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Un ravissement sans frontières
Clôture du festival international de l'inchad à Constantine
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 12 - 2010

La soirée de clôture du festival international de l'inchad, à Constantine, a été un véritable ravissement musical et spirituel pour le public qui a pu accéder, au théâtre de la ville qui s'est, une nouvelle fois, révélé trop exigu pour abriter de grandes manifestations.
La soirée de clôture du festival international de l'inchad, à Constantine, a été un véritable ravissement musical et spirituel pour le public qui a pu accéder, au théâtre de la ville qui s'est, une nouvelle fois, révélé trop exigu pour abriter de grandes manifestations.
Le "voyage", étrenné par la troupe du mounchid soudanais Charaf Eddine El Bady, qui a transporté, jeudi soir, le public dans l'ambiance magique des rythmes africains, a été porté au firmament de l'enchantement par le virtuose du luth irakien Naseer Shamma dont chaque passage à Constantine est en soi un évènement musical quasiment historique. La troupe soudanaise a donné une autre facette de la fabuleuse richesse du patrimoine musical arabo-musulman, où l'on retrouve dans un délicieux mariage les rythmes envoûtant de l'Afrique et les mélodies des maqamate arabes. Bien que la majorité des chansons étaient interprétées en swahili, le public n'eut aucun problème pour "recevoir" cet inchad aux rythmes à la fois gais et légers, souvent accompagnés de danses et où le mystique n'exclut en rien la joie de vivre. Très emballé, le public qui n'a pas cessé tout le long du concert d'accompagner les artistes avec des claquements de mains, a salué la sortie de scène de la troupe par des cris de "one, two, three, viva l'Algérie !" en souvenir du match de football historique d'Oum Dourmane qui a de toute évidence marqué d'une pierre blanche les relations entre les deux peuples. Le magicien du luth arabe, Nasseer Shamma, a une fois de plus apporté une merveilleuse surprise au public de Constantine où ses fans sont de plus en plus nombreux. Il a réitéré sur la scène du TRC une fusion musicale, similaire à celle qu'il avait réalisée de manière spontanée lors de son passage au mois de Ramadhan dernier, avec le grand virtuose indien de la Tabla, Amrat Hussain. Attendu, selon le programme, avec son orchestre d'Orient de quelque 70 membres, Shamma est finalement venu avec un orchestre plus léger (7 éléments), mais avec une nouvelle expérience de fusion musicale plus systématique. Dans cette expérience présentée sous cette forme pour la première fois à Constantine, Shamma a impliqué des musiciens internationaux virtuoses dans leur spécialité qui sont venus avec des instruments peu connus à Constantine, comme la lyre et le bouzouki grecque, la Djouza irakienne ou encore une autre innovation du musicien américain Miles Jay qui a joué sur un instrument de sa propre invention, faisant fonction de basse et de contrebasse à la fois. Ross Daly, l'un des plus grands joueurs de lyre, un instrument très ancien du pays de Socrate dont le public découvrait avec beaucoup de curiosité la forme originale et le son, son compatriote Giorgos Manolakis sur le bouzouki, l'Américain Miles Jay, Alâa Al Majed, un grand musicien Irakien vivant en suède, Anouar Abou Dragh, sur la Djouza et par la voix, ont accompagné Nasseer Shamma qui a interprété des compositions récentes de son répertoire et d'autres écrites pour la circonstance, dont une composition dédiée au grand mystique musulman Djallal Eddine Erroumi élu personnalité de l'année en 2007, soit 800 ans après sa mort. Commentant le succès de sa prestation et le ravissement du public, Shamma a estimé que cette expérience "d'association d'artistes internationaux" confirme sa conviction que le chant spirituel n'a pas de frontières et que l'inchad est un art qui requiert une grande culture.
Le "voyage", étrenné par la troupe du mounchid soudanais Charaf Eddine El Bady, qui a transporté, jeudi soir, le public dans l'ambiance magique des rythmes africains, a été porté au firmament de l'enchantement par le virtuose du luth irakien Naseer Shamma dont chaque passage à Constantine est en soi un évènement musical quasiment historique. La troupe soudanaise a donné une autre facette de la fabuleuse richesse du patrimoine musical arabo-musulman, où l'on retrouve dans un délicieux mariage les rythmes envoûtant de l'Afrique et les mélodies des maqamate arabes. Bien que la majorité des chansons étaient interprétées en swahili, le public n'eut aucun problème pour "recevoir" cet inchad aux rythmes à la fois gais et légers, souvent accompagnés de danses et où le mystique n'exclut en rien la joie de vivre. Très emballé, le public qui n'a pas cessé tout le long du concert d'accompagner les artistes avec des claquements de mains, a salué la sortie de scène de la troupe par des cris de "one, two, three, viva l'Algérie !" en souvenir du match de football historique d'Oum Dourmane qui a de toute évidence marqué d'une pierre blanche les relations entre les deux peuples. Le magicien du luth arabe, Nasseer Shamma, a une fois de plus apporté une merveilleuse surprise au public de Constantine où ses fans sont de plus en plus nombreux. Il a réitéré sur la scène du TRC une fusion musicale, similaire à celle qu'il avait réalisée de manière spontanée lors de son passage au mois de Ramadhan dernier, avec le grand virtuose indien de la Tabla, Amrat Hussain. Attendu, selon le programme, avec son orchestre d'Orient de quelque 70 membres, Shamma est finalement venu avec un orchestre plus léger (7 éléments), mais avec une nouvelle expérience de fusion musicale plus systématique. Dans cette expérience présentée sous cette forme pour la première fois à Constantine, Shamma a impliqué des musiciens internationaux virtuoses dans leur spécialité qui sont venus avec des instruments peu connus à Constantine, comme la lyre et le bouzouki grecque, la Djouza irakienne ou encore une autre innovation du musicien américain Miles Jay qui a joué sur un instrument de sa propre invention, faisant fonction de basse et de contrebasse à la fois. Ross Daly, l'un des plus grands joueurs de lyre, un instrument très ancien du pays de Socrate dont le public découvrait avec beaucoup de curiosité la forme originale et le son, son compatriote Giorgos Manolakis sur le bouzouki, l'Américain Miles Jay, Alâa Al Majed, un grand musicien Irakien vivant en suède, Anouar Abou Dragh, sur la Djouza et par la voix, ont accompagné Nasseer Shamma qui a interprété des compositions récentes de son répertoire et d'autres écrites pour la circonstance, dont une composition dédiée au grand mystique musulman Djallal Eddine Erroumi élu personnalité de l'année en 2007, soit 800 ans après sa mort. Commentant le succès de sa prestation et le ravissement du public, Shamma a estimé que cette expérience "d'association d'artistes internationaux" confirme sa conviction que le chant spirituel n'a pas de frontières et que l'inchad est un art qui requiert une grande culture.


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