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POUR QUE NUL N'OUBLIE !
17e anniversaire de la mort d'Alloula
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 03 - 2011

Pour que nul n'oublie qu' Abdelkader Alloula était cet homme de génie. Pour que nul n'oublie qu'il a été un créateur incontesté du théâtre. Pour que nul n'oublie qu'il était généreux, qu'il ouvrait les portes du théâtre à la jeune génération… pour que nul n'oublie qu'il était un homme de parole au service du 4e art...
Pour que nul n'oublie qu' Abdelkader Alloula était cet homme de génie. Pour que nul n'oublie qu'il a été un créateur incontesté du théâtre. Pour que nul n'oublie qu'il était généreux, qu'il ouvrait les portes du théâtre à la jeune génération… pour que nul n'oublie qu'il était un homme de parole au service du 4e art...
Assassiné le 10 mars 1994 par des balles lâches Abdelkader Alloula demeurera à jamais ce grand dramaturge algérien ayant donné un nouveau souffle au théâtre. Même si les tueurs ont tiré trois balles, visant la tête de Alloula, les œuvres laissées par le défunt restent et resteront un véritable trésor culturel et une preuve incontestée de son génie.
Raja Alloula, veuve du disparu, ne cherchera pas ses mots. Elles coulent avec émotion telle une pluie par une dure journée d'hiver. Elle rend hommage à son époux, ami et collègue de longue date, non pas sur une tribune, mais sur sa page personnelle du réseau social Facebook.
Elle dira ainsi : «Alloula est touché à la jugulaire et à la base du crane au niveau du «rocher», centres vitaux de la pensée, de la raison et de la vie. Il tombe sur le trottoir de la rue de Mostaganem à 50 mètres du domicile familial pour ne plus... se relever. Alloula donne le 16 mars 1994, la plus belle et la plus grandiose des GENERALE : Oran sort pour enterrer son fils chéri. Ils sont venus de tous les coins de l'Algérie pour lui dire adieu, pour le pleurer, pour crier à l'injustice du crime commis, persuadés qu'ils le retrouveront à travers son œuvre artistique et humaniste, tantôt sur les planches du théâtre, ou avec les enfants cancéreux, les droits de l'Homme, les veuves et les orphelins…»
Nous lirons cette tristesse d'avoir perdu un être cher, mais également cette joie de l'avoir côtoyé
«L'héritage est lourd. Il s'enracine en profondeur dans la société algérienne, il la pénètre pour en tirer le meilleur d'elle-même, pour la rendre immortelle. C'est ça la force de Alloula, c'est d'avoir pu et su se dépasser en tant qu'être humain dans le don de soi à un statut transcendant, en donnant la parole à ceux qui ne l'ont jamais : les travailleurs, les producteurs des richesses, les anonymes, les gens du petit peuple». Puis elle conclura, et nous partageons certainement ce souhait avec la veuve «Alloula est tellement modeste, humain, généreux… Allah Yarhmek yal Hacham ! »
Ainsi rendre hommage à Alloula ne relève pas seulement de la nécessité, mais d'un devoir de mémoire. Comme l'a déjà si bien dit Zoubida Hagani en 1996 «Mon lion est certes tombé, mais son esprit hante les vivants. Merci, ami, pour avoir déposé en moi cette part de divinité qu'est l'humanité».
Plusieurs commémorations ont eu lieu en Algérie à l'occasion de son assassinat, à l'instar de la rencontre organisée à Oran par plusieurs universitaires et hommes de culture qui ont pris part à cet hommage initié par l'Institut de développement des ressources humaines de haï El-Menzah (IDRH, Canastel) en collaboration avec la fondation Abdelkader-Alloula présidée par la veuve du défunt.
Une journée en hommage à Alloula est organisée par l'association Algérie mémoire en France le 22 mars prochain. Cette journée nommé «CONTRE L'OUBLI» sera animée par de grandes figures artistique à l'instar d'Amazigh Kateb, Samira Brahmia, Cheikh Sidi Bemol, Gaada Diwane Bechar, Essi Moh…
Avec cette journée les organisateurs aspirent à aider en mettant en place des unités de soins en psychiatrie et en psychologie pour les personnes qui ont été traumatisées par le terrorisme. «Nous récolterons des fonds qui serviront à aider les victimes et leurs familles. Ce sera notre manière de rendre hommage à ces hommes et ces femmes qui se sont battus pour une Algérie moderne, une Algérie solidaire et unie, nous continuerons à défendre leurs valeurs et propagerons leurs idées. Ils sont là-haut à nous regarder... Ils doivent être fiers de nous .», peut-on lire dans leur communiqué.
Assassiné le 10 mars 1994 par des balles lâches Abdelkader Alloula demeurera à jamais ce grand dramaturge algérien ayant donné un nouveau souffle au théâtre. Même si les tueurs ont tiré trois balles, visant la tête de Alloula, les œuvres laissées par le défunt restent et resteront un véritable trésor culturel et une preuve incontestée de son génie.
Raja Alloula, veuve du disparu, ne cherchera pas ses mots. Elles coulent avec émotion telle une pluie par une dure journée d'hiver. Elle rend hommage à son époux, ami et collègue de longue date, non pas sur une tribune, mais sur sa page personnelle du réseau social Facebook.
Elle dira ainsi : «Alloula est touché à la jugulaire et à la base du crane au niveau du «rocher», centres vitaux de la pensée, de la raison et de la vie. Il tombe sur le trottoir de la rue de Mostaganem à 50 mètres du domicile familial pour ne plus... se relever. Alloula donne le 16 mars 1994, la plus belle et la plus grandiose des GENERALE : Oran sort pour enterrer son fils chéri. Ils sont venus de tous les coins de l'Algérie pour lui dire adieu, pour le pleurer, pour crier à l'injustice du crime commis, persuadés qu'ils le retrouveront à travers son œuvre artistique et humaniste, tantôt sur les planches du théâtre, ou avec les enfants cancéreux, les droits de l'Homme, les veuves et les orphelins…»
Nous lirons cette tristesse d'avoir perdu un être cher, mais également cette joie de l'avoir côtoyé
«L'héritage est lourd. Il s'enracine en profondeur dans la société algérienne, il la pénètre pour en tirer le meilleur d'elle-même, pour la rendre immortelle. C'est ça la force de Alloula, c'est d'avoir pu et su se dépasser en tant qu'être humain dans le don de soi à un statut transcendant, en donnant la parole à ceux qui ne l'ont jamais : les travailleurs, les producteurs des richesses, les anonymes, les gens du petit peuple». Puis elle conclura, et nous partageons certainement ce souhait avec la veuve «Alloula est tellement modeste, humain, généreux… Allah Yarhmek yal Hacham ! »
Ainsi rendre hommage à Alloula ne relève pas seulement de la nécessité, mais d'un devoir de mémoire. Comme l'a déjà si bien dit Zoubida Hagani en 1996 «Mon lion est certes tombé, mais son esprit hante les vivants. Merci, ami, pour avoir déposé en moi cette part de divinité qu'est l'humanité».
Plusieurs commémorations ont eu lieu en Algérie à l'occasion de son assassinat, à l'instar de la rencontre organisée à Oran par plusieurs universitaires et hommes de culture qui ont pris part à cet hommage initié par l'Institut de développement des ressources humaines de haï El-Menzah (IDRH, Canastel) en collaboration avec la fondation Abdelkader-Alloula présidée par la veuve du défunt.
Une journée en hommage à Alloula est organisée par l'association Algérie mémoire en France le 22 mars prochain. Cette journée nommé «CONTRE L'OUBLI» sera animée par de grandes figures artistique à l'instar d'Amazigh Kateb, Samira Brahmia, Cheikh Sidi Bemol, Gaada Diwane Bechar, Essi Moh…
Avec cette journée les organisateurs aspirent à aider en mettant en place des unités de soins en psychiatrie et en psychologie pour les personnes qui ont été traumatisées par le terrorisme. «Nous récolterons des fonds qui serviront à aider les victimes et leurs familles. Ce sera notre manière de rendre hommage à ces hommes et ces femmes qui se sont battus pour une Algérie moderne, une Algérie solidaire et unie, nous continuerons à défendre leurs valeurs et propagerons leurs idées. Ils sont là-haut à nous regarder... Ils doivent être fiers de nous .», peut-on lire dans leur communiqué.


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