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Les hommes au fourneau Galette, M'hadjeb, M'tekba, R'fis
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 01 - 2011


Une multitude de clients, parmi lesquels les femmes ne sont pas les dernières, se bousculent devant ces petites boutiques, tenues par des hommes, proposant "m'semem, m'hadjab, m'takba aux dattes, r'fis"... bref toutes ces préparations que les femmes actives n'ont plus le temps de préparer ou tout simplement ne savent plus faire. Une multitude de clients, parmi lesquels les femmes ne sont pas les dernières, se bousculent devant ces petites boutiques, tenues par des hommes, proposant "m'semem, m'hadjab, m'takba aux dattes, r'fis"... bref toutes ces préparations que les femmes actives n'ont plus le temps de préparer ou tout simplement ne savent plus faire. Des petites boutiques ouvrent un peu partout à travers le pays avec pour vocation première la préparation et la vente de la galette traditionnelle à base de farine, celle de semoule, les inévitables «m'semem, mhadjab, m'takba aux dattes écrasées ou sans, r'fis»..., bref toutes ces préparations que les ménagères, de plus en plus actives, n'ont plus le temps de préparer ou tout simplement ne savent plus faire. De jeunes débrouillards, conscients de l'aubaine de ce filon, l'ont investi d'abord timidement avant de s'y impliquer totalement. Il est vrai que ce créneau nécessite un travail de tous les instants, mais n'en est demeure pas moins très lucratif. Il faut dire que pour se lancer dans cette nouvelle aventure ces jeunes « galettistes» nécessitent un minimum d'investissement : un petit local bien sûr, un pétrin, une plaque chauffante et surtout beaucoup de cœur à l'ouvrage... Ainsi armés de leur courage et d'une volonté à toute épreuve, voilà nos jeunes évoluant en toute aisance sur le terrain déserté par leurs mères, sœurs ou femmes. Un terrain qu'ils investissent en force et surtout en toute liberté attendu qu'il n'y a aucune résistance du côté féminin, bien au contraire les femmes sont trop heureuses de déléguer cette corvée à leurs fils et frères. En fait parmi la nombreuse clientèle, qui se bouscule devant leurs boutiques, les femmes sont les plus nombreuses et n'arrivent pas en dernier. D'ailleurs elles sont unanimes pour dire apprécier, à sa juste valeur, l'initiative de ces gamins. Initiative qui leur permet ainsi de continuer à faire plaisir à leur famille tout en se permettant de vaquer à leurs autres occupations ou simplement se prélasser devant la télé. Il faut le dire la préparation de la galette n'est pas une sinécure, loin s'en faut, ces jeunes, qui dorénavant se sont institués en gardiens des préparations culinaires traditionnelles, travaillent sans interruption et dans des conditions loin d'être aisées. Ils commencent leur tâche très tôt le matin pour ne terminer que tard en fin d'après-midi, ceci afin de permettre aux travailleurs, à leur sortie des bureaux, de pouvoir s'approvisionner en galettes et autres préparations. Ces nouveaux boulangers traditionnels n'ont ainsi pas un seul moment de répit, vu le nombre de clients se bousculant à toute heure devant leurs étals. Ils travaillent, en outre il faut le dire, dans des conditions, le moins que l'on puisse dire, insupportables, car en plus de gestes mécaniques, répétés sans cesse et une infinité de fois, il faut pouvoir supporter la chaleur infernale se dégageant des plaques brûlantes sur lesquelles cuisent les galettes. On ne peut que souhaiter bonne chance à ces jeunes artisans lesquels jusque là ont réussi à remporter tous les suffrages des citoyens, hommes et surtout femmes, d'autant qu'en plus de permettre aux foyers de continuer à déguster de la bonne galette traditionnelle, ils font tout pour respecter les règles de l'hygiène, du moins en apparence. Il reste juste à espérer que ces jeunes ne céderont pas à l'appât du gain facile en pensant uniquement à leur tiroir-caisse et qu'ils ne finiront pas par rejoindre la grande confrérie des "m'hadjbistes" exerçant dans les innommables gargotes crasseuses et malodorantes. Les blouses des «m'hadjbistes» grises et maculées vous donnant la nausée. C'est d'ailleurs à se demander si les personnes, qui continuent à consommer dans ces lieux, ont perdu toute notion de salubrité et ne craignent pas pour leur santé. Des petites boutiques ouvrent un peu partout à travers le pays avec pour vocation première la préparation et la vente de la galette traditionnelle à base de farine, celle de semoule, les inévitables «m'semem, mhadjab, m'takba aux dattes écrasées ou sans, r'fis»..., bref toutes ces préparations que les ménagères, de plus en plus actives, n'ont plus le temps de préparer ou tout simplement ne savent plus faire. De jeunes débrouillards, conscients de l'aubaine de ce filon, l'ont investi d'abord timidement avant de s'y impliquer totalement. Il est vrai que ce créneau nécessite un travail de tous les instants, mais n'en est demeure pas moins très lucratif. Il faut dire que pour se lancer dans cette nouvelle aventure ces jeunes « galettistes» nécessitent un minimum d'investissement : un petit local bien sûr, un pétrin, une plaque chauffante et surtout beaucoup de cœur à l'ouvrage... Ainsi armés de leur courage et d'une volonté à toute épreuve, voilà nos jeunes évoluant en toute aisance sur le terrain déserté par leurs mères, sœurs ou femmes. Un terrain qu'ils investissent en force et surtout en toute liberté attendu qu'il n'y a aucune résistance du côté féminin, bien au contraire les femmes sont trop heureuses de déléguer cette corvée à leurs fils et frères. En fait parmi la nombreuse clientèle, qui se bouscule devant leurs boutiques, les femmes sont les plus nombreuses et n'arrivent pas en dernier. D'ailleurs elles sont unanimes pour dire apprécier, à sa juste valeur, l'initiative de ces gamins. Initiative qui leur permet ainsi de continuer à faire plaisir à leur famille tout en se permettant de vaquer à leurs autres occupations ou simplement se prélasser devant la télé. Il faut le dire la préparation de la galette n'est pas une sinécure, loin s'en faut, ces jeunes, qui dorénavant se sont institués en gardiens des préparations culinaires traditionnelles, travaillent sans interruption et dans des conditions loin d'être aisées. Ils commencent leur tâche très tôt le matin pour ne terminer que tard en fin d'après-midi, ceci afin de permettre aux travailleurs, à leur sortie des bureaux, de pouvoir s'approvisionner en galettes et autres préparations. Ces nouveaux boulangers traditionnels n'ont ainsi pas un seul moment de répit, vu le nombre de clients se bousculant à toute heure devant leurs étals. Ils travaillent, en outre il faut le dire, dans des conditions, le moins que l'on puisse dire, insupportables, car en plus de gestes mécaniques, répétés sans cesse et une infinité de fois, il faut pouvoir supporter la chaleur infernale se dégageant des plaques brûlantes sur lesquelles cuisent les galettes. On ne peut que souhaiter bonne chance à ces jeunes artisans lesquels jusque là ont réussi à remporter tous les suffrages des citoyens, hommes et surtout femmes, d'autant qu'en plus de permettre aux foyers de continuer à déguster de la bonne galette traditionnelle, ils font tout pour respecter les règles de l'hygiène, du moins en apparence. Il reste juste à espérer que ces jeunes ne céderont pas à l'appât du gain facile en pensant uniquement à leur tiroir-caisse et qu'ils ne finiront pas par rejoindre la grande confrérie des "m'hadjbistes" exerçant dans les innommables gargotes crasseuses et malodorantes. Les blouses des «m'hadjbistes» grises et maculées vous donnant la nausée. C'est d'ailleurs à se demander si les personnes, qui continuent à consommer dans ces lieux, ont perdu toute notion de salubrité et ne craignent pas pour leur santé.

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