Le tribunal criminel, près la cour d'Alger, a condamné, hier, le dénommé Kadri Mohamed-Salah, à cinq de prison ferme pour le meurtre de sa fille, Rima, âgée de 24 ans. Les faits remontent, selon l'arrêt de renvoi, au 19 avril 2010 à la cité du 8-Mai-45 à Bab-Ezzouar (Alger) lorsque l'accusé, âgé de 55 ans, tue sa fille au domicile familial, par strangulation, prétextant le comportement irresponsable de la victime. L'accusé, qui a reconnu son crime devant les services de sécurité, a déclaré devant le tribunal criminel qu'il n'avait pas l'intention de mettre fin à la vie de sa fille, mais qu'il voulait seulement l'empêcher de sortir de la maison. Rima avait auparavant comparu devant le tribunal en tant que victime dans une affaire de viol et voulait affronter son agresseur qui a nié son forfait devant la justice, a-t-il expliqué. L'accusé a également évoqué , devant le tribunal, le caractère rebelle de sa fille, les fugues du domicile familial alors qu'elle avait moins de 14 ans et les multiples convocations par les services de police pour des affaires liées aux mœurs. Rima avait observé une grève de la faim pendant dix jours avant sa mort pour avoir été interdite de sortie de la maison. L'enquête avait établi l'heure du décès à 16h alors que les services de sécurité n'ont été alertés qu'à 20h. Elle a aussi révélé que la mort a été violente et causée par étranglement à la main. Le corps portait des marques de violence au niveau des mains et de la tête. Le test psychologique auquel le prévenu a été soumis a démontré qu'il était responsable de ses actes. Le parquet avait requis la peine capitale. Le tribunal criminel, près la cour d'Alger, a condamné, hier, le dénommé Kadri Mohamed-Salah, à cinq de prison ferme pour le meurtre de sa fille, Rima, âgée de 24 ans. Les faits remontent, selon l'arrêt de renvoi, au 19 avril 2010 à la cité du 8-Mai-45 à Bab-Ezzouar (Alger) lorsque l'accusé, âgé de 55 ans, tue sa fille au domicile familial, par strangulation, prétextant le comportement irresponsable de la victime. L'accusé, qui a reconnu son crime devant les services de sécurité, a déclaré devant le tribunal criminel qu'il n'avait pas l'intention de mettre fin à la vie de sa fille, mais qu'il voulait seulement l'empêcher de sortir de la maison. Rima avait auparavant comparu devant le tribunal en tant que victime dans une affaire de viol et voulait affronter son agresseur qui a nié son forfait devant la justice, a-t-il expliqué. L'accusé a également évoqué , devant le tribunal, le caractère rebelle de sa fille, les fugues du domicile familial alors qu'elle avait moins de 14 ans et les multiples convocations par les services de police pour des affaires liées aux mœurs. Rima avait observé une grève de la faim pendant dix jours avant sa mort pour avoir été interdite de sortie de la maison. L'enquête avait établi l'heure du décès à 16h alors que les services de sécurité n'ont été alertés qu'à 20h. Elle a aussi révélé que la mort a été violente et causée par étranglement à la main. Le corps portait des marques de violence au niveau des mains et de la tête. Le test psychologique auquel le prévenu a été soumis a démontré qu'il était responsable de ses actes. Le parquet avait requis la peine capitale.