les stars hollywoodiennes, vous avez envie de troquer votre bonnet A contre un bonnet C mais vous hésitez face à la mauvaise réputation des implants en silicone… Sachez à quel sein vous vouer.
La mauvaise réputation
Pour augmenter le volume de la poitrine, les chirurgiens esthétiques ont recours à des implants mammaires. Ces prothèses sont le plus souvent en gel de silicone, parce qu'il offre une grande diversité de forme et offre une texture très naturelle. Pendant de nombreuses années, le gel de silicone a été accusé de causer différents troubles : des maladies auto-immunes, rhumatologiques notamment (polyarthrite rhumatoïde notamment). Plusieurs études l'ont finalement lavé de tout soupçon. Le risque d'éclatement de la poche de gel de silicone a également été jugé minime. Ces implants favorisent-ils sur le long terme la survenue d'un cancer du sein ?
Pas plus de risque de cancer du sein !
Plusieurs études avaient déjà donné des résultats rassurants, certifiant que les femmes porteuses d'une prothèse mammaire ne présentaient pas plus de risque de cancer du sein. Mais ces données restaient limitées tant en nombre qu'en durée de suivi, jamais plus de 10 à 15 ans. Pour en avoir le cœur net, des chercheurs danois ont suivi près de 3 mille femmes ayant opté pour une augmentation mammaire entre 1973 et 1995. Avec un recul maximum de 30 ans, cette étude bénéficie du plus long suivi jamais réalisé sur le sujet. Les résultats sont sans appel : aucun risque de cancer du sein supplémentaire n'a été enregistré chez les porteuses de prothèses mammaires. Les chercheurs ont même noté une baisse à peine significative de ce risque. Aucune autre augmentation du risque de cancer n'a été décelée chez ces femmes, en dehors de cancers de la peau superficiels (donc pas de mélanomes) qui pourraient être liés à des expositions solaires plus importantes. Les femmes opérées passeraient-elles plus de temps au soleil, arborant leur nouvelle poitrine ?
Des complications sont possibles
Les implants mammaires en silicone n'augmentent donc pas le risque de cancer. Pas plus qu'il ne gêne l'allaitement, pour en finir avec certaines idées reçues. Notons, cependant, que la présence d'une telle prothèse a une influence sur les mammographies, les femmes opérées devront donc préciser au radiologue cette particularité pour que la technique soit adaptée. Une "prothèse remplie de gel de silicone a une durée de vie que l'on ne peut estimer précisément a priori puisqu'elle dépend de l'éventuelle survenue de complication", parmi lesquelles : La principale complication de ces implants est la "contracture capsulaire". La formation d'une capsule autour d'un implant relève d'une réaction normale de l'organisme qui forme une sorte de membrane, autour de tout tissu étranger afin de l'isoler et de se protéger. Mais dans certains cas, cette membrane s'épaissit pour former une coque fibreuse : c'est la contracture capsulaire. En fonction de sa gravité, la constitution de cette coque peut être douloureuse et entraîner des complications d'ordre esthétique nécessitant une nouvelle intervention. Autre complication, la rupture est favorisée par un choc violent ou l'ancienneté de l'implant. Le gel peut alors rester dans l'enveloppe fibreuse qui entoure l'implant (il n'y a alors aucun symptôme) ou passer à travers, ce qui peut provoquer une réaction de l'organisme face à ce corps étranger et donc la formation de nodules (siliconomes) et parfois de ganglions inflammatoires. En cas de rupture symptomatique, l'implant sera extrait et remplacé chirurgicalement.
La formation de plis ou de vagues peuvent également apparaître avec des prothèses pré-remplies de gel plus souple. Cette complication esthétique peut entraîner une usure prématurée de l'implant et donc sa rupture. Aussi, une femme qui a un implant peut s'attendre à avoir d'autres interventions dans sa vie pour que l'effet bénéfique de l'implant soit maintenu. Mais toutes les femmes opérées doivent faire l'objet d'un suivi pendant la première quinzaine suivant l'opération, 3 mois et 1 an plus tard. En cas de complication, de suspicion de complication ou de traumatisme, un contrôle sera nécessaire tous les 5 ans.
Comme les stars hollywoodiennes, vous avez envie de troquer votre bonnet A contre un bonnet C mais vous hésitez face à la mauvaise réputation des implants en silicone… Sachez à quel sein vous vouer.
La mauvaise réputation
Pour augmenter le volume de la poitrine, les chirurgiens esthétiques ont recours à des implants mammaires. Ces prothèses sont le plus souvent en gel de silicone, parce qu'il offre une grande diversité de forme et offre une texture très naturelle. Pendant de nombreuses années, le gel de silicone a été accusé de causer différents troubles : des maladies auto-immunes, rhumatologiques notamment (polyarthrite rhumatoïde notamment). Plusieurs études l'ont finalement lavé de tout soupçon. Le risque d'éclatement de la poche de gel de silicone a également été jugé minime. Ces implants favorisent-ils sur le long terme la survenue d'un cancer du sein ?
Pas plus de risque de cancer du sein !
Plusieurs études avaient déjà donné des résultats rassurants, certifiant que les femmes porteuses d'une prothèse mammaire ne présentaient pas plus de risque de cancer du sein. Mais ces données restaient limitées tant en nombre qu'en durée de suivi, jamais plus de 10 à 15 ans. Pour en avoir le cœur net, des chercheurs danois ont suivi près de 3 mille femmes ayant opté pour une augmentation mammaire entre 1973 et 1995. Avec un recul maximum de 30 ans, cette étude bénéficie du plus long suivi jamais réalisé sur le sujet. Les résultats sont sans appel : aucun risque de cancer du sein supplémentaire n'a été enregistré chez les porteuses de prothèses mammaires. Les chercheurs ont même noté une baisse à peine significative de ce risque. Aucune autre augmentation du risque de cancer n'a été décelée chez ces femmes, en dehors de cancers de la peau superficiels (donc pas de mélanomes) qui pourraient être liés à des expositions solaires plus importantes. Les femmes opérées passeraient-elles plus de temps au soleil, arborant leur nouvelle poitrine ?
Des complications sont possibles
Les implants mammaires en silicone n'augmentent donc pas le risque de cancer. Pas plus qu'il ne gêne l'allaitement, pour en finir avec certaines idées reçues. Notons, cependant, que la présence d'une telle prothèse a une influence sur les mammographies, les femmes opérées devront donc préciser au radiologue cette particularité pour que la technique soit adaptée. Une "prothèse remplie de gel de silicone a une durée de vie que l'on ne peut estimer précisément a priori puisqu'elle dépend de l'éventuelle survenue de complication", parmi lesquelles : La principale complication de ces implants est la "contracture capsulaire". La formation d'une capsule autour d'un implant relève d'une réaction normale de l'organisme qui forme une sorte de membrane, autour de tout tissu étranger afin de l'isoler et de se protéger. Mais dans certains cas, cette membrane s'épaissit pour former une coque fibreuse : c'est la contracture capsulaire. En fonction de sa gravité, la constitution de cette coque peut être douloureuse et entraîner des complications d'ordre esthétique nécessitant une nouvelle intervention. Autre complication, la rupture est favorisée par un choc violent ou l'ancienneté de l'implant. Le gel peut alors rester dans l'enveloppe fibreuse qui entoure l'implant (il n'y a alors aucun symptôme) ou passer à travers, ce qui peut provoquer une réaction de l'organisme face à ce corps étranger et donc la formation de nodules (siliconomes) et parfois de ganglions inflammatoires. En cas de rupture symptomatique, l'implant sera extrait et remplacé chirurgicalement.
La formation de plis ou de vagues peuvent également apparaître avec des prothèses pré-remplies de gel plus souple. Cette complication esthétique peut entraîner une usure prématurée de l'implant et donc sa rupture. Aussi, une femme qui a un implant peut s'attendre à avoir d'autres interventions dans sa vie pour que l'effet bénéfique de l'implant soit maintenu. Mais toutes les femmes opérées doivent faire l'objet d'un suivi pendant la première quinzaine suivant l'opération, 3 mois et 1 an plus tard. En cas de complication, de suspicion de complication ou de traumatisme, un contrôle sera nécessaire tous les 5 ans.


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