Au cours de la période de transition accusée entre les journées de fête et le retour à la "normale", arriver à trouver un endroit ouvert où pouvoir prendre un café ou un sandwich relevait, faut-il le dire, du miracle. Même les boulangers, réquisitionnés pour les premier et deuxième jours de l'Aïd, n'ont en fait qu'à leurs têtes. Au cours de la période de transition accusée entre les journées de fête et le retour à la "normale", arriver à trouver un endroit ouvert où pouvoir prendre un café ou un sandwich relevait, faut-il le dire, du miracle. Même les boulangers, réquisitionnés pour les premier et deuxième jours de l'Aïd, n'ont en fait qu'à leurs têtes. Les échoppes ayant baissé leurs rideaux à Alger, d'ailleurs comme partout en Algérie, durant l'Aïd El- Adha qui a, rappelons-le, coïncidé avec la période de repos hebdomadaire des Algérois, semblent, a-t-on constaté, reprendre leurs habituelles activités. Le consommateur, quant à lui, ne doit plus trouver de soucis où pouvoir s'approvisionner. En effet, parmi les rues et boulevards de la capitale, visités hier, rares sont ceux qui n'ont pas encore ouvert leurs commerces. «Durant ce long week- end, on ne se sentait pas dans une capitale du pays, mais aujourd'hui l'ambiance habituelle est enfin de retour» nous dira une quinquagénaire à ce propos, un grand sourire sur le visage. Il y a lieu de souligner que durant cette période de transition entre les journées de fête et le retour à la normale, prendre un café ou un sandwich était, faut-il le dire, synonyme de miracle. Les boulangers réquisitionnés pour les premier et deuxième jours de l'Aïd, pour leur part, n'ont en fait qu'à leurs têtes , n'en déplaise à leur tutelle, mais toutefois ils n'ont pas osé allé jusqu'à se permettre un jour de repos de plus. «On se doit de garantir l'approvisionnement en pain de plusieurs restaurants et cantines scolaires» explique l'un d'eux. Par ailleurs, quelques gérants de restaurants et fast-foods, interrogés à ce propos, n'ont pas manqué de nous faire savoir que les consommateurs boudent, durant cette période, vers leurs magasins. «Ma clientèle est majoritairement composée de fonctionnaires, ces derniers n'ont pas encore repris le travail durant cette période, alors je préfère baisser mon rideau et profiter de mon repos» a déclaré Achraf, gérant d'un fast-food à Didouche- Mourad. En outre, d'autres raisons, d'après quelques commerçants, ont mené à cette situation. «J'ai un employé qui habite à deux cents kilomètres du magasin, s'il y avait des moyens de transport tel que le TGV (train à grande vitesse) je ne lui aurais accordé que la matinée de l'Aïd » tente de se justifier le propriétaire d'une épiceriesituée à Bouzaréah, avant d'ajouter que «si c'était le cas il (employé) pourrait passer la nuit chez lui et venir travailler normalement». Il est toutefois utile de noter que la «loi» de l'offre et de la demande n'est pas en reste pour cette situation. Les vendeurs de fruits de légumes qui ont, en toute exclusivité, continué d'écouler leur marchandise, durant cette période, a-t-on appris, n'ont pas manqué l'occasion pour gonfler les prix de leurs produits. A cet effet, le consommateur algérois peut s'estimer, donc, « heureux » de voir les commerçants reprendre enfin leurs activités pour ne pas être la victime des spéculateurs de tous bords qui profitent de cette situation pour se mettre plein les poches. Les échoppes ayant baissé leurs rideaux à Alger, d'ailleurs comme partout en Algérie, durant l'Aïd El- Adha qui a, rappelons-le, coïncidé avec la période de repos hebdomadaire des Algérois, semblent, a-t-on constaté, reprendre leurs habituelles activités. Le consommateur, quant à lui, ne doit plus trouver de soucis où pouvoir s'approvisionner. En effet, parmi les rues et boulevards de la capitale, visités hier, rares sont ceux qui n'ont pas encore ouvert leurs commerces. «Durant ce long week- end, on ne se sentait pas dans une capitale du pays, mais aujourd'hui l'ambiance habituelle est enfin de retour» nous dira une quinquagénaire à ce propos, un grand sourire sur le visage. Il y a lieu de souligner que durant cette période de transition entre les journées de fête et le retour à la normale, prendre un café ou un sandwich était, faut-il le dire, synonyme de miracle. Les boulangers réquisitionnés pour les premier et deuxième jours de l'Aïd, pour leur part, n'ont en fait qu'à leurs têtes , n'en déplaise à leur tutelle, mais toutefois ils n'ont pas osé allé jusqu'à se permettre un jour de repos de plus. «On se doit de garantir l'approvisionnement en pain de plusieurs restaurants et cantines scolaires» explique l'un d'eux. Par ailleurs, quelques gérants de restaurants et fast-foods, interrogés à ce propos, n'ont pas manqué de nous faire savoir que les consommateurs boudent, durant cette période, vers leurs magasins. «Ma clientèle est majoritairement composée de fonctionnaires, ces derniers n'ont pas encore repris le travail durant cette période, alors je préfère baisser mon rideau et profiter de mon repos» a déclaré Achraf, gérant d'un fast-food à Didouche- Mourad. En outre, d'autres raisons, d'après quelques commerçants, ont mené à cette situation. «J'ai un employé qui habite à deux cents kilomètres du magasin, s'il y avait des moyens de transport tel que le TGV (train à grande vitesse) je ne lui aurais accordé que la matinée de l'Aïd » tente de se justifier le propriétaire d'une épiceriesituée à Bouzaréah, avant d'ajouter que «si c'était le cas il (employé) pourrait passer la nuit chez lui et venir travailler normalement». Il est toutefois utile de noter que la «loi» de l'offre et de la demande n'est pas en reste pour cette situation. Les vendeurs de fruits de légumes qui ont, en toute exclusivité, continué d'écouler leur marchandise, durant cette période, a-t-on appris, n'ont pas manqué l'occasion pour gonfler les prix de leurs produits. A cet effet, le consommateur algérois peut s'estimer, donc, « heureux » de voir les commerçants reprendre enfin leurs activités pour ne pas être la victime des spéculateurs de tous bords qui profitent de cette situation pour se mettre plein les poches.