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Les faux mendiants écument la ville
Tizi-ouzou
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 02 - 2011

Le phénomène de la mendicité ne cesse de prendre de l'ampleur dans la ville de Tizi Ouzou à telle enseigne que l'on ne peut plus marcher plus de cinquante mètres sans être accosté par un mendiant.
Le phénomène de la mendicité ne cesse de prendre de l'ampleur dans la ville de Tizi Ouzou à telle enseigne que l'on ne peut plus marcher plus de cinquante mètres sans être accosté par un mendiant.
Dans la majorité des cas, il ne s'agit pas de vrais nécessiteux ni de personnes handicapées, chose qui aurait justifié amplement le recours à cette méthode. Le Tizi Ouzéen constate de plus en plus que les mendiants sont dans la majorité des cas des personnes en mesure de travailler puisqu'ils ont l'apparence d'être en bonne santé et de ne souffrir d'aucun handicap à même de les en empêcher. Aussi, avons-nous remarqué, des enfants de tout âge ont choisi ou ils ont été contraints d'exercer cette activité qui est devenue un vrai métier. Il est sans doute incontestable que c'est le Boulevard Abane Ramdane, plus connu sous le nom de la grande rue qui est le plus assailli par les mendiants de la nouvelle mode. A partir de la gare routière, située à l'entrée ouest de la ville des Genêts jusqu'à la station des fourgons de transport intercommunal, les mendiants accostent le passant à chaque coin de rue. Parfois ces derniers « agissent » individuellement mais souvent il s'agit d'une mère avec un bébé dans les bras ou encre d'une femme entourée de trois à quatre enfants. Le passant peut aussi être interpellé par une famille complète, c'est à dire en présence du père. Le recours aux enfants a pour but de jouer sur la sensibilité des citoyens. Dans bien des cas, les femmes se voilent le visage. Mais à Tizi Ouzou, la majorité des mendiantes sont là à écumer les rues à visage découvert. Les femmes qui mendient dans la ville de Tizi Ouzou sont étrangères à la wilaya. On en veut pour preuve leurs tenues vestimentaires et leur accent quand elles parlent. Paradoxalement, ces femmes qui s'adonnent à la mendicité ne dépassent pas la cinquantaine à tout casser. Il est rare de croiser une vieille dépassant les soixante dix ans dans ce genre de posture. Ceci montre si besoin est que dans la majorité des cas, il s'agit, non pas vraiment de personnes vivant dans le besoin absolu, mais plutôt de gens ayant découvert qu'à travers la mendicité, il est facile de gagner le maximum d'argent en un laps de temps et ce, sans vraiment dépenser une quelconque énergie. En revanche, nous avons relevé que des hommes âgés entre trente et quarante, et habitant dans la région, ceux-ci, se livrent aussi à la mendicité ambulante. Ces jeunes moyennement habillés se déplacent dans les quatre coins de la ville et demandent de l'argent à ceux qui tombent sur leur chemin. Ils font irruption dans les cafés et dans d'autres commerces et n'hésitent pas parfois pas à utiliser un ton violent si leur demande d'argent est rejetée poliment avec la formule connue « ellah inoub ». « La semaine dernière, j'étais dans un café situé à la grande rue, en train de siroter un café et en même temps je discutais au portable avec ma fiancée quand un mendiant m'a demandé de l'argent. En lui disant, ellah innoub, il a froncé les sourcils et m'a dit agressivement : tu as portable et tu n'a pas d'argent à me donner ! », témoigne un jeune de trente ans. Avec la pratique de la mendicité, tout est désormais permis. Par exemple, des femmes portant le voile n'hésite pas à entrer dans les bars pour se remplir les poches. Ces lieux sont connus pour être très rentables pur les mendiants. C'est pourquoi, ces derniers les investissent régulièrement. A Tizi Ouzou, il existe même un mendiant qui doit avoir la cinquantaine et qui mène vraiment le rythme de vie d'un fonctionnaire. D'abord bien habillé, il commence la journée en achetant un journal qu'il lit d'une traite en sirotant un café puis il prend place devant le siège de la BNA au Boulevard Abane Ramdane. A midi, il marque une pause pour déjeuner dans un restaurant. Il reprend juste après et quitte les lieux à 16 heures. Ces faux mendiants gagnent beaucoup d'argent. Un commerçant nous a confié que chaque trois heures à peu près, le même mendiant se présente à lui avec la coquette somme de mille dinars en pièces de cinq à cent dinars. Il vient avec ses pièces et repart avec un billet de mille dinars. En fin de journée on peut calculer aisément le nombre de billets de 1000 DA…
Dans la majorité des cas, il ne s'agit pas de vrais nécessiteux ni de personnes handicapées, chose qui aurait justifié amplement le recours à cette méthode. Le Tizi Ouzéen constate de plus en plus que les mendiants sont dans la majorité des cas des personnes en mesure de travailler puisqu'ils ont l'apparence d'être en bonne santé et de ne souffrir d'aucun handicap à même de les en empêcher. Aussi, avons-nous remarqué, des enfants de tout âge ont choisi ou ils ont été contraints d'exercer cette activité qui est devenue un vrai métier. Il est sans doute incontestable que c'est le Boulevard Abane Ramdane, plus connu sous le nom de la grande rue qui est le plus assailli par les mendiants de la nouvelle mode. A partir de la gare routière, située à l'entrée ouest de la ville des Genêts jusqu'à la station des fourgons de transport intercommunal, les mendiants accostent le passant à chaque coin de rue. Parfois ces derniers « agissent » individuellement mais souvent il s'agit d'une mère avec un bébé dans les bras ou encre d'une femme entourée de trois à quatre enfants. Le passant peut aussi être interpellé par une famille complète, c'est à dire en présence du père. Le recours aux enfants a pour but de jouer sur la sensibilité des citoyens. Dans bien des cas, les femmes se voilent le visage. Mais à Tizi Ouzou, la majorité des mendiantes sont là à écumer les rues à visage découvert. Les femmes qui mendient dans la ville de Tizi Ouzou sont étrangères à la wilaya. On en veut pour preuve leurs tenues vestimentaires et leur accent quand elles parlent. Paradoxalement, ces femmes qui s'adonnent à la mendicité ne dépassent pas la cinquantaine à tout casser. Il est rare de croiser une vieille dépassant les soixante dix ans dans ce genre de posture. Ceci montre si besoin est que dans la majorité des cas, il s'agit, non pas vraiment de personnes vivant dans le besoin absolu, mais plutôt de gens ayant découvert qu'à travers la mendicité, il est facile de gagner le maximum d'argent en un laps de temps et ce, sans vraiment dépenser une quelconque énergie. En revanche, nous avons relevé que des hommes âgés entre trente et quarante, et habitant dans la région, ceux-ci, se livrent aussi à la mendicité ambulante. Ces jeunes moyennement habillés se déplacent dans les quatre coins de la ville et demandent de l'argent à ceux qui tombent sur leur chemin. Ils font irruption dans les cafés et dans d'autres commerces et n'hésitent pas parfois pas à utiliser un ton violent si leur demande d'argent est rejetée poliment avec la formule connue « ellah inoub ». « La semaine dernière, j'étais dans un café situé à la grande rue, en train de siroter un café et en même temps je discutais au portable avec ma fiancée quand un mendiant m'a demandé de l'argent. En lui disant, ellah innoub, il a froncé les sourcils et m'a dit agressivement : tu as portable et tu n'a pas d'argent à me donner ! », témoigne un jeune de trente ans. Avec la pratique de la mendicité, tout est désormais permis. Par exemple, des femmes portant le voile n'hésite pas à entrer dans les bars pour se remplir les poches. Ces lieux sont connus pour être très rentables pur les mendiants. C'est pourquoi, ces derniers les investissent régulièrement. A Tizi Ouzou, il existe même un mendiant qui doit avoir la cinquantaine et qui mène vraiment le rythme de vie d'un fonctionnaire. D'abord bien habillé, il commence la journée en achetant un journal qu'il lit d'une traite en sirotant un café puis il prend place devant le siège de la BNA au Boulevard Abane Ramdane. A midi, il marque une pause pour déjeuner dans un restaurant. Il reprend juste après et quitte les lieux à 16 heures. Ces faux mendiants gagnent beaucoup d'argent. Un commerçant nous a confié que chaque trois heures à peu près, le même mendiant se présente à lui avec la coquette somme de mille dinars en pièces de cinq à cent dinars. Il vient avec ses pièces et repart avec un billet de mille dinars. En fin de journée on peut calculer aisément le nombre de billets de 1000 DA…


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