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Commercialisation de l'or à ciel ouvert
Rue Patrice-Lumumba, place Emir-Abdelkader, Ruisseau
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 01 - 2011

La lutte contre le commerce informel n'est pas près de connaiître son épilogue au sein de la capitale qui s'est transformée, au fil des temps, en un vaste bazar à ciel ouvert. À Alger en effet on peut tout trouver sur ces marchés du déodorant d'importation, à la pièce de rechange d'origine ou celle Taïwan, en passant par les devises, mais le plus important et peut-être le plus pénalisant pour l'économie demeure le commerce informel de l'or. Ce dernier n'a rien à voir avec l'image d'Epinal présentée par la «délala» transportant dans son corsage quelques bijoux qu'elle propose aux familles voisines et amies, là ce sont des centaines de revendeurs et une filière très bien organisée échappant à tout contrôle, brassant des sommes incroyables et faisant ainsi perdre des sommes astronomiques au Trésor. Même sans poinçon les bijoux, se retrouvant sur ces marchés, se vendent très facilement et pour ceux qui veulent les faire poinconner des adresses sont échangées dans les milieux «initiés». Ce marché parralèle de l'or draine de plus une multitude de petits malfrats et l'on y enregistre régulièrement agressions et violence. «Ces revendeurs informels de l'or, par leurs actions et violence, font fuir notre clientèle. Beaucoup de commerçants ont fini par fuir les lieux et je pense qu'on finira tous par nous résigner à partir ailleurs» nous déclare un commerçant à la rue Patrice Lumumba. Ce marché informel de l'or est devenu également le lieu favori de certains voleurs à la tire qui gravitent autour.
Un autre commerçant nous affirme «on a assisté à des bagarres meurtrières dans ce marché ». Les revendeurs, quant à eux, se veulent rassurants «On travaille sur ces lieux depuis des années et n'il y a jamais rien eu à signaler» nous assurent de vieilles «délalates». Ces femmes payent de jeunes voyous pour assurer leur protection, nous explique-t-on. Les femmes sont les plus nombreuses à fréquenter ces marchés pour vendre ou acheter des bijoux. «Je passe très souvent par ce marché, parfois je fais des échanges ou des achats quand je tombe sur une bonne occasion», nous dit une dame abordée sur les lieux. Ce que l'on a pu constater au terme de notre incursion au sein de ce marché parrallèle de l'or, c'est que les revendeurs y excercent librement n'ayant pas l'air de s'inquiéter d'une éventuelle descente de police.
La lutte contre le commerce informel n'est pas près de connaiître son épilogue au sein de la capitale qui s'est transformée, au fil des temps, en un vaste bazar à ciel ouvert. À Alger en effet on peut tout trouver sur ces marchés du déodorant d'importation, à la pièce de rechange d'origine ou celle Taïwan, en passant par les devises, mais le plus important et peut-être le plus pénalisant pour l'économie demeure le commerce informel de l'or. Ce dernier n'a rien à voir avec l'image d'Epinal présentée par la «délala» transportant dans son corsage quelques bijoux qu'elle propose aux familles voisines et amies, là ce sont des centaines de revendeurs et une filière très bien organisée échappant à tout contrôle, brassant des sommes incroyables et faisant ainsi perdre des sommes astronomiques au Trésor. Même sans poinçon les bijoux, se retrouvant sur ces marchés, se vendent très facilement et pour ceux qui veulent les faire poinconner des adresses sont échangées dans les milieux «initiés». Ce marché parralèle de l'or draine de plus une multitude de petits malfrats et l'on y enregistre régulièrement agressions et violence. «Ces revendeurs informels de l'or, par leurs actions et violence, font fuir notre clientèle. Beaucoup de commerçants ont fini par fuir les lieux et je pense qu'on finira tous par nous résigner à partir ailleurs» nous déclare un commerçant à la rue Patrice Lumumba. Ce marché informel de l'or est devenu également le lieu favori de certains voleurs à la tire qui gravitent autour.
Un autre commerçant nous affirme «on a assisté à des bagarres meurtrières dans ce marché ». Les revendeurs, quant à eux, se veulent rassurants «On travaille sur ces lieux depuis des années et n'il y a jamais rien eu à signaler» nous assurent de vieilles «délalates». Ces femmes payent de jeunes voyous pour assurer leur protection, nous explique-t-on. Les femmes sont les plus nombreuses à fréquenter ces marchés pour vendre ou acheter des bijoux. «Je passe très souvent par ce marché, parfois je fais des échanges ou des achats quand je tombe sur une bonne occasion», nous dit une dame abordée sur les lieux. Ce que l'on a pu constater au terme de notre incursion au sein de ce marché parrallèle de l'or, c'est que les revendeurs y excercent librement n'ayant pas l'air de s'inquiéter d'une éventuelle descente de police.


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