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En attendant le Jour J
Medgaz : Mise en service imminente d'un gazoduc d'envergure internationale
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 02 - 2011

Installations fin prêtes, fonctionnement et sécurité des équipements approuvés, vanne d'ouverture du ''gaz'' montée et scellée, en attendant le jour ''J'', le Medgaz n'est plus un projet, mais une réalité dont la portée économique fera la renommée internationale du paisible village côtier de Beni-Saf (Ain Témouchent).
Installations fin prêtes, fonctionnement et sécurité des équipements approuvés, vanne d'ouverture du ''gaz'' montée et scellée, en attendant le jour ''J'', le Medgaz n'est plus un projet, mais une réalité dont la portée économique fera la renommée internationale du paisible village côtier de Beni-Saf (Ain Témouchent).
Sa mise en service prévue dans les tous prochains jours permettra de consolider la position de l'Algérie sur la scène énergétique mondiale parmi les principaux exportateurs comme la Russie ou le Qatar, et confirmer son rôle de partenaire fiable d'une Europe en quête de diversification de ses ressources énergétiques. "C'est imminent", lançait, le sourire large et les yeux pétillants derrière une fine paire de lunettes, Mohamed Tayeb Cherif, directeur régional Ouest du transport par canalisation (RTO-TRC) de Sonatrach, aux journalistes voulant décrocher le ''scoop'' pour annoncer le jour ''J'' de l'ouverture de la vanne qui acheminera le gaz jusqu'à la ville andalouse d'Almeria, pour alimenter l'Espagne, ensuite, peut-être, le Portugal et la France, qui a déjà formulé une demande dans ce sens pour ses régions du Sud. Le gazoduc devant acheminer directement vers l'Espagne une quantité annuelle de 8 milliards de mètres cubes appelée à doubler à moyen terme est alimenté par le pipe GZ4, exploité par la RTO, et qui prend son départ du gisement de Hassi R'mel traversant cinq wilayas (Laghouat, Djelfa, Tiaret, Mascara et Aïn Témouchent) sur une distance de 638 km pour arriver au terminal de Beni Saf. Ce dernier, exploité par la TRC, est équipé d'une station de filtrage destinée à nettoyer le gaz des impuretés, une autre de détente pour compresser le gaz et une dernière pour le comptage de la quantité exportable. Chacune de ces stations est composée de quatre unités afin d'assurer la continuité de la livraison, assurait devant des journalistes invités à une visite guidée au site, Ahmed Errih, cadre technique de la RTO. "Il y a toujours une unité qui fonctionne et trois autres en stand-by pour intervenir en cas de panne. On a tout anticipé", soutenait d'un ton rassurant M. Tayeb Cherif. Dotée d'un logiciel de calcul dont la marge d'erreur est de moins de 0,001%, la station de comptage a pour rôle de comptabiliser par mètre cube les quantités de gaz à livrer à l'Espagne. Un rapport sur le volume exporté est approuvé chaque 24 heures par un représentant du fournisseur (Sonatrach), du client (consortium Medgaz) et de l'autorité chargée de contrôler le commerce extérieur (les Douanes algériennes). Cette infrastructure est alimentée en électricité par deux turbo générateurs avec possibilité de recourir, en cas de panne, au réseau de Sonelgaz. Un système de télécommunications avancé est également mis en place pour contrôler le fonctionnement du terminal et assurer une intervention rapide en cas d'incidents.
Objectif : 16 milliards m3 à moyen terme
Un mur en grillage sépare le terminal à la station de compression, réalisée par le consortium de Medgaz. Cette dernière est équipée de trois unités de compression, dont une seule sera mise en service, tandis que les deux autres prennent le relais en cas de panne. Pas loin de ces unités de compression, se trouve le début du gazoduc rehaussé d'une vanne fermée et scellée, en attendant le feu vert pour libérer le gaz. Un autre bout de pipe est déjà dressé pour porter la livraison de ce gazoduc, qui a coûté près d'un milliard d'euros, à 16 milliards m3 par an à moyen terme. ''Vous voyez que tout est fin prêt, les essais techniques de fonctionnement des équipements de traitement et de compression, d'alimentation en énergie ainsi que la sécurité des installations, entamés en juin 2009, étaient bouclés il y a plusieurs mois, alors que la mise à gaz expérimentale des équipements a été effectuée début novembre 2010", affirme M. Beddad. Sur le plan des incidences sur l'environnement, aucun risque n'est à craindre dans ce sens, relevait par ailleurs un ingénieur de la RTO. ''Tous les aspects liés à l'environnement étaient pris en charge depuis la phase conception. Donc, aucun risque de pollution terrestre ou maritime n'est à craindre, ni pour la région ni pour le reste du tracé du projet'', assure cet ingénieur. Long de quelque 1.050 km dont 550 km sur le territoire algérien et d'une profondeur de plus de 2.000 mètres sous la Méditerranée, il a une capacité totale de 11,4 milliards m3 par an dont 8 milliards m3 destinés à l'exportation. En Algérie, il va alimenter plusieurs installations en gaz, notamment les centrales électriques de Hadjret Ennous (Tipasa) via une déviation vers l'est, et de Terga (Aïn Temouchent) ainsi qu'une partie de la zone industrielle d'Arzew à Oran. Le consortium Medgaz, créé en vue de la réalisation du gazoduc sous-marin devant relier l'Algérie (Beni Saf) à l'Espagne (Almeria), a été transformé en 2004 en société de construction après avoir achevé les études de faisabilité. La groupe algérien Sonatrach est majoritaire dans l'association avec 36% des actions. Iberdrola et Cepsa (Espagne) en détiennent 20% chacune, alors qu'Endesa (Espagne) et GDF-Suez (France) disposent de 12% chacune.
Un gazoduc d'envergure internationale
Le Medgaz, dont la mise en service est ''imminente'', est le troisième gazoduc reliant l'Algérie à l'Europe, après le Transmed et le GME, auxquels va s'ajouter un quatrième gazoduc, le Galsi, encore en projet, qui devrait fournir du gaz algérien à l'Italie. Le Medgaz, d'une longueur de 1.050 km dont 550 km sur le territoire algérien et d'une profondeur marine de plus de 2.000 mètres pour un investissement de près d'un milliard d'euros. Il s'agit d'un projet international et multidisciplinaire qui ouvre la voie la plus directe et la plus économique pour l'approvisionnement en gaz naturel du sud de l'Europe. Medgaz contribuera, d'une part, à améliorer la sécurité des approvisionnements, étant donné qu'il reliera directement le marché européen à la source d'approvisionnement en gaz algérien, et, d'autre part, c'est la voie la plus économique pour acheminer le gaz naturel au sud de l'Europe. Sa capacité initiale est de 8 milliards de mètres cubes par an extensible à 16 milliards sur le moyen terme avec la mise en place d'une deuxième ligne. Le diamètre du tube est de 24 pouces (0,6 mètre) pour une pression de 40 bars permettant une vitesse de propulsion de 6 mètres par seconde, soit plus de 21 km/heure. Avec une telle vitesse, le premier mètre cube de gaz atteindra le terminal d'Almeria (sud de l'Espagne) en une dizaine d'heures. Le Medgaz est alimenté à partir du gisement de Hassi R'mel (Laghouat) via par le pipeline GZ4 d'une longueur de 638 km et un diamètre de 48 pouces (1,2 mètre) et qui traverse cinq wilayas (Laghouat, Tiaret, Mascara, Oran et Aïn Temouchent). D'une capacité totale de 11,4 milliards m3 par an, ce pipeline alimente, outre le Medgaz, plusieurs installations, notamment les centrales électriques de Hadjret Ennous (wilaya de Tipasa) via une déviation vers l'est, et de Terga (wilaya de Aïn Temouchent) ainsi qu'une partie de la zone industrielle d'Arzew. Il est composé, dans sa partie algérienne, d'une station de compression comprenant trois turbocompresseurs équipés de turbines fabriquées par la firme britannique Rolls Roys ainsi que la part ''on-shore'' du gazoduc. Dans sa partie ibérique, le projet comprend un terminal de réception situé près du port de la ville d'Almeria dans le sud de l'Espagne. Le consortium Medgaz, créé en vue de la réalisation du gazoduc sous-marin devant relier l'Algérie(Beni Saf) à l'Espagne (Almeria ), a été transformé en 2004 en société de construction après avoir achevé les études de faisabilité. La société nationale des hydrocarbures Sonatrach est majoritaire dans l'association avec 36% des actions. Iberdrola et Cepsa (Espagne) en détiennent 20% chacune, alors qu'Endesa (Espagne) et GDF-Suez (France) disposent de 12% chacune.
Sa mise en service prévue dans les tous prochains jours permettra de consolider la position de l'Algérie sur la scène énergétique mondiale parmi les principaux exportateurs comme la Russie ou le Qatar, et confirmer son rôle de partenaire fiable d'une Europe en quête de diversification de ses ressources énergétiques. "C'est imminent", lançait, le sourire large et les yeux pétillants derrière une fine paire de lunettes, Mohamed Tayeb Cherif, directeur régional Ouest du transport par canalisation (RTO-TRC) de Sonatrach, aux journalistes voulant décrocher le ''scoop'' pour annoncer le jour ''J'' de l'ouverture de la vanne qui acheminera le gaz jusqu'à la ville andalouse d'Almeria, pour alimenter l'Espagne, ensuite, peut-être, le Portugal et la France, qui a déjà formulé une demande dans ce sens pour ses régions du Sud. Le gazoduc devant acheminer directement vers l'Espagne une quantité annuelle de 8 milliards de mètres cubes appelée à doubler à moyen terme est alimenté par le pipe GZ4, exploité par la RTO, et qui prend son départ du gisement de Hassi R'mel traversant cinq wilayas (Laghouat, Djelfa, Tiaret, Mascara et Aïn Témouchent) sur une distance de 638 km pour arriver au terminal de Beni Saf. Ce dernier, exploité par la TRC, est équipé d'une station de filtrage destinée à nettoyer le gaz des impuretés, une autre de détente pour compresser le gaz et une dernière pour le comptage de la quantité exportable. Chacune de ces stations est composée de quatre unités afin d'assurer la continuité de la livraison, assurait devant des journalistes invités à une visite guidée au site, Ahmed Errih, cadre technique de la RTO. "Il y a toujours une unité qui fonctionne et trois autres en stand-by pour intervenir en cas de panne. On a tout anticipé", soutenait d'un ton rassurant M. Tayeb Cherif. Dotée d'un logiciel de calcul dont la marge d'erreur est de moins de 0,001%, la station de comptage a pour rôle de comptabiliser par mètre cube les quantités de gaz à livrer à l'Espagne. Un rapport sur le volume exporté est approuvé chaque 24 heures par un représentant du fournisseur (Sonatrach), du client (consortium Medgaz) et de l'autorité chargée de contrôler le commerce extérieur (les Douanes algériennes). Cette infrastructure est alimentée en électricité par deux turbo générateurs avec possibilité de recourir, en cas de panne, au réseau de Sonelgaz. Un système de télécommunications avancé est également mis en place pour contrôler le fonctionnement du terminal et assurer une intervention rapide en cas d'incidents.
Objectif : 16 milliards m3 à moyen terme
Un mur en grillage sépare le terminal à la station de compression, réalisée par le consortium de Medgaz. Cette dernière est équipée de trois unités de compression, dont une seule sera mise en service, tandis que les deux autres prennent le relais en cas de panne. Pas loin de ces unités de compression, se trouve le début du gazoduc rehaussé d'une vanne fermée et scellée, en attendant le feu vert pour libérer le gaz. Un autre bout de pipe est déjà dressé pour porter la livraison de ce gazoduc, qui a coûté près d'un milliard d'euros, à 16 milliards m3 par an à moyen terme. ''Vous voyez que tout est fin prêt, les essais techniques de fonctionnement des équipements de traitement et de compression, d'alimentation en énergie ainsi que la sécurité des installations, entamés en juin 2009, étaient bouclés il y a plusieurs mois, alors que la mise à gaz expérimentale des équipements a été effectuée début novembre 2010", affirme M. Beddad. Sur le plan des incidences sur l'environnement, aucun risque n'est à craindre dans ce sens, relevait par ailleurs un ingénieur de la RTO. ''Tous les aspects liés à l'environnement étaient pris en charge depuis la phase conception. Donc, aucun risque de pollution terrestre ou maritime n'est à craindre, ni pour la région ni pour le reste du tracé du projet'', assure cet ingénieur. Long de quelque 1.050 km dont 550 km sur le territoire algérien et d'une profondeur de plus de 2.000 mètres sous la Méditerranée, il a une capacité totale de 11,4 milliards m3 par an dont 8 milliards m3 destinés à l'exportation. En Algérie, il va alimenter plusieurs installations en gaz, notamment les centrales électriques de Hadjret Ennous (Tipasa) via une déviation vers l'est, et de Terga (Aïn Temouchent) ainsi qu'une partie de la zone industrielle d'Arzew à Oran. Le consortium Medgaz, créé en vue de la réalisation du gazoduc sous-marin devant relier l'Algérie (Beni Saf) à l'Espagne (Almeria), a été transformé en 2004 en société de construction après avoir achevé les études de faisabilité. La groupe algérien Sonatrach est majoritaire dans l'association avec 36% des actions. Iberdrola et Cepsa (Espagne) en détiennent 20% chacune, alors qu'Endesa (Espagne) et GDF-Suez (France) disposent de 12% chacune.
Un gazoduc d'envergure internationale
Le Medgaz, dont la mise en service est ''imminente'', est le troisième gazoduc reliant l'Algérie à l'Europe, après le Transmed et le GME, auxquels va s'ajouter un quatrième gazoduc, le Galsi, encore en projet, qui devrait fournir du gaz algérien à l'Italie. Le Medgaz, d'une longueur de 1.050 km dont 550 km sur le territoire algérien et d'une profondeur marine de plus de 2.000 mètres pour un investissement de près d'un milliard d'euros. Il s'agit d'un projet international et multidisciplinaire qui ouvre la voie la plus directe et la plus économique pour l'approvisionnement en gaz naturel du sud de l'Europe. Medgaz contribuera, d'une part, à améliorer la sécurité des approvisionnements, étant donné qu'il reliera directement le marché européen à la source d'approvisionnement en gaz algérien, et, d'autre part, c'est la voie la plus économique pour acheminer le gaz naturel au sud de l'Europe. Sa capacité initiale est de 8 milliards de mètres cubes par an extensible à 16 milliards sur le moyen terme avec la mise en place d'une deuxième ligne. Le diamètre du tube est de 24 pouces (0,6 mètre) pour une pression de 40 bars permettant une vitesse de propulsion de 6 mètres par seconde, soit plus de 21 km/heure. Avec une telle vitesse, le premier mètre cube de gaz atteindra le terminal d'Almeria (sud de l'Espagne) en une dizaine d'heures. Le Medgaz est alimenté à partir du gisement de Hassi R'mel (Laghouat) via par le pipeline GZ4 d'une longueur de 638 km et un diamètre de 48 pouces (1,2 mètre) et qui traverse cinq wilayas (Laghouat, Tiaret, Mascara, Oran et Aïn Temouchent). D'une capacité totale de 11,4 milliards m3 par an, ce pipeline alimente, outre le Medgaz, plusieurs installations, notamment les centrales électriques de Hadjret Ennous (wilaya de Tipasa) via une déviation vers l'est, et de Terga (wilaya de Aïn Temouchent) ainsi qu'une partie de la zone industrielle d'Arzew. Il est composé, dans sa partie algérienne, d'une station de compression comprenant trois turbocompresseurs équipés de turbines fabriquées par la firme britannique Rolls Roys ainsi que la part ''on-shore'' du gazoduc. Dans sa partie ibérique, le projet comprend un terminal de réception situé près du port de la ville d'Almeria dans le sud de l'Espagne. Le consortium Medgaz, créé en vue de la réalisation du gazoduc sous-marin devant relier l'Algérie(Beni Saf) à l'Espagne (Almeria ), a été transformé en 2004 en société de construction après avoir achevé les études de faisabilité. La société nationale des hydrocarbures Sonatrach est majoritaire dans l'association avec 36% des actions. Iberdrola et Cepsa (Espagne) en détiennent 20% chacune, alors qu'Endesa (Espagne) et GDF-Suez (France) disposent de 12% chacune.


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