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"Nous étudions les conditions de la construction d'une centrale nucléaire"
Youcef Yousfi à l'émission ''L'invité de la rédaction'' de la radio Chaîne III
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 01 - 2011

Intervenant, hier, dans l'émission ''L'invité de la rédaction'' de la radio, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a abordé plusieurs sujets tels que le projet ''Desertec'', l'exploration pétrolière, les énergies renouvelables et l'exportation de gaz naturel.
Intervenant, hier, dans l'émission ''L'invité de la rédaction'' de la radio, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a abordé plusieurs sujets tels que le projet ''Desertec'', l'exploration pétrolière, les énergies renouvelables et l'exportation de gaz naturel.
Pour 2020, il a dit que 60 projets ont été identifiés dans les énergies renouvelables, mais à exploiter avec l'aide et le soutien de l'Etat avec la contribution des entreprises industrielles et des centres scientifiques. Le projet des énergies renouvelables à présenter au gouvernement est ambitieux. Pas moins de 40 % de l'énergie électricité est d'origine hydraulique, cependant, il faut électrifier les villages du sud du pays avec un potentiel de 2.500 à 3.000 mégawatts en énergie solaire et éolienne. En 2020, l'Algérie exportera 2.000 mégawatts en partenariat avec les acheteurs européens avec option pour l'exportation de 10.000 mégawatts en 2030. Aujourd'hui, le coût de l'électricité à partir des énergies renouvelables est plus cher en attendant le transfert de technologies sachant que la technique de stockage en énergie solaire durant la nuit est plus chère. Parmi les 60 projets à soumettre pour approbation au gouvernement, une usine de silicium sera construite par Sonelgaz et sera prête en 2013. Pour ce qui est de l'exportation de l'énergie solaire vers l'Europe, la prise de risques ensemble et avec les partenaires étrangers est recommandée. Fait paradoxal, le projet ‘'Desertec'' négocié entre les dirigeants politiques algérien et allemand n'a pas recueilli l'unanimité puisque Yousfi indique que « nous travaillons avec ‘'Desertec'' et « ''Transgreen'' avec nos propres moyens, mais les Allemands n'ont rien à voir avec le projet ‘'Desertec'' ». Yousfi a souligné qu'une étude est en cours pour examiner les conditions de lancer une première centrale nucléaire à moyen terme en Algérie. Concernant l'uranium, il a dit qu'il faut faire le bilan de notre potentiel.
Possible exploitation des anciennes mines de charbon
Il existe une complémentarité avec les pays exportateurs de gaz, notamment pour ce qui est des exportations vers l'Europe, les Etats-Unis et l'Asie. "Nous n'avons donc pas de concurrence, ni de compétitivité avec les pays exportateurs de gaz. Nos possédons des réserves et des infrastructures importantes, en plus des deux gazoducs reliant l'Algérie à l'Italie, nous avons celui alimentant l'Espagne et deux pôles GNL, ainsi que deux gazoducs sur l'Espagne et un autre sur la Sardaigne en cours de construction. Nos réserves ne s'épuisent pas et vers 2015-2020, nous accroîtrons nos réserves pour assurer la sécurité énergétique du pays à long terme. Et notre réflexion s'étale sur une période de 40 à 50 années sachant qu'une centrale électrique a une durée de vie de 30 à 40 années" a t-il dit. Par conséquent, ajoute t-il, "nous intensifions l'exploration des hydrocarbures. En 2011, l'accroîssement de l'exploration sera en évolution de 40 % par rapport à 2010". Pas moins de 29 découvertes ont été réalisées, soit la moisson la plus importante et la plus intense et en 2011, 2012 et 2013, "nous allons augmenter davantage l'effort d'exploration dans d'autres régions, tels que l'ouest du pays, le bassin de Tindouf, la région de Reggane et même le nord où nous avons trouvé un potentiel au premier trimestre 2010. Nous avons commencé les travaux en mer offshore en intensifiant l'exploration avec la mobilisation des moyens de Sonatrach et des sociétés pétrolières et de géophysique, ainsi que l'institut algérien du pétrole (IAP). Aussi, il faudra intensifier la formation et la recherche scientifique dans le domaine de l'exploration". L'Algérie a un potentiel en offshore à long terme, mais elle compte aussi mobiliser les ressources en énergies nouvelles et renouvelables et en exploitant également les anciennes mines de charbon. L'Algérien consomme 1.100 KW de gaz naturel par an, soit dix fois plus qu'à l'indépendance alors que la consommation électrique va doubler dans 10 ans. Concernant le gazoduc Medgaz, le ministre a souligné "qu' il s'agit d'un acquis et une infrastructure supplémentaire indiquant que nous avons des moyens supplémentaires d'être présents en Europe et Sonatrach discute avec Natural Gas espagnol pour régler cette situation de contentieux..." A propos de l'exportation des hydrocarbures, le ministre a souligné que l'Algérie a récolté 55,7 milliards de dollars en termes de recettes en 2010, soit 25 % d'augmentation comparativement avec 2009. La part des partenaires est de 50 % en termes de production et de 6 % pour ce qui est des exportations revenant donc à nos partenaires. Le pays assure 14 millions de tonnes de produits raffinés en envisageant d'atteindre 22 millions de tonnes en augmentant les capacités de raffinage. Pour cela, de nouvelles capacités de raffinage seront construites afin de doubler la production d'ici 15 ans. Il convient aussi de transformer certains produits, tels que le fuel pour fabriquer l'essence et le gazole. Le contrôle interne des dépenses de Sonatrach sera renforcé. Désormais, le respect des cahiers des charge sera plus scrupuleux afin de lutter contre les malversations. Il faut sécuriser les responsables avec un code d'éthique pour minimiser les risques de déviation et les appels d'offres seront plus stricts en étant plus regardants.
Pour 2020, il a dit que 60 projets ont été identifiés dans les énergies renouvelables, mais à exploiter avec l'aide et le soutien de l'Etat avec la contribution des entreprises industrielles et des centres scientifiques. Le projet des énergies renouvelables à présenter au gouvernement est ambitieux. Pas moins de 40 % de l'énergie électricité est d'origine hydraulique, cependant, il faut électrifier les villages du sud du pays avec un potentiel de 2.500 à 3.000 mégawatts en énergie solaire et éolienne. En 2020, l'Algérie exportera 2.000 mégawatts en partenariat avec les acheteurs européens avec option pour l'exportation de 10.000 mégawatts en 2030. Aujourd'hui, le coût de l'électricité à partir des énergies renouvelables est plus cher en attendant le transfert de technologies sachant que la technique de stockage en énergie solaire durant la nuit est plus chère. Parmi les 60 projets à soumettre pour approbation au gouvernement, une usine de silicium sera construite par Sonelgaz et sera prête en 2013. Pour ce qui est de l'exportation de l'énergie solaire vers l'Europe, la prise de risques ensemble et avec les partenaires étrangers est recommandée. Fait paradoxal, le projet ‘'Desertec'' négocié entre les dirigeants politiques algérien et allemand n'a pas recueilli l'unanimité puisque Yousfi indique que « nous travaillons avec ‘'Desertec'' et « ''Transgreen'' avec nos propres moyens, mais les Allemands n'ont rien à voir avec le projet ‘'Desertec'' ». Yousfi a souligné qu'une étude est en cours pour examiner les conditions de lancer une première centrale nucléaire à moyen terme en Algérie. Concernant l'uranium, il a dit qu'il faut faire le bilan de notre potentiel.
Possible exploitation des anciennes mines de charbon
Il existe une complémentarité avec les pays exportateurs de gaz, notamment pour ce qui est des exportations vers l'Europe, les Etats-Unis et l'Asie. "Nous n'avons donc pas de concurrence, ni de compétitivité avec les pays exportateurs de gaz. Nos possédons des réserves et des infrastructures importantes, en plus des deux gazoducs reliant l'Algérie à l'Italie, nous avons celui alimentant l'Espagne et deux pôles GNL, ainsi que deux gazoducs sur l'Espagne et un autre sur la Sardaigne en cours de construction. Nos réserves ne s'épuisent pas et vers 2015-2020, nous accroîtrons nos réserves pour assurer la sécurité énergétique du pays à long terme. Et notre réflexion s'étale sur une période de 40 à 50 années sachant qu'une centrale électrique a une durée de vie de 30 à 40 années" a t-il dit. Par conséquent, ajoute t-il, "nous intensifions l'exploration des hydrocarbures. En 2011, l'accroîssement de l'exploration sera en évolution de 40 % par rapport à 2010". Pas moins de 29 découvertes ont été réalisées, soit la moisson la plus importante et la plus intense et en 2011, 2012 et 2013, "nous allons augmenter davantage l'effort d'exploration dans d'autres régions, tels que l'ouest du pays, le bassin de Tindouf, la région de Reggane et même le nord où nous avons trouvé un potentiel au premier trimestre 2010. Nous avons commencé les travaux en mer offshore en intensifiant l'exploration avec la mobilisation des moyens de Sonatrach et des sociétés pétrolières et de géophysique, ainsi que l'institut algérien du pétrole (IAP). Aussi, il faudra intensifier la formation et la recherche scientifique dans le domaine de l'exploration". L'Algérie a un potentiel en offshore à long terme, mais elle compte aussi mobiliser les ressources en énergies nouvelles et renouvelables et en exploitant également les anciennes mines de charbon. L'Algérien consomme 1.100 KW de gaz naturel par an, soit dix fois plus qu'à l'indépendance alors que la consommation électrique va doubler dans 10 ans. Concernant le gazoduc Medgaz, le ministre a souligné "qu' il s'agit d'un acquis et une infrastructure supplémentaire indiquant que nous avons des moyens supplémentaires d'être présents en Europe et Sonatrach discute avec Natural Gas espagnol pour régler cette situation de contentieux..." A propos de l'exportation des hydrocarbures, le ministre a souligné que l'Algérie a récolté 55,7 milliards de dollars en termes de recettes en 2010, soit 25 % d'augmentation comparativement avec 2009. La part des partenaires est de 50 % en termes de production et de 6 % pour ce qui est des exportations revenant donc à nos partenaires. Le pays assure 14 millions de tonnes de produits raffinés en envisageant d'atteindre 22 millions de tonnes en augmentant les capacités de raffinage. Pour cela, de nouvelles capacités de raffinage seront construites afin de doubler la production d'ici 15 ans. Il convient aussi de transformer certains produits, tels que le fuel pour fabriquer l'essence et le gazole. Le contrôle interne des dépenses de Sonatrach sera renforcé. Désormais, le respect des cahiers des charge sera plus scrupuleux afin de lutter contre les malversations. Il faut sécuriser les responsables avec un code d'éthique pour minimiser les risques de déviation et les appels d'offres seront plus stricts en étant plus regardants.


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